République de Mulhouse

La république de Mulhouse (en allemand : Stadtrepublik Mülhausen) est une ancienne cité-État d’Europe occidentale située dans le Sud de l’Alsace et constituée autour de la ville de Mulhouse. Simple ville libre d'Empire depuis 1275, elle adopta un fonctionnement républicain en 1347 par l'élection du premier bourgmestre, obtient l'autonomie complète en 1395 et suscite de ce fait l'animosité de la noblesse alentour. Elle fut pour cette raison contrainte de rompre progressivement ses relations avec le reste de l'Alsace pour se lier militairement aux confédérés suisses à la suite de la guerre des Six Deniers dont elle sort victorieuse. Cet événement-clé de l'histoire de la cité vit la Décapole incapable de faire face aux armées de la noblesse décidées à reprendre le contrôle de Mulhouse. « Dans le camp des vainqueurs, encerclée géographiquement par les vaincus », responsable de sa propre sécurité, Mulhouse se retrouve alors indépendante de facto. Cette indépendance n'est reconnue internationalement qu'en 1515 au moment de sa rupture formelle et définitive avec le Saint-Empire. 1529, la réforme protestante aboutit à l'établissement complet et exclusif du culte protestant. À partir de 1746, elle devint un précurseur dans la révolution industrielle. Elle vota, sous la contrainte militaire, sa réunion à la France le  ; elle était alors une cité industrielle puissante et prospère, un moteur de la révolution industrielle en Europe.

République de Mulhouse
(gsw) Stadtrepublik Milhüsa
(de) Stadtrepublik Mülhausen

1347  1798
451 ans

Mulhouse en 1642 – plan Merian.
Informations générales
Statut République :
- ville libre du Saint-Empire dotée progressivement d'une forte autonomie politique (1275-1466)
- Indépendance de facto (1466-1515), alliance avec la Confédération des XIII cantons (1515-1798)
- Indépendance reconnue internationalement (1515-1798)
Capitale Mulhouse
Langue(s) Alémanique/alsacien, allemand, français
Religion Catholicisme, protestantisme
Histoire et événements
1347 Adoption d'une organisation républicaine. Élection du premier bourgmestre.
1395 Fin de la tutelle directe de l'empereur sur la ville et lien avec l'Empire limité aux fonctions régaliennes.
1445 Dissolution de la corporation de la noblesse à la suite de l'invasion des Armagnacs et expulsion des nobles réfractaires.
1466 Indépendance de facto du Saint-Empire romain germanique à la suite du déclenchement de la guerre des Six Deniers.
1515 Indépendance formelle du Saint-Empire romain germanique et « alliance perpétuelle » avec les cantons suisses.
1529 Établissement exclusif du culte protestant.
1746 Début de l'industrie.
4 janvier 1798 Réunion à la République française.

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Histoire

La conquête de l'autonomie urbaine

En 1347, l'empereur Charles IV octroie à Mulhouse (comme à d'autres villes alsaciennes) un privilège selon lequel le prévôt doit être choisi uniquement parmi les bourgeois (c'est-à-dire la communauté des habitants de la ville bénéficiant par leur statut des privilèges de la ville, à l'image de « citoyen » qui désigne à l'origine l'« habitant de la cité »), modifia la représentation au conseil et permit à ce dernier et aux corporations d'élire un bourgmestre[L 1]. Ce bourgmestre serait à la tête de la cité et ne pourrait être révoqué par l'empereur. Le premier bourgmestre élu est Jean de Dornach. Le régime politique de Mulhouse, comme celui des autres villes d'Empire et villes libres, peut alors être assimilé à une république urbaine.

