Qianlong
Qianlong, Kien-long, K'ien-long ou Khian-loung (chinois : 乾隆 ; pinyin : , ( - ) est le sixième empereur de la dynastie Qing. Il régna officiellement sur la Chine du au [1]. Son nom de naissance était Àixīnjuéluó Hónglì (愛新覺羅弘曆), aussi nommé « Prince Bǎo » (宝亲王 / 寶親王, ) ; son nom de temple était Gāozōng (高宗) et son titre posthume Chúndì (. 帝). Qianlong est le fils de l'empereur Yongzheng (雍正帝) et de la concubine impériale Xiao Sheng Xian (孝聖憲).
Qianlong 乾隆帝 | |
Qianlong en habits de cérémonie. | |
Titre | |
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Empereur de Chine | |
– (60 ans, 3 mois et 21 jours) |
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Couronnement | |
Prédécesseur | Yongzheng |
Successeur | Jiaqing |
Biographie | |
Dynastie | Qing |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pékin (Chine) |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Pékin |
Père | Yongzheng |
Conjoint | Impératrice Xiaoxianchun Impératrice Ula-Nara Impératrice Xiaoyichun |
Enfants | Jiaqing |
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Le règne de l'empereur Qianlong est considéré comme l'un des âges d'or de la civilisation chinoise, l'apogée de la dynastie Qing. L'empereur, homme d'État ambitieux et conscient de son devoir, élargit les frontières de l'empire chinois en direction de l'Asie centrale. Poète, peintre accompli et maître de la calligraphie, il promut le développement de la culture chinoise dans tout l'empire. Collectionneur averti, il rassembla une des plus importantes collections d'art au monde. Il fonda la bibliothèque des quatre trésors, Siku Quanshu, afin d'établir la plus grande collection de livres de toute l’Histoire de la Chine[2]. Ce fut pour la Chine une période faste d'expansion territoriale et de stabilité intérieure. Cependant, à la fin de son règne, les premiers signes de faiblesse de la dynastie Qing apparurent.
Jeunesse
Qianlong naît en 1711 sous le nom de Hongli. Il est le quatrième fils du prince Yinzhen, lui-même quatrième fils de l'empereur Kangxi. Il n'est qu'un des petits-fils de l'empereur parmi plus d'une centaine d'autres, mais, lorsqu'il a dix ans environ, il attire l'attention de son grand-père lors d'une chasse à courre : alors qu'un ours l'attaque, Hongli ne recule pas mais enfonce un pieu dans le corps de l'animal. Kangxi le fait venir au palais et remarque alors ses capacités intellectuelles et physiques.
En 1722, Kangxi meurt alors que Hongli a onze ans. Yinzhen, le père de Hongli, monte sur le trône et prend le nom de Yongzheng. Il fait immédiatement de Hongli le prince héritier, mais ne fait pas connaître cette résolution. Hongli est soumis à un programme d'études intensif, qui lui permettra d'être un des empereurs les mieux instruits de l'histoire chinoise. Il est un calligraphe, un poète et un peintre habile. Il parle chinois, mandchou, mongol et tibétain.
Montée sur le trône
Lorsque son père Yongzheng meurt en 1735, le choix de Hongli comme successeur n'est guère une surprise. L'empereur défunt lui témoignait une profonde affection. Le prince avait souvent tenu le rôle de régent en l'absence de son père et était déjà impliqué dans de nombreuses décisions politiques. Ainsi la prise de pouvoir ne fut guère une nouveauté pour le nouvel empereur. Comme le voulait la tradition, Hongli abandonna son nom de naissance et choisit pour nom de règne, qián lóng, littéralement abondance céleste. En fait, Qianlong est non pas un nom propre mais plutôt la devise d'un règne ; il serait plus exact de parler d'Empereur Qiánlóng (乾隆帝, ).
Comme première mesure, le jeune empereur prit la décision de renvoyer les membres du clan impérial de l'administration publique. Qianlong se défiait profondément de sa nombreuse famille et il craignait les querelles de pouvoir au sein de la cour, comme celles qui perturbèrent les dernières années du règne de son grand-père. Il n'accordait pas sa confiance même à ses cousins et frères avec qui il avait grandi. Par conséquent, les princes furent écartés du pouvoir. Cette mise à l'écart conduisit inévitablement à une détérioration des relations de l'empereur avec sa famille. L'empereur était à ses yeux un pouvoir de la plus haute importance, qui devait pouvoir prendre librement ses décisions indépendamment de tout lien personnel.[réf. nécessaire]
Le quotidien de Qianlong était régulé par les traditions ; il menait une vie très disciplinée. De préférence il s'occupait de poésie, de la collection d'œuvres d'art et de la construction de jardins et de palais, voir par exemple l'Ancien palais d'été. Comme souverain, Qianlong travaillait activement à la bonne gestion de son empire et ne laissait que peu de détail sans supervision. Il avait l'habitude d'écrire régulièrement aussi bien des décrets que des ouvrages d'histoire[3]. Il aimait à prendre ses décisions rapidement mais restait attentif aux conseils de son entourage.
