René des Monstiers de Mérinville

René des Monstiers de Mérinville, parfois Moustiers de Mérinville, dit « Abbé de Mérinville », né le , à Limoges, et mort le , à Versailles, est un homme d'Église, de Loi et politique français. Il est évêque de Dijon, député du clergé aux États généraux de 1789. Ayant refusé le serment constitutionnel, il émigre, puis revient comme évêque concordataire de Chambéry et Genève.

Réné des Monstiers de Mérinville

Portrait de René des Monstiers de Mérinville, évêque de Chambéry, v.1800, anonyme, musée des beaux-arts de Chambéry.
Biographie
Naissance
Auby (France)
Décès
Versailles (France)
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Chambéry
Évêque de Chambéry et Genève
Évêque de Dijon
Autres fonctions
Fonction religieuse
aumônier de la Reine, chanoine de Saint-Denis
Fonction laïque
Conseiller d'honneur au parlement de Bourgogne, député du clergé aux États généraux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

René des Monstiers de Mérinville est né le [1], au château d'Auby (Limoges), en Limousin[2]. Il est le fils du chevalier François IV des Monstiers, seigneur d'Auby, et de Catherine-Charlotte de Jousserant de Lairé[2].

Il entre dans les ordres et devient prieur d'Auby[2].

Il occupe la charge d'aumônier de la reine de France Marie-Antoinette d'Autriche jusqu'à sa nomination à l'évêché de Dijon, le [3].

Il est confirmé à ce siège le , consacré le , et installé, à Dijon, le [1].

Parallèlement à sa charge épiscopale, il occupe la charge de conseiller d'honneur au parlement de Bourgogne, à Dijon, puis est élu député du clergé aux États généraux[2], pour le bailliage de Dijon, du au . Il signe, le , avec vingt-neuf autres députés issus du clergé le texte Exposition des principes sur la Constitution civile du clergé[2]. Il refuse, le suivant de prêter serment à la Constitution civile du clergé[3],[2]. Il émigre et ne revient qu'en 1800[3].

Durant cette période, il conserve son titre épiscopal mais, étant émigré et réfractaire, l'administration du diocèse de Dijon revient à un évêque constitutionnel, Jean-Baptiste Volfius[4].

Dans l'esprit du Concordat de 1801, Des Monstiers de Mérinville démissionne de l'évêché de Dijon, le , et devient le premier évêque concordataire de Chambéry et Genève[5], confirmé à ce siège le [1].

Il démissionne le [5], reçoit, du pape Pie VII, le titre d'évêque émérite de Chambéry et prend possession d'une stalle au chapitre de Saint-Denis.

René des Monstiers de Mérinville s'éteint le [1], à Versailles[3].

Notes et références

  1. catholic-hierarchy.org, p. 1.
  2. Gabriel Dumay, Les évêques de Dijon (1731-1889) : documents historiques, épigraphiques et héraldiques, précédés d'une introduction et suivis d'un pouillé du diocèse antérieur à 1790, Imprimerie E. Jobard, , 100 p., p. 28-29.
  3. André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Éditions Cabedita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8), p. 611.
  4. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, volume quatorzième, p. 560 - Paris (1885-1902).
  5. Article p.269, in Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Éditions Amboise. 1989. 2e édition

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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