La république de Mulhouse dans la Décapole

En 1354, la Décapole est créée par Charles IV, Mulhouse en devint membre dès sa création. Dans toute l'Europe rhénane les cités gagnèrent en puissance, s'enrichirent et prospérèrent, Mulhouse suivit la même évolution. Les nobles se coalisèrent contre les cités. En réaction les villes de Bavière, de Suisse, de Souabe et du Rhin mirent en place en 1385 une grande coalition. Mulhouse en fit partie[L 2]. En 1386 les Suisses écrasent les troupes autrichiennes lors de la bataille de Sempach[L 3]. En 1395, les Mulhousiens achetèrent à l'empereur Venceslas Ier la suppression du poste de prévôt impérial[1],[L 1],[L 4], l'empereur instaura également l'autonomie fiscale. Tous les pouvoirs d'administration de la cité reviennent alors au conseil et au bourgmestre, élus par les Mulhousiens. S'ensuit une période de prospérité, en 1437, les Mulhousiens rachètent les territoires d'Illzach et de Modenheim ainsi que des territoires attenants, les faubourgs s'accroissent. Les nobles des alentours semblaient alors incapables de rivaliser avec la montée en puissance de la cité[L 5].

L'invasion des Armagnacs et l'expulsion des nobles

En 1444, l'empereur Frédéric III appelle le dauphin Louis, futur Louis XI, et ses Armagnacs pour mater les cités suisses dont il avait perdu le contrôle. Appelés aussi les Écorcheurs, les Armagnacs dont on parle ici sont des bandes armées formées d'anciens mercenaires sans emploi qui vivent de pillage. Les nobles de Haute-Alsace se joignent à eux. Les Suisses sont défaits à Bâle et les Armagnacs se dirigent vers Mulhouse[L 6]. Les Mulhousiens se préparent alors au siège, ils accueillirent et armèrent tous les habitants des alentours qui désiraient résister. Ils embauchèrent également des artificiers et tout ce qu'ils trouvèrent comme mercenaires. Tous se réunirent à l'intérieur des remparts après avoir pris le soin de détruire et brûler tout ce qui pouvait être utile à l'ennemi en dehors[L 6]. Ils prirent également possession du château d'Illzach, y délogèrent les alliés des Armagnacs qui en étaient maîtres et y installèrent une garnison. Les Armagnacs entamèrent le siège et lancèrent le premier assaut le . Ils furent repoussés par les Mulhousiens. Ils tentèrent de faire céder les Mulhousiens à l'usure et lancèrent par la suite trois autres attaques. Toutes furent repoussées et les Armagnacs se retirèrent au printemps 1445[L 7]. Toute la région fut ruinée et les nobles, tenus pour responsables de l'invasion, en sortirent affaiblis. Les Mulhousiens voulurent en finir définitivement avec le danger que représentait la noblesse. Ils décidèrent de dissoudre la corporation des nobles et leur demandèrent de se fondre dans les autres corporations. Tous ceux qui ne s'y conformèrent pas furent expulsés. Les nobles quittèrent la ville avec un profond ressentiment qui engendrera les hostilités futures[L 8].

La guerre des Six Deniers

Guerre des Six Deniers – combat dans la plaine de l'Ochsenfeld le Diebold Schilling le Jeune (1513).
Guerre des Six Deniers

Informations générales
Date 1466 - 1468
Lieu Principalement l'Alsace
Issue Victoire de Mulhouse et ses alliés, Sigismond d'Autriche doit indemniser les cités concernées
Belligérants
Ville de Mulhouse
Ville de Turckheim
Ville de Kaysersberg
Ville de Munster
Canton de Berne
Canton de Soleure
Saint-Empire romain germanique
Ville de Fribourg-en-Brisgau
Ville de Neuenburg am Rhein
Ville de Brisach
Coordonnées 47° 44′ 55″ nord, 7° 20′ 21″ est
Guerre des Six Deniers – plainte de Pierre de Réguisheim lue par Thuring III von Hallwyl – Diebold Schilling le Jeune.

