Rambaud de Nice
Rambaud ou Raimbaud de Nice est né vers 1006 et mort vers 1073[1].
Raimbaud de Nice | |
Titre | |
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Seigneur de Nice, de Gréolières, de Cagnes, de Courthézon et de Vence | |
avant 1023 – (50 ans) |
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Prédécesseur | Laugier de Nice |
Successeur | Bertrand-Raimbaud d'Orange Rostaing (sgr de Gréolières) |
Biographie | |
Dynastie | Orange-Nice |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Père | Laugier de Nice |
Mère | Odile de Provence |
Fratrie | Rostaing de Gréolières |
Conjoint | 1. Accelena d’Apt 2. Bélieldis de Marseille 3. Azalaïs de Reillanne |
Enfants | Laugier d’Apt Odila de Nice Gisla de Nice Pierre II de Nice Rostaing de Fréjus Bertrand-Rambaud d’Orange |
Rambaud de Nice est coseigneur de Nice, de Courthézon et de Vence[2]. Il est l’un des petits-fils du comte Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur[3] Certains historiens lui donneront le titre de vicomte. Il est un membre de la première maison des comtes d’Orange-Nice. Rambaud de Nice, trois fois marié, a de nombreux enfants, tiges de familles puissantes[4]. Accusé de simonie pour avoir acheté l’épiscopat de Sisteron en 1043 pour son fils Pierre II de Nice âgé de 8 ans. Odile de Provence, mère de Rambaud administre elle-même les biens de l’évêque et son fils, Rambaud de Nice occupe la citadelle de Sisteron et le concile d’Avignon de 1060 l’excommunie. Dans le même temps, il fait avec ses épouses de nombreux dons à l’Église et l’un de ses fils est moine après son décès.
Biographie
Sa famille
Rambaud de Nice est un membre de la première maison des comtes d’Orange-Nice, comme ses oncles Féraud de Nice et Pierre de Mirabel, tous les deux évêques et Pons III de Mevouillon, tige des Mevouillon. Son père, Laugier de Nice est coseigneur de Nice, de Gréollières, de Cagnes et de Vence[5], et sa mère Odile de Provence[6] est une dame à la fois riche et puissante, fille de Guillaume Ier de Provence[3]. Laugier apparaît comme étant lié au lignage des Mévouillon-Orange[7]. Certains historiens lui donneront comme à Rambaud le titre de vicomte. Laugier, son père dès 1023 est moine de l'ordre de Cluny[8].
Son autre grand-père, Pons II de Mevouillon était précariste de l’église d’Arles.
Le principal héritier
Rambaud en tant qu'aîné est le principal héritier des biens de sa famille. Il reste pendant un temps à Nice, où il recueille l'héritage des enfants du premier mariage de sa mère, Odile de Provence.
Son frère Pierre de Nice plus tard, évêque de Sisteron, garde le titre de vicomte de Vence. Rostaing commence la branche de Gréolières.
Ces trois frères donneront à la cathédrale de Nice les églises Sainte-Marie d'Olivula à Villefranche, Sainte-Marie de Beaulieu et Saint-Jean, près de Saint-Hospice. Ils enrichiront aussi les monastères de Saint-Pons de Nice et de La Dorade, ainsi que l'église de Vence[5].
L’évêché de Sisteron (1043)
Rambaud de Nice et de Vence essaie d'élever sur les sièges épiscopaux ses parents ou amis, afin de détenir le pouvoir temporel et spirituel[9].
Comme bien des offices ecclésiastiques, l’évêché de Sisteron est approprié illégalement, voire occupé par les laïcs aux Xe et XIe siècles. À Sisteron, Odile de Provence administre elle-même les biens de l’évêque. Son fils, Rambaud de Nice occupe la citadelle de Sisteron et achète l’épiscopat en 1043 pour son fils Pierre (8 ans). Le concile d’Avignon de 1060 excommunie Rambaud de Nice, et nomme en 1060 Géraud Chevrier pour réformer l’évêché. Mais en 1066, les chanoines lui refusent l’entrée dans sa ville ; il ne peut non plus entrer au château de Lurs, et installe son évêché à Forcalquier, dont l’église Notre-Dame-du-Bourguet est élevée au rang de concathédrale (deuxième cathédrale du diocèse), un chapitre est créé avec les mêmes droits que celui de Sisteron, et la ville devient sa résidence principale.