Politique intérieure
Renforcement du contrôle local
Parmi les nombreuses mesures prises par Qianlong pour renforcer les institutions de l'empire, on peut distinguer l'extension du Système Baojia. C'est la plus petite entité de contrôle social qui garantit l'application des lois et décrets au niveau local. C'est la base du système administratif pyramidal. Les familles sont regroupées et tour à tour chacune prend le rôle de responsable du groupe vis-à-vis de l'administration. Ce système remonte aux réformes de Wang Anshi pendant la dynastie Song et permet à moindre frais d'assurer l'ordre et la police. En parallèle, un système similaire fut mis en place pour la collecte des impôts, le système lijia. Lors de la prise de pouvoir par la dynastie Qing, ces deux systèmes furent étendus de façon systématique à tout l'empire.
Qianlong décida de recenser non seulement les hommes en âge d'effectuer leur service pour l'État mais l'ensemble des membres d'un foyer et de faire payer des impôts correspondants. Les conseillers de Qianlong objectèrent qu'il serait presque impossible de réaliser un recensement de cette ampleur. Mais l'empereur était d'un autre avis et imposa la modification du fonctionnement du baojia selon ses directives.
Heshen
Au début de son règne, Qianlong fut séduit par un jeune membre de sa cour, Heshen, qui ressemblait étrangement à une concubine qui s'était pendue à la suite d'une infraction au protocole causée par Qianlong, alors adolescent. Celle-ci avait giflé le jeune garçon qui lui avait fait peur. Cet incident perturba la psychologie de Qianlong. Heshen, qui gagna par ses capacités et par son charme les faveurs de l'empereur, fut l'un de ces personnages publics qui organisa la corruption et la spoliation par l'impôt, à grande échelle. Jiaqinq imposa à Heshen de se suicider après la mort de Qianlong.
Économie
Au milieu de son règne commença une crise économique. Vers 1770, la crise économique s'aggrava et le pouvoir se vit contraint d'augmenter considérablement les taxes, mettant ainsi un frein à la prospérité des campagnes. Ayant régné pendant soixante ans, Qianlong abdiqua par respect pour son grand-père, l'empereur Kangxi, afin de ne pas régner plus longtemps que lui. Son fils préféré deviendra l'empereur Jiaqing, mais Qianlong conservera la totalité du pouvoir jusqu'à sa mort.
Jésuites
Grace aux efforts de Matteo Ricci qui avait su conquérir la confiance de l'Empereur par son expertise scientifique, les jésuites étaient acceptés dans l'Empire du Milieu traditionnellement hostile aux étrangers. Lors de la querelle des rites, Qianlong prend le parti de ses jésuites contre les papes qui veulent condamner leurs pratiques prétendues idolâtres. Clément XI irrité de l'intervention de l’empereur de Chine dans le domaine religieux, interdit aux chrétiens chinois de participer aux rites en l'honneur de Confucius. En 1706[Quoi ?], lors de son entrevue avec le légat du Pape (Charles-Thomas Maillard de Tournon), l'empereur Qianlong s'avise que l'interprète, le vicaire apostolique Maigrot ne maîtrise pas le chinois et ne connaît même pas les œuvres de Matteo Ricci. Mécontent, il éloigne l'interprète et fait emprisonner le légat [4]. En 1715, le Pape condamne définitivement le rite chinois par la bulle Ex Illa Die.
Guerres extérieures
Sous Qianlong, l'empire chinois s'étendit considérablement, en particulier en Asie centrale. Il atteignit les 12 millions de kilomètres carrés, taille qu'il n'avait encore jamais eue et qu'il ne retrouvera pas par la suite. Les campagnes militaires eurent une grande importance pour l'empereur. Il ne dirigea jamais lui-même le combat, mais il vint voir les troupes dans la steppe, accueillit les généraux vainqueurs et reçut la soumission des vaincus. Il fit construire un musée militaire à Pékin. En 1792, vers la fin de sa vie, il écrivit un texte sur les dix perfections, où il fait référence à dix de ses guerres victorieuses. Elles furent interprétés par des peintres chinois et missionnaires jésuites européens, puis gravées à la taille douce en Europe sous le nom de « Les Conquêtes de L'Empereur de la Chine ». Son père avait reconquis le Tibet et le territoire des Khalkhas de Mongolie-Intérieure aux Dzoungars, dirigés par Tsewang Rabdan, qui les avaient envahis quelques années plus tôt.