En 1466, l'autonomie de Mulhouse fut menacée par les Habsbourg, soutenus par les nobles du voisinage, qui déclarèrent la guerre à la ville sous un prétexte futile[L 9] : six deniers dus par la ville à un garçon meunier, dénommé Hermann Klee, qui s'adressera à Pierre de Réguisheim, châtelain du Haut-Hattstatt, du Wahlenbourg et du Haut-Eguisheim. Le noble chevalier, en conflit avec la ville, pense tenir là un prétexte pour mettre la cité libre au pas. Le , il s'allie à d'autres nobles de la région et déclare la guerre à Mulhouse (d'où le nom de « guerre des Six deniers » ; en allemand : Sechs Plappertkrieg). Les nobles espéraient se venger des Mulhousiens et retrouver leur contrôle perdu sur la cité. Devant les forces en présence, les Mulhousiens furent abandonnés par les autres villes alsaciennes de la Décapole[L 10] dont la cité est membre depuis sa fondation en 1354. Dos au mur et décidés à ne pas capituler, les Mulhousiens décidèrent de signer un traité d'alliance militaire avec Berne et Soleure en 1466[L 11]. Les trois villes devaient s'apporter un secours militaire mutuel. À côté de cela, Schwytz, Uri, Lucerne, Zurich, Zug et Glaris prirent également le parti des Mulhousiens[L 12]. La cité devient indépendante de facto, l'Empire ne lui assurant plus la sécurité. Mulhouse ne se retira pas officiellement de la Décapole tout de suite ; ses relations avec elle furent toutefois réduites au strict minimum, et les Mulhousiens finirent par ne plus y contribuer financièrement. Avec leurs nouveaux alliés, ils écrasèrent militairement les nobles. La guerre fut violente. Les cités alsaciennes de Turckheim et de Kaysersberg, effrayées par l'idée de voir les troupes de Mulhouse et des confédérés en Haute-Alsace, prirent l'initiative d'aider les Mulhousiens. Elles rasèrent les forteresses d'Eguisheim et du Haut-Hattstatt et tuèrent Hermann Klee. Face aux forces en présence, les nobles signèrent un traité de paix et Pierre de Réguisheim dut dédommager les Mulhousiens[L 13].

La noblesse humiliée choisit alors une autre stratégie, celle de jouer sur l'impopularité des Mulhousiens auprès des habitants des alentours[L 14]. L'offensive militaire mulhousienne avant le traité de paix causa en effet de nombreux morts et dégâts sur les terres appartenant à la noblesse. Celle-ci décida de prolonger les hostilités. Illzach et Modenheim furent pillées et réduites en cendres par les nobles[L 15]. Les Mulhousiens réagirent en saccageant et en incendiant les propriétés seigneuriales voisines. L'empereur Frédéric III du Saint-Empire ne parvint pas à faire cesser le conflit[L 15]. Fribourg-en-Brisgau, Neuenburg et Brisach déclarèrent à leur tour la guerre aux Mulhousiens et s'allièrent aux nobles. Le Landvogt autrichien Thyring de Hallwyl s'unit également à eux. Une importante armée assiégea Mulhouse[L 16]. La ville fut encerclée. À ce moment, les confédérés décidèrent d'une offensive de grande ampleur pour venir en aide aux Mulhousiens. Ils envoyèrent une armée composée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes en Haute-Alsace. Les Bernois fournirent le plus gros contingent. Les nobles, les Autrichiens et leurs alliés furent écrasés et Mulhouse secourue[L 17]. L'offensive dura quinze jours. Les Mulhousiens et leurs alliés mirent à feu et à sang toute l'Alsace ainsi que la Forêt-Noire[L 18]. Les dégâts furent considérables : plus d'une centaine de villages furent complètement rasés sur les terres seigneuriales. Plus d'une dizaine de forteresses dans lesquelles les nobles s'étaient retranchés furent assiégées, tombèrent et furent détruites. La victoire des Mulhousiens et de leurs alliés fut sans appel. Sigismond d'Autriche dut signer en 1468 le traité de paix de Waldshut qui reconnaissait les franchises et les libertés dont bénéficiaient les Mulhousiens et leurs alliés. Il fut également contraint de dédommager financièrement les cités concernées[L 19]. À la suite des violences commises, la tension entre les Mulhousiens et le reste des habitants de la Haute-Alsace demeura très vive.