Rambaud vend l’évêché à ses chevaliers et ne veut pas le rendre[10].
Aurasicencis
Rambaud I épouse une première femme nommée Accelena, certainement d'Apt. C'est avec elle que nous le voyons, le , dater de Courthézon une donation au monastère de Saint-Pons de Nice. Son nom, suivi dans plusieurs autres chartes du surnom de Nice, l'est ici du mot Autdeperus que les savants éditeurs du Cartulaire de Saint-Pons soupçonnent pouvoir être une mauvaise transcription du mot[11].
Après Accelena, sa seconde femme est Belieldis dite de Marseille, et la troisième, Azalaïs de Reillanne. Il faut qu'il soit attiré dans le diocèse d'Orange dès son mariage avec Accelena d'Apt, puisque c'est avec elle que nous le voyons à Courthézon, tandis qu'aucune des pièces antérieures, assez nombreuses, relatives a la famille de Laugier de Nice et d'Odile de Provence, ne nous les montre en possession de domaines aussi septentrionaux. Or, celui de ses nombreux enfants qui hérite de la totalité des domaines acquis par lui dans le diocèse d'Orange et aux environs, est Bertrand-Rambaud d’Orange, le seul connu de ses fils qui soit né de son troisième mariage avec Azalaïs de Reillanne. Il faut donc qu'Accelena et Azalaïs soient toutes deux appartenu à des familles puissantes dans ]e comté d'Orange, et vraisemblablement c'est Adélaïde qui doit être des deux la plus grande héritière, car Bertrand-Rambaud d’Orange, a incontestablement plus riche apanage que ses frères, ayant recueilli une part d'enfant dans la succession paternelle, et, seul, une importante succession maternelle. Quant à la possession de Courthézon, un des domaines les plus marquants de la souveraineté d'Orange, il est probable, si cette déduction est juste, qu'il a désintéressé, pour en rester seul possesseur, ses frères embarrassés d'une minime part dans une seigneurie aussi éloignée de Nice et de Vence[12].
Les possessions de la maison d'Orange dans le comté de Nice sont par là même expliquées: elles proviennent de la part d'enfant reçue dans la succession de Rambaud par son fils Bertrand-Rambaud d’Orange, son fils, exerce encore, après son retour de la croisade où il s'est acquis un si haut renom, sa part d'autorité dans la vicomte de Nice en 1108 et sa fille Thiburge d'Orange les mentionne dans son testament[13].
Vicomte ou pas vicomte
Alain Venturini, dans Naissance et affirmation du Consulat de Nice, écrit que Pierre de Mirabel, évêque de Vaison, et son neveu, Rambaud de Nice sont auprès des comtes Joufré et Bertran, en 1044. C'est aussi l'avis de Poly[14].
L’autorité des comtes de Provence n’empêche pas le vicomte de Nice d’exercer les attributions de la puissance publique et surtout d’en percevoir les revenus. Mieux même, Rambaud de Nice peut mettre la main sur l’abbaye Saint-Pons de Nice, que le comte semblait contrôler en 1004[15].
Mais, peut-on parler de famille vicomtale, alors qu'au niveau des actes des Orange-Nice ils ne prennent pas ce titre ? En fait, seul Rostaing de Gréolières porte le titre de vicecomes. Laugier de Nice, second mari d’Odile de Provence, ou Rambaud de Nice ne portent aucun qualificatif. Cependant, si l’on peut encore donner au mot potestas, appliqué en 1108 aux petits-fils de Rambaud, Rambaud II d'Orange le sens de vicomte que ce dernier a en Languedoc à la fin du Xe siècle nous pouvons, sans trop d’inexactitude, parler de famille vicomtale et de vicomtes de Nice constate Alain Venturini, dans Naissance et affirmation du Consulat de Nice[16].
