Quai André-Lassagne

Le quai André-Lassagne est une voie en rive droite du Rhône dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.

Quai André-Lassagne

nos 3 à 7 quai Lassagne
Situation
Coordonnées 45° 46′ 14″ nord, 4° 50′ 17″ est
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Ville Lyon
Quartier(s) (1er arr.)
Début montée Bonafous, près pont de Lattre-de-Tassigny (cours d'Herbouville)
Fin place Tolozan, pont Morand (quai Jean-Moulin)
Morphologie
Type Quai
Histoire
Anciens noms quai Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte : Lyon

Situation

Il commence côté amont (au nord) à 150 m en amont du pont de Lattre-de-Tassigny, au coin de la montée Bonafous, au début du cours d'Herbouville[1],[2]. La montée Bonafous marque aussi la limite avec le 4e arrondissement.

Il se termine côté aval (au sud) au pont Morand, au coin de la place Tolozan, au début du quai Jean Moulin[3],[4].

Sa longueur est d'environ 580 m[1].

Noms

Le quai s'appelait auparavant quai Saint-Clair[5].

Il a été renommé pour honorer André Lassagne, né et mort à Lyon (1911-1953).

Plaque de rue au coin de la montée Bonafous

Histoire

Une fouille d'urgence place Tolozan en 1989 a mis au jour un chaland à coque monoxyle assemblée, datée du début du Ier siècle apr. J.-C.[6],[7]. C'est la première embarcation antique découverte à Lyon. Elle se trouvait contre un enrochement fait de gros blocs de granite et de galets noyés dans une matrice sableuse, protégeant les bateaux. À l’est de cette masse rocheuse, des pieux datés de 62 et 66 apr. J.-C. sont alignés nord/sud, qui ont pu servir à supporter une protection contre l’érosion due aux courants[8].

En 1749, la réalisation d'un quai continu entre le pont de la Guillotière et le bastion Saint-Clair est confiée à Jacques-Germain Soufflot, et a pour but de réaménager le quartier en 5 ans : création de la place Saint-Clair (aujourd'hui place Chazette) et de la place Tolozan, de la rue Royale entre les deux, ainsi que de rues transversales (Dauphine, de Berry et de Provence)[9]. Les travaux du quai Saint-Clair (futur quai André Lassagne) sont retardés par plusieurs procès et se prolongent jusqu'en 1770[9].

Station Vélo'v du quai Lassagne

Monuments et autres points d'intérêt

Une traboule relie les nos 21 rue Royale et 11 quai Lassagne.

Personnages

Le peintre Louis Carrand (1821-1892) est né quai saint-Clair[5].

Alphonse Stengelin est né au 9 quai André Lassagne.


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Quai André-Lassagne, pont de Lattre-de-Tassigny, montée Bonafous et cours d'Herbouville à Lyon, carte interactive » sur Géoportail. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. « Angle du cours d'Herbouville et de la montée Bonafous à Lyon. Vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
    On peut faire glisser la vue vers la gauche ou la droite (placer le curseur sur le côté droit ou gauche de la vue, cliquer sur le bouton gauche de la souris, maintenir le bouton appuyé et faire glisser la vue vers la gauche ou la droite) ; faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en plaçant la souris dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre, puis en cliquant sur un des traits bleus qui apparaissent.
  3. « Quai André Lassagne, pont Morand, place Tolozan et quai Jean Moulin à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  4. « Fin du quai André-Lassagne, au coin de la place Tolozan », sur google.fr/maps (consulté le ). Le panneau montre le nom écrit sans trait d'union. En dessous, l'ancienne plaque de rue du quai Saint-Clair.
  5. « Louis Carrand », sur lesruesdelyon.hautetfort.com (consulté le ).
  6. [Becker & Rieth 1995] C. Becker et É. Rieth, « L’épave gallo-romaine de la place Tolozan à Lyon : un chaland à coque monoxyle-assemblée », dans J.-Cl. Beal (dir.), L’arbre et la forêt, le bois dans l’Antiquité, Paris, De Boccard, coll. « de la bibliothèque Salomon Reinach » (no 7), , p. 77-91. Cité dans Ayala 2011, paragr. 6.
  7. [Rieth 2011] Éric Rieth, chap. 4 « L’épave du chaland gallo-romain de la place Tolozan à Lyon : approche d’une tradition régionale de construction « sur sole » en relation avec l’architecture navale maritime méditerranéenne (p. 63-72 ) », dans Giulia Boetto, Patrice Pomey et André Tchernia (dir.), Batellerie gallo-romaine. Pratiques régionales et influences maritimes méditerranéennes, Aix-en-Provence, Éditions Errance (publications du Centre Camille Jullian), coll. « Bibliothèque d’archéologie méditerranéenne et africaine » (no 9), , 208 p., sur books.openedition.org (lire en ligne). Cité dans Ayala 2011, paragr. 6.
  8. [Ayala 2011] Grégoire Ayala, chap. 5.1 « Aménagements de berge et activités portuaires à Lugdunum : les apports de la fouille du Parc Saint-Georges (p. 77-87) », dans Giulia Boetto, Patrice Pomey et André Tchernia (dir.), Batellerie gallo-romaine. Pratiques régionales et influences maritimes méditerranéennes, Aix-en-Provence, Éditions Errance (publications du Centre Camille Jullian), coll. « Bibliothèque d’archéologie méditerranéenne et africaine » (no 9), , 208 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), paragr. 6.
  9. Chapot 2014, p. 2.
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