L'alliance avec la Confédération

Bien que bénéficiant d'une autonomie déjà importante, Mulhouse fut contrainte de conclure une alliance avec Berne et Soleure lors de la guerre des Six Deniers. Mulhouse acquiert alors de facto une indépendance presque totale vis-à-vis du Saint-Empire romain germanique. En 1515, elle conclut une « alliance perpétuelle[2] » avec les cantons suisses afin de garantir une paix durable ainsi que le respect de sa souveraineté[3],[V 1], elle se retire ainsi de la Décapole. La cité devient ainsi une république libre et indépendante sans aucun lien politique avec le reste de l'Alsace, son destin sera distinct du reste de la région pendant plusieurs siècles. Parce qu’elle est alliée à la Confédération suisse, Mulhouse est épargnée par les conflits environnants, tels la guerre de Trente Ans qui frappa violemment la région. Mulhouse sert alors de refuge aux habitants des alentours. En 1629, la peste se déclare dans la ville, qui est alors surpeuplée et en 1638, le nombre de réfugiés est bien supérieur à celui des Mulhousiens. En 1648, à la suite du traité de Westphalie, l'Autriche cède au royaume de France une partie de l'Alsace, principalement le Sud de la région. La république de Mulhouse, exclue du conflit conserve son statut de ville indépendante mais se retrouve enclavée dans les terres du royaume de France. Le , le mathématicien, physicien et astronome Johann Heinrich Lambert naît à Mulhouse.

La réforme zwinglienne

À partir de 1523, et après d'importants débats et divisions, Mulhouse adhère à la Réforme, qui s'opère par étapes jusqu'au colloque de Berne en 1528[4], qui finalisera la réforme en 1529 avec l'établissement complet et exclusif du culte protestant. Les catholiques ainsi que les Juifs sont chassés de la ville[5]. Ces derniers s'établissent essentiellement à Dornach. Les Mulhousiens se rangent derrière les thèses d'Ulrich Zwingli à l'instar de plusieurs cités alémaniques de la confédération. Les Habsbourgs dont les territoires enclavent la cité restent fidèles à l'Église catholique romaine, la cité devient donc une enclave réformée. Des lois strictes d'inspiration religieuse sont décrétées, le blasphème et la consommation d'alcool interdits et réprimés, les relations homme-femme rigoureusement encadrées.

La révolution industrielle

La république de Mulhouse selon Henry Ganier (1882).

La révolution industrielle à Mulhouse commence au milieu du XVIIIe siècle, avant sa réunion à la France. La Stadtrepublik est alors une petite enclave protestante dans le royaume de France de Louis XV. En 1746, la première manufacture d'indiennes, Koechlin Schmaltzer Dollfus & Cie, est créée dans la rue de la Loi par trois jeunes Mulhousiens : Samuel Koechlin (27 ans), Jean Jacques Schmaltzer (25 ans) et Jean-Henri Dollfus (22 ans). Ce sera un formidable succès. C'est le début du développement industriel de la ville qui ne compte alors que quatre mille habitants[V 2]. La production d'indiennes était interdite dans le royaume de France par l'édit du . En 1756, les trois associés se séparent pour se mettre chacun à son compte. Jean-Henri Dollfus crée alors Dollfus-Vetter & Cie qui deviendra Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC) en 1800. Quand en 1759, le conseil d'État du royaume de France légalise les indiennes, l'industrie mulhousienne a déjà pris une avance considérable. En quelques années la petite cité artisanale que Mulhouse était encore au XVIIIe siècle fut profondément transformée. Le développement de Mulhouse peut être comparé à celui d'une ville champignon, stimulé par l'expansion de l'industrie textile (draperie) et du tannage, puis par les industries chimiques et mécaniques à partir du milieu du XVIIIe siècle. Mulhouse entretient alors des relations privilégiées avec la Louisiane, d'où elle importe du coton, ainsi qu'avec le Levant. Des techniques diverses se développent, la ville innove, devenant un important lieu de stimulation intellectuelle dans le domaine social et dans celui des sciences et des techniques. La Société industrielle de Mulhouse fondée en 1826, permet de fédérer les énergies autour du développement des connaissances scientifiques et techniques au service de l'industrie et du progrès social[6].