Les guerres furent aussi une entreprise très coûteuse : la Trésorerie impériale fut presque épuisée par les expéditions militaires, ce qui pourrait avoir été une cause du déclin ultérieur de la dynastie. En plus des Hans, les millions de non-Han intégrés dans l'empire - tels que les Ouïgours, Kazakhs, Kirghiz, Evenks, Mongols et Tibétains - étaient au moins potentiellement hostiles au pouvoir Mandchou.
Xinjiang
Les Dzoungars, des Mongols Oïrats comptaient sur les Russes pour reprendre les territoires d'abord conquis à la Chine puis perdus. Mais à la mort de Tsewang Rabdan en 1727, son fils, Galdan Tseren et élu nouveau Khan du Khanat dzoungar. Quelques mois plus tard, toujours en 1727, Qianlong signe le Traité de Kiakhta avec les Russes. À partir de 1729, la guerre éclate.
Aidé par les Mongols Khalkhas, Qianlong se lance à la conquête du Xinjiang pour neutraliser les Dzoungars.
En 1757, le territoire du Khanat dzoungar est incorporé à la dynastie de Qing au sein du Xinjiang. À l'ouest, la vallée de l'Ili est conquise et recevait une garnison. Les Qing ont aussi dominé la Mongolie extérieure après avoir infligé une défaite finale aux Dzoungars, dont 600 000 furent exterminés[5].
En 1739, Qianlong signe un traité de paix avec Galdan Tseren. Il sera respecté jusqu'à la mort de ce dernier en 1745.
Birmanie
L'armée mena quatre campagnes infructueuses contre les Birmans de la dynastie Konbaung (1765-1769) ; un traité de paix fut signé en 1770, les relations commerciales reprenant en 1788.
Tibet
Après la reconquête de Lhassa en 1720 par Kangxi aux Dzoungars, les Qoshots du Qinghai continuaient de garder le contrôle militaire et le titre de Roi du Tibet. Qianlong installa un protectorat sur le Tibet le : le roi perdit son pouvoir au profit du dalaï-lama, accompagné de quatre ministres tibétains et de deux ambans (gouverneurs militaires) chinois[6],[7].
En 1788 et 1791, les Gurkhas (armées britanniques et de sa colonie indienne recrutés au Népal), envahissent le Tibet. Celui-ci, incapable de se libérer par lui-même, demanda l'aide de Qianlong, qui y envoya des armées pour rétablir le dalaï-lama, il lui associa alors un résident Qing et une garnison. En 1792, il émit un décret en 29 points qui resserrait le contrôle chinois sur le Tibet. La monnaie tibétaine jusqu'alors produite au Népal fut désormais produite en Chine.
Viêt Nam
Au Viêt Nam, les choses tournèrent mal. En 1787, le dernier roi de la dynastie Lê avait été contraint de fuir Thăng Long (aujourd'hui Hanoï) devant les Tây Sơn. Il demanda de l'aide à la Chine pour restaurer son trône. Qianlong envoya une armée contre les Tay Son : elle prit Thanglong en 1788 mais fut vaincue durant le Tet de l'année suivante à la bataille de Đống Đa. La Chine se replia et n'intervint plus au Viêt Nam durant les 90 années suivantes.
Bien que ces guerres eussent en général été des succès, ceux-ci ne furent pas écrasants : l'armée déclina et eut fort à faire avec plusieurs ennemis. La soumission du Xinjiang a demandé de deux à trois années, au prix de pertes importantes. La guerre en Dzoungarie causa de lourdes pertes aux deux belligérants.
La fin des guerres se traduisit par un affaiblissement de l'armée. Sa discipline se relâcha et ses conditions de vie devinrent plus clémentes, ce qui eut pour résultat son déclin rapide, responsable en grande partie de l'échec militaire contre la secte du lotus blanc à la fin du règne de Qianlong[8].
- Jarre et vase en porcelaine datant de la période de Qianlong. Musée Calouste-Gulbenkian, Lisbonne.
Ambassades occidentales
En 1765, Qianlong passa à Louis XV la commande exceptionnelle d'une série de seize estampes de grand format, connue sous le nom de Batailles de l’empereur de Chine[9], sur une campagne menée de 1755 à 1759 en Asie centrale. Leur réalisation fut dirigée par Charles-Nicolas Cochin fils, à partir, entre autres, de dessins des jésuites français Giuseppe Castiglione et de Jean-Denis Attiret et d'après les peintures sur papier d'An Deyi. Les gravures furent livrées avec les plaques de cuivre ainsi que les outils d'impression nécessaires. Un tirage de cette série est entré au département des arts graphiques du Louvre avec la collection d'Edmond de Rothschild[10].
