Quand passent les faisans

Quand passent les faisans est un film français en noir et blanc réalisé par Édouard Molinaro, sorti en 1965.

Synopsis

Arsène Baudu, escroc à la petite semaine, rencontre par hasard Hyacinthe Camus, ancien policier, et le convertit aux arcanes de l'arnaque. Au cours de leur pérégrinations ils rencontrent Alexandre Larsan-Bellac, escroc d'un tout autre niveau. À eux trois, ils montent une arnaque en faisant croire à un pigeon que les obligations de l'Emprunt russe de 1906 vont être remboursées à bon prix par le gouvernement de l'Union soviétique. Riméro, industriel naïf, tombe dans le panneau. Mais, parallèlement, Alexandre Larsan-Bellac s'entiche de Lady Valérie Paterson, une prétendue milliardaire californienne. Elle aussi pratique l'escroquerie…

Fiche technique

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Distribution

Extraits des dialogues

- Larsan-Bellac : « Vous donnez un reçu ? Oh ! Vous n'avez pas honte ? Pourquoi pas vos noms et vos adresses ? Sans indiscrétion, vous vous livrez depuis longtemps à ce genre de pitreries ? »
- Arsène : « On a commencé ce matin… »
- Larsan-Bellac : « Et… combien de pigeons avez-vous déjà opérés ? »
- Hyacinthe : « Vous auriez pu être le deuxième. »
- Larsan-Bellac : « Je regrette d'interrompre une série aussi prometteuse. Dommage… Vous avez de bons physiques. Il se dégage de vous une bêtise lénifiante, une médiocrité sympathique. Eh oui ! Votre présentation vaut mieux que ce que vous vendez ! »
- Larsan-Bellac : « Adieu… Je vais essayer de vous oublier. »
- Arsène : « Nous on aura du mal. »
- Hyacinthe : « Mais des empaquetés comme vous ça court pas les rues ! » 
- Larsan-Bellac : « L'injure !… il ne manquait plus qu'ça… Merci, messieurs. »
- Hyacinthe : « Ah non, un peu court, jeune homme !… Des explications. »
- Arsène : « Oui. Milady était soi-disant tordue d' vot' tronche… folle d'amour… On croyait qu'vous l'aviez à vot' pogne. »
- Larsan-Bellac : « Je le croyais aussi… Alors là, voyez-vous, messieurs, c'est le fatum ! l'impondérable ! la sorcière aux dents vertes. »  « Dans la vie, quand l'injustice s'abat sur un homme… »
- Arsène : « Qu'est ce qu'on fait ? »
- Hyacinthe : « Tu fais c'que tu veux… Moi, j'gamberge… C'est pas l'moment d'couper l'courant, figure-toi. »

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