A cette époque se développent un certain nombre de dynasties industrielles issues du patriciat ancien de la ville, parmi lesquelles les familles Dollfus, Hofer, Koechlin, Mieg, Risler ou Schlumberger, qui émargeront au XIXe siècle dans la haute société protestante[7].

C'est également durant cette période faste de la république de Mulhouse, qu'en 1772, Johann Heinrich Lambert invente plusieurs systèmes de projection cartographique dont la projection conique conforme de Lambert et la projection azimutale équivalente de Lambert[8].

L'annexion à la France

En 1798[9], à la suite notamment d'un blocus douanier qui asphyxiait économiquement la ville, le Grand Conseil de la république de Mulhouse vote son rattachement à la toute jeune République française, qui a lieu le , à l'époque du Directoire (1795-1799). La fête de la Réunion se déroule le de la même année. À cette date, la population a déjà augmenté de 50 % par rapport à 1746, les Mulhousiens sont au nombre de six mille. La cité repose sur des bases industrielles solides, elle contribuera de manière spectaculaire au développement de l'industrie française. La Stadtrepublik Mülhausen devient ainsi la commune française de Mulhausen.

Pour mémoire, la rue Henriette, dans le centre-ville, tient son nom du premier bébé né français à Mulhouse.

Médaille frappée en 1898 en commémoration du 100ème anniversaire de la réunion libre & volontaire de Mulhouse à la France

Institutions

Le conseil

Le conseil était constituée de douze membres dont quatre nobles.

Les corporations ou tribus

Les six tribus, entre lesquelles se partageait la bourgeoisie, étaient :

  1. La tribu des tailleurs, qui comprenait les négociants, les drapiers, les tondeurs de drap, les tisserands, les tailleurs, les fabricants de chausses et de boutons, les passementiers, les apothicaires, les pelletiers, les relieurs et les perruquiers.
  2. La tribu des vignerons, à laquelle appartenaient les savants, les ecclésiastiques, les instituteurs, les vignerons, ainsi que les manants, jouissant de la protection de la ville (Schirmsverwandte, Hintersassen).
  3. La tribu des bouchers, à laquelle étaient affiliés les bouchers, les tanneurs, les corroyeurs, les cordonniers et les selliers.
  4. La tribu des boulangers, dont faisaient partie les boulangers, les meuniers, les aubergistes, les cordiers et les barbiers.
  5. La tribu des forgerons, à laquelle se rattachaient tous ceux qui travaillaient les métaux, ainsi que les maçons, les charpentiers, les vitriers et les peintres.
  6. La tribu des agriculteurs, composée des cultivateurs, des bergers, des voituriers et en général de tous ceux qui, pour leur profession, avaient besoin de chevaux.

Chaque tribu avait à sa tête deux sénateurs, deux Zunftmeister et six Sechser qui formaient, pour toutes les contestations relatives aux métiers, une première instance, dont les décisions pouvaient être portées par voie d'appel devant le grand conseil.

Chacune de ces tribus avait son drapeau et ses armoiries.