D’ailleurs, son petit-fils, Rambaud II d'Orange est sur certains actes appelé Rambaud de Nice parce qu'il exerce la vicomté de Nice[17]. Même sa fille au niveau de son testament est encore possessionnée à Nice. Le plus ancien cartulaire de la cathédrale de Nice renferme un acte de l'année 1108, où nous retrouvons parmi les quatre personnages cités Rambaud II d'Orange. Évidemment, ce croisé est dit comte d’Orange et connu généralement avec ce nom de terre et ce titre que lui donne Guillaume de Tyr. Si Guillaume de Tyr donne à Rambaud II d'Orange le titre de comte, c'est, non pas à cause de son père, Bertrand-Rambaud d’Orange, qui n'est que seigneur d'Orange, ni à cause de lui-même qui probablement ne l'est jamais, mais à cause de sa belle-mère qui, elle, est bien comtesse et l’a en partie élevé[18].
Néanmoins nous avons vu que Rambaud de Nice, du fait de ses mariages est possessionné dans le territoire qui correspond au futur Comtat Venaissin et dans le nord de la Provence occidentale. Il vit d’ailleurs au château de Courthézon et dans la citadelle de Sisteron et très peu à Nice. Rambaud jouit donc, tant dans la cité qu’au dehors, de droits et possessions importants Les descendants d’Odile de Provence et de Laugier de Nice tenu dans le sud de l’évêché de Nice plus d’une douzaine de castraet villae[19]. Mais ils font beaucoup de dons à l'Église du fait des partages entre de nombreux héritiers, ils vont être chassés de Nice. Exemple de ces dons excessifs, le château de Tortamellis et ses dépendances sont donnés par son propriétaire, Rambaud de Nice, qui se figure que sa famille le détient injustement[20].
En 1045, Rambaud et Azalaïs de Reillanne, sa troisième femme, donnent à Saint-Victor ce qu'ils ont à Cagnes, aux Sales et au quartier de Nice appelé Consonaves. En 1075, Miro, vicomte de Sisteron, et Rambaud, son demi-frère, cèdent à Saint-Victor l'église Saint-Martin de Contes; l'acte se fait à Cimiés devant l'église Sainte-Marie[22]. Mais la générosité de Rambaud de Nice est due en partie à sa volonté de conquérir le pouvoir à la fois temporel et spirituel, ce qui va lui valoir d'être accusé de simonie. Et puis il garde entre ses mains différents biens et droits de l'Église de Nice[23]. L’évêque Raimond préside à plusieurs restitutions de biens et de dîmes usurpés à la faveur des évènements par des seigneurs féodaux, notamment par Laugier d'Apt dit le Roux, son fils. Il le conduit à l'abbaye de Lérins, où il est moine à la fin de sa vie[24] et comme comte de Cagnes il donne des terres situées à La Roque[25]. L'Église de Nice agit ainsi en 1075, profitant de la maladie de Laugier d'Apt[26]. et peut-être du décès de son père fin 1075. D'ailleurs vers l'an 1075, les fils de Rambaud de Nice et de son frère Rostaing de Gréolières font une donation et abandonnent l’église Sainte-Dévote. Ces deux faits permettent de penser qu'à cette date leurs pères sont certainement morts et qu'ils partagent ou distribuent leurs biens[27].
Mariages et descendance
Rambaud est marié trois fois et pas quatre[28]. Rambaud de Nice a de nombreux enfants, tiges de familles puissantes[4], dont sept fils[27]. Le morcellement des biens niçois, limité au partage entre deux des fils d’Odile de Provence et Laugier de Nice, s’accroit dès la génération suivante, les deux frères Rambaud et Rostaing ayant laissé outre dix fils, un nombre inconnu de filles[19] :
- Accelena d’Apt est la fille de Rainald, seigneur d’Apt, et Beatrice[29]. Les seigneurs d’Apt sont connus aussi sous le nom de Saignon.
- Son fils Laugier d’Apt, ou Leodegar, surnommé le Roux ou Laugier Rufus est seigneur d’Apt[30], or les Orange-Nice sont seigneurs de Vence, mais pas d’Apt. Au niveau de sa femme, Amancia, elle est peut-être une Castellane, une Glandevés, ou selon Florian Mazel[31] la fille d’un Audibert de Lacoste, d’une branche cadette de la prolifique Maison de Castellane. Il récupère le castrum de Saignon certainement donné par son père[32].