En 1793, une ambassade britannique conduite par Lord Macartney aborde au port de Tianjin. Elle est reçue à Chengde où l'empereur résidait. Les demandes d'ouverture de l'empire au commerce avec la Grande-Bretagne et d'installation d'une légation permanente à Pékin sont refusées. Cet échec est le point de départ du conflit entre la Chine et les États européens, qui culminera dans les guerres de l'opium[11].
En 1794, la Hollande envoya une ambassade, dirigée par Isaac Titzing et André Éverard van Braam Houckgeest, financée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à Canton. L'ambassade alla de Canton à Pékin par voie de terre. Les ambassadeurs furent reçus à Pékin au milieu des délégations ordinaires de vassaux de l'empire et n'obtinrent rien, pas même la possibilité de discuter les demandes d'ouverture commerciale qu'ils étaient venus présenter[12].
Famille
L'empereur Qianlong eut au total quarante-quatre épouses, toutes avec des rangs divers. Ci-dessous seules sont nommées les impératrices et les concubines avec qui l'empereur eut des enfants :
- Impératrice Xiaoxianchun (en) (孝贤, 1712–1748) : 4 enfants
- Impératrice Ulanara (繼皇后, 1718–1766), tombée en disgrâce : 3 enfants
- Impératrice Xiaoyichun (孝仪纯, 1727–1775) : 6 enfants, dont le prince Yongyan (= empereur Jiaqing)
- Épouse impériale Zhe Min (哲悯, ? –1735) : 2 enfants
- Épouse imperiale Shu Jia (淑嘉, ? –1755) : 4 enfants
- Épouse impériale Chun Hui (en) (纯慧, 1713–1760) : 3 enfants
- Épouse Xin (en) 忻, ? –1765) : 2 enfants
- Épouse Yu (愉, 1714–1792) : 1 enfant
- Concubine Shu (en) (舒, 1728–1777) : 1 enfant
- Concubine Dun (en) (惇, 1745–1806) : 1 enfant
- Iparhan, surnommée Xiang Fei c'est-à-dire la concubine parfumée, la seule concubine ouïghoure de Qianlong.
L'empereur eut une relation privilégiée avec sa première épouse, l'impératrice Xiao Xian. Ils furent mariés pendant seize ans, mais l'impératrice décéda brusquement en 1748. L'empereur, malgré ses quarante autres épouses, ne put jamais surmonter totalement cette disparition tragique. Néanmoins, il eut au total 17 fils et 10 filles dont la moitié atteignit l'âge adulte.
Voir aussi
- Mission jésuite en Chine
- Joseph-Marie Amiot
- Cox ou la course du temps, roman (2016) de Christoph Ransmayr
- Siku Quanshu, la compilation encyclopédique des livres chinois
Bibliographie
- Histoire générale de la Chine, Henri Cordier, 1920, Tome 3, archive BNF Chapitre sur Qianlong
Notes et références
- Son règne de 61 ans est le plus long de l'histoire chinoise après celui de son grand-père Kangxi 康熙. Par égard pour la mémoire de celui-ci, il transmit son titre avant sa mort.
- Notons cependant que ce travail d'inventaire se double d'une censure ; le Siku Jinshu (四库禁书 / 四庫禁書, ) est le catalogue de tous les livres interdits par l'empereur Qianlong.
- Auteur, entre autres choses, d'un ouvrage sur l'histoire de la dynastie Ming, traduit en français par l'abbé Delamarre
- Michele Fontana (trad. de l'italien), Mateeo Ricci, 1552-1610, un jésuite à la cour de Ming, Paris, Salvator, , 456 p. (ISBN 978-2-7067-0719-3), p. 442 et suiv.
- In the Eye of Power, Michael Edmund Clarke, see references p. 37.
- (fr) Tibet sur Larousse.fr
- (en) Great Events from History: The 18th Century - China Consolidates Control over Tibet « Copie archivée » (version du 8 février 2013 sur l'Internet Archive) sur salempress.com
- Voir page 280 in The Encyclopedia of World History: Ancient, Medieval and Modern, Peter N. Stearns & William Leonard Langer, Houghton Mifflin Harcourt, 2001.
- Les Batailles de l'empereur de Chine - Quand l'empereur Qianlong adressait ses commandes d'estampes à Louis XV, exposition de février-mai 2009, musée du Louvre.
- Les Batailles de l’Empereur de Chine. La gloire de Qianlong célébrée par Louis XV, une commande royale d’estampes par Pascal Torres-Guardiola, coédition Musée du Louvre / Le Passage, 2009
- L'empire immobile ou le choc des mondes, Alain Peyrefitte, Fayard 1989, (ISBN 2-213-02430-8).
- Voyage de l'ambassade de la Compagnie des Indes orientales hollandaises, 1797, citée dans Le voyage en Chine, Bouquins Robert Laffont, 1992.
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- (en) Grove Art Online
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