Notes et références

  • (fr) Charles de Lasablière, Histoire de la ville de Mulhouse jusqu'à sa réunion à la France en 1798…, Chantilly, J. R. Riesler, , 209 p. :
  1. Lasablière, p. 24.
  2. Lasablière, p. 44.
  3. Lasablière, p. 45.
  4. Lasablière, p. 46.
  5. Lasablière, p. 47.
  6. Lasablière, p. 52.
  7. Lasablière, p. 53.
  8. Lasablière, p. 53-54.
  9. Lasablière, p. 56-57.
  10. Lasablière, p. 58.
  11. Lasablière, p. 59.
  12. Lasablière, p. 60.
  13. Lasablière, p. 64-65.
  14. Lasablière, p. 62-63.
  15. Lasablière, p. 64.
  16. Lasablière, p. 65.
  17. Lasablière, p. 66-67.
  18. Lasablière, p. 68.
  19. Lasablière, p. 69.
  • (fr) Eugène Véron, Les institutions ouvrières de Mulhouse et de ses environs, Paris, Hachette, , 404 p. :
  1. Véron, p. 26.
  2. Véron, p. 31-32.
  • Autres références :
  1. Jean-Daniel Schoepflin, L'Alsace illustrée ou son histoire sous les empereurs allemands et depuis sa réunion à la France, 1852, p. 306.
  2. https://www.jds.fr/agenda/expositions/19-janvier-1515-alliance-entre-mulhouse-et-les-13-cantons-suisses-500e-anniversaire-81303_A.
  3. L’Écho Mulhousien, no 282, septembre 2006, p. 44 et 45.
  4. « Mulhouse, de la Réforme à l’union avec la France », sur museeprotestant.org (consulté le ).
  5. Voir Mulhouse, république suisse (1515-1798) sur judaisme.sdv.fr. Pendant que Mulhouse était une république suisse (1515-1798), les juifs ne furent pas admis à y demeurer, non plus d'ailleurs que les catholiques.
  6. Stéphane Jonas, Le Mulhouse industriel : un siècle d'histoire urbaine, 1740-1848, L'Harmattan, Paris, 1995, vol. 1, p. 122 (ISBN 2-7384-1884-8) (texte remanié d'une thèse de Lettres, Strasbourg 2, 1989)
  7. Michel Hau et Nicolas Stoskopf, Les Dynasties alsaciennes du XVIIIe siècle à nos jours, Perrin, , 607 p. (ISBN 9782262015886), p. 25-28
  8. Karen Mulcahy, « Cylindrical Projections », City University of New York (consulté le ).
  9. Pierre Schiele, Charles M. Kieffer et Nicolas Schreck, La Révolution française et l'Alsace, vol. 9, la Réunion de la République de Mulhouse à la France (1798), Vive 89 en Alsace, Cernay, 1998, 184 p. (ISBN 2-9506291-5-6).

Annexes

Bibliographie

  • Benoît Bruant, Éliane Michelon, Françoise Pascal et Martine Gemmerle, Bibliographie établie à l'occasion des commémorations du bicentenaire de la réunion de Mulhouse à la France, Ville de Mulhouse, 1998, 27 p.
  • Eugène Rieweg, Raymond Oberlé, Frédéric Guthmann (et al.), Mulhouse en France, 1798-1998 : Deux siècles de volonté humaine, Éd. du Rhin, Éd. L'Alsace, Mulhouse, 1998, 347 p. (ISBN 2-86339-139-9) (notice BnF no FRBNF37031909).
  • Pierre Schiele, Charles M. Kieffer et Nicolas Schreck, La Révolution française et l'Alsace, vol. 9, la Réunion de la république de Mulhouse à la France (1798), Vive 89 en Alsace, Cernay, 1998, 184 p. (ISBN 2-9506291-5-6).
  • Charles Schmidt, Une conquête douanière, Mulhouse : Documents des Archives nationales relatifs à la préparation de la réunion de Mulhouse à la France, 1785-1798, Berger-Levrault, Paris, Nancy, s.d., VII-162 p.
  • Souscription pour les trois monuments à élever à Strasbourg, à Colmar et à Mulhouse, pour perpétuer le souvenir de la réunion de l'Alsace à la France, Silbermann, Strasbourg, s.d., 4 p.
  • 1798-1998 Mulhouse : de la réunion à la France à la Ve République, actes du 9e symposium humaniste international de Mulhouse, 23, 24 et , Cêtre, Besançon, 1997, 335 p. (ISBN 2-87823-091-4).
  • Le Traité de réunion de Mulhouse à la France en 1798, fac-similé et documents inédits publiés par Ernest Meininger, E. Meininger, Mulhouse, 1910, 63 p.
  • Jacques Weber, La réunion de Mulhouse à la France : Étude historique, Paris ?, 1877 ?, 12 p.

Articles connexes

Liens externes

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