- Odila de Nice mariée à Boniface de Reillanne
- Gisla de Nice, dame de Saignon (à Apt), mariée à Rostaing d'Agoult[33]. L’abbaye de Lérins étant après 1067 proches de la maison Nice-Orange, son mari réserve des dons à cette abbaye[34]. Elle est la mère de :
- Laugier d'Agout, évêque d'Apt, croisé.
- Pierre II de Nice, né en 1035, pour lequel son père achète dès l'enfance, la succession du siège de Sisteron après son frère Pierre de Nice. Ce scandale donne lieu à de nombreuses péripéties[35]. Or Pierre II de Nice, évincé en tant qu'évêque de Sisteron, est élu évêque de Vaison avant l'année 1059. Cette élection, que le Saint-Siège ne favorise certainement pas, est favorisée par son grand-oncle le saint évêque Pierre de Mirabel et avec des protections que seules les alliances de Rambaud peuvent justifier[35]. Mais d'autres historiens estime que Rambaud achète également l’évêché de Vaison et c'est du fait de cet achat que son fils Pierre devient l’évêque de ce diocèse[36]. Pierre II de Nice, évêque de Vaison cède, en 1073, à Dieu, à N. S. Jésus-Christ, à la Sainte-Mère Marie toujours Vierge et à l'église de Nice, l'héritage paternel, c'est-à-dire, le château de Drap avec ce qui lui appartient. Si quelqu'un, si moi-même, si l'un de mes héritiers ou tout autre ose vous troubler dans cette donation, que la colère de Dieu tombe sur lui ; qu'il soit excommunié et interdit. Nous le séparons de l'église et nous lui interdisons la porte de la maison de Dieu ; qu'il s'en aille avec le traître Judas et que ses mauvais affidés ou conseillers soient précipités dans les enfers avec Béelzébuds, prince des démons. Aux calendes de mai[1].
- Rostaing de Fréjus se marie à Accelena, la fille de Franco, le vicomte de Marignane[37].
- Ils ont aussi un fils Rambaud de Nice, seigneur de Gréolières, mais il meurt jeune[38].
- Gisla, la supposée deuxième femme de Rambaud, et Accelena d'Apt sont la même personne. Dans une donation elle apparaît sous le nom de Gisla, femme de Rambaud, mais signe Accelena[39].
- La deuxième femme de Rambaud, Bélieldis de Marseille est peut-être de la famille des vicomtes de Marseille, mais rien n’est prouvé. Elle a deux fils, Amic et Guillaume[38].
- Rambaud se remarie, avant 1045[22], avec Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult (997-1041)[40], belle-mère de Gisla de Nice à la fois en tant que fille du premier mariage de Rambaud et aussi comme femme de son fils. Elle est la grand-mère de Laugier d'Agout et la fille de Boniface de Reillanne et Constance, son épouse, dont on a aucune preuve de son appartenance à la famille des comtes de Provence.
- Bertrand-Rambaud d’Orange, leur fils, hérite d’une grande partie des biens de la famille en Provence occidentale. Il est tige des princes d'Orange[28].
Azalaïs, pas plus qu'Accelena, n'est héritière du comté d'Orange. Rambaud et ses diverses femmes n'ont jamais pris le titre de comte et comtesse. Bertrand-Rambaud d’Orange, son fils, n'est également qualifié comte dans aucune des pièces où il figure. Mais ses deux femmes ont le titre de comtesse, et son fils et successeur, Rambaud, le porte constamment. Toutes les apparences indiqueraient dès lors, qu'après avoir été introduit dans le diocèse d'Orange par l'un, ou même par deux de ses mariages, Rambaud a pu faire épouser à son fils Bertrand l'héritière des anciens comtes d'Orange, donc sa cousine, ou une fille dont les domaines sont assez étendus pour couvrir une notable partie du diocèse, et lui permette de se faire donner le titre de comtesse à cette époque où les deux expressions, diocèse et comté, sont souvent encore prises l'une pour l'autre[12].
Le village Colomars est fondé en 1070 lors de la garantie de biens au monastère de Saint-Pons de Nice par les enfants de Rambaud de Nice et Rostaing de Gréolières.
Généalogie
(le blason des princes d'Orange est un repère, les blasons n'existent pas encore au IXe siècle) :
Pons de Mevouillon x Blismodis │ ├── Humbert évêque de Vaison, jusqu’en 1005 │ ├── Garnier, évêque d’Avignon (976-991) │ ├── Ison │ └── Pons II de Mevouillon (ca 920-986) x Richilde, originaire de l’Uzège │ ├── Féraud de Nice évêque de Gap │ ├── Pierre de Mirabel évêque de Vaison │ ├── Pons III de Mevouillon │ └──┄┈ Descendance Mevouillon... │ ├── Arnoul de Theys │ └──┄┈ Descendance Theys... │ ├── Gérard │ ├── Rambaud │ ├── Raoul │ └── Laugier de Nice (ca 950-1032) x Odile de Provence (976-1032), fille de Guillaume Ier de Provence │ ├── Rostaing de Gréolières │ └──┄┈ Descendance Gréolières... │ ├── Pierre de Nice, évêque de Sisteron (1043-1059) │ ├── Jauccara de Nice │ x Amic de Vence-Avignon │ ├── Gerberge de Nice │ x Bérenger d’Avignon. │ └── Rambaud de Nice (1006-1073) x 1032 Accelena d’Apt │ ├── Laugier d’Apt │ x Amancia de Lacoste-Castellane │ ├── Odila de Nice │ x Boniface de Reillanne │ ├── Gisla de Nice │ x Rostaing d'Agoult │ │ │ └── Laugier d'Agout, évêque d'Apt, croisé │ ├── Pierre II de Nice évêque de Sisteron, puis évêque de Vaison │ ├── Rostaing de Fréjus │ x Accelena de Marignane │ ├── Rambaud de Nice, seigneur de Gréolières (+ jeune) │ x Bélieldis de Marseille │ ├── Amic │ ├── Guillaume │ x avant 1045 Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult │ └── Bertrand-Rambaud d’Orange x 1068 Adélaïde de Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence │ ├── Léger ou Laugerus, évêque d’Avignon(1124 ou 1126-1142) │ ├── Jausserand Laugier, seigneur de Gréolières │ x 1064 Gerberge, fille de Foulques Bertrand de Provence │ ├── Pierre │ └── Rambaud II d'Orange │ └── Thiburge d'Orange x 1126 Guillaume d’Omélas, fils de Guilhem V de Montpellier │ └── Raimbaut d'Orange
Notes et références
- Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.127.
- Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de ice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.126.
- Cartulaire de Saint-Victor, n° 659, cité par Mariacristina Varano, Institution épiscopale et autorité comtale dans le diocèse de Sisteron.
- Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Par Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1893, v.2, p.146.
- Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.126.
- Concernant ce paragraphe, il a été démontré depuis qu'Odile n'était en aucune façon fille de Guillaume. Pour connaître la filiation d'Odile et bien d'autres détails sur cette famille, j'engage vivement le lecteur à se reporter à l'excellente étude menée par M. Guillaume CLAMENS, Professeur à l'Université de NICE SOPHIA ANTIPOLIS publiée dans la revue ARCHEAM n°16 -2009- p 26-61 sous le titre: "LA FAMILLE DES SEIGNEURS DE NICE: ORIGINES ET GENEALOGIE (999-1154)" illustrée par deux tableaux généalogiques. http://archeam.free.fr/sommaires_archeam/arch16som.htm
- Chroniques de Haute-Provence: bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute-Provence, Par Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Publié par Chroniques de Haute-Provence, 1996, no.330-331(1997), p.132.
- L'ordre de Cluny à la fin du moyen âge: le vieux pays clunisien, XIIe – XVe siècles, Par Denyse Riche, Publié par Université de Saint-Étienne, 2000, p.129.
- Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.141.
- La réforme grégorienne en Provence oriental, Par Mireille Fontana, Publié par Pensée universitaire, 1957, p.37.
- AurasicencisLes Niçois dans l'histoire,Par Henri Costamagna, Michel Derlange, Publié par Privat, 1988, p.151.
- Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p. XLVIII.
- Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p. XLVII.
- Poly, La Provence et la société féodale…, p. 205, avec renvoi au n° 139 du Catalogue, cité par Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
- Cf. Bernard et Bruel (éd.), Recueil des chartes de Cluny, n° 3009 (vers 1061) : Raimbaud se dessaisit de Saint-Pons au profit de Cluny, cité par Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
- L’acte de 1108 a été édité par le comte Eugène Caïs de Pierlas dans le Cartulaire de l’ancienne cathédrale de Nice (Turin, 1889), charte 48. L’original du cartulaire est conservé aux Archives diocésaines de Nice, notes de Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
- La Cathédrale Sainte-Réparate, Par Georges Castellana, Publié par Chanoine Berg, place Rossetti, 1970, p.6.
- La Provence du premier au douzième siècle, études d'histoire et de géographie politique (1908), Manteyer, Georges de, Paris, Picard, et sur Raimbaud d'Orange, fils de la comtesse Alix, les actes suivants, Vers 1075 : Raiambaldus Bertranni filius (Saint-Pons, n°xii). — 1108 : potestates Nicie civitatis... Raimbaldus Aurasicensis... (Nice, n° 48).
- Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
- Provence historique: revue trimestrielle, Par Fédération historique de Provence, Publié par Archives départementales, 1988, 38, p.141.
- La noblesse et l'église en Provence, fine Xe -début XIVe siècle : l'exemple des familles d'Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Par Florian Mazel, Publié par Editions du CTHS, 2002, p.133.
- Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.131.
- Histoire de Vence et du pays vençois Par Georges Castellan, Publié par Association pour la défense et la promotion du patrimoine vençois, 1992, p.50.
- Les Diocèses de Nice et Monaco, Par Françoise Hildesheimer, Pierre Bodard, Publié par Editions Beauchesne, 1984, p.36.
- Mémoires, Par Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, Société des sciences naturelles et historiques, des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, 1873, t.1-3, p.147.
- Histoire de Vence et du pays vençois, Par Georges Castellan, Publié par Association pour la défense et la promotion du patrimoine vençois, 1992, p.50.
- Histoire de la principauté de Monaco, Par Léon-Honoré Labande, Publié par Laffitte, 1980, p.16.
- Cartulaire de la commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p.XXVII.
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- La noblesse et l'église en Provence, fin Xe -début - XIVe siècle : l'exemple des familles d'Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Par Florian Mazel, Publié par Editions du CTHS, 2002, p.231.
- Europäische Stammtafeln III 762 vicecomites Nicienses, H et G 151 p 150 : Edouard de Saint Phalle, : Europäische Stammtafeln XIV 9 les seigneurs d'Apt.
- La noblesse et l'église en Provence, fin Xe -début XIVe siècle : l'exemple des familles d'Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Par Florian Mazel, Publié par Éditions du CTHS, 2002, p.34.
- Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p.XXIX.
- Noël Didier, op. cit., 1954, p. 16; Jean-Pierre Poly, op. cit., 1976, p. 255; Édouard Baratier, Histoire de Provence, Toulouse, Privat, 1987, p. 129.
- Europäische Stammtafeln III 762 vicecomites Nicienses et L'abbaye de Saint-Pons: hors les murs de Nice : essai historique, Par Bonaventure Salvetti, Publié par SERRE EDITEUR, 2003, p.157.
- Europäische Stammtafeln III 762 vicecomites Nicienses.
- Recueil des actes concernant les évêques d'Antibes, publié par Georges Doublet, Publié par Imprimerie de Monaco, 1915, p17 et n.6.
- Faire mémoire: souvenir et commémoration au Moyen Age : séminaire Sociétés, idéologies et croyances au Moyen Age, Par Claude Carozzi, Idéologi Séminaire Sociétés, Huguette Taviani-Carozzi, Université de Provence Equipe de recherche "Sociétés, idéologies et croyances au Moyen Age.", Collaborateur Claude Carozzi, Huguette Taviani-Carozzi, Publié par Publications de l'Université de Provence, 1999, p.224.
Articles connexes
Liens externes
- Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice
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- Notes sur l'origine des comtes d'Orange
- Les origines de la famille Mévouillon
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