Prix Michel-Dentan

Le prix a été créé en 1984, en mémoire de Michel Dentan (1926-1984), professeur de littérature, éditeur et critique lausannois. Il est devenu l'une des plus importantes récompenses littéraires de Suisse romande[1].

Le jury, composé de dix membres au maximum, désigne le livre qui s'impose par son originalité, sa force d'écriture, son pouvoir de fascination et le bonheur de lecture qu'il procure[2].

• 2021 : Bruno Pellegrino pour Dans la ville provisoire, Zoé, 2021
• 2020 : Pascal Janovjak pour Le Zoo de Rome, Actes Sud, 2019
• 2019 : Rinny Gremaud pour Un monde en toc, Seuil, 2018
• 2018: Jean François Billeter pour Une autre Aurélia et Une Rencontre à Pékin, Allia, 2017
• 2017: Claude Tabarini pour Rue des Gares et autres lieux rêvés, Editions Héros-Limite, Genève, 2016
• 2016 : David Bosc pour Mourir et puis sauter sur son cheval, Lagrasse, Verdier, 2016
• 2015 : Antoinette Rychner pour Le Prix, Paris, Buchet Chastel, coll. « Qui vive », 2015
• 2014 : Philippe Rahmy pour Béton armé. Shanghai au corps à corps, Paris, La Table Ronde, 2013
• 2013 : Jean-Pierre Rochat pour L'Écrivain suisse allemand, Genève, éditions d’Autre Part, 2012
• 2012 : non décerné
• 2011 : Douna Loup, pour L'Embrasure, Paris, Mercure de France, 2010 ; Alexandre Friederich, pour Ogrorog, Meyrin, éditions des sauvages, 2011
• 2010 : Noëlle Revaz, pour Efina, Paris, Gallimard, 2009
• 2009 : Jean-Bernard Vuillème, pour Pléthore ressuscité, Neuchâtel, Éditions de la Nouvelle Revue neuchâteloise, 2008
• 2008 : deux lauréats, par décision du jury
  • Ghislaine Dunant, pour Un effondrement, Paris, Grasset, 2007,
  • Jean-François Haas, pour Dans la gueule de la baleine guerre, Paris, Seuil, 2007.
• 2007 : Catherine Safonoff, Autour de ma mère, Genève, Zoé, 2007
• 2006 : Anne-Lou Steininger, Les Contes des jours volés, Bernard Campiche éditeur, 2006, (ISBN 2-88241-158-8)
• 2005 : Jean-Luc Benoziglio, Louis Capet, suite et fin, Seuil, 2005.
• 2004 : Jean-Michel Olivier, pour L'Enfant secret, Lausanne, L'Âge d'homme, 2004.
• 2003 : Michel Layaz, pour Les larmes de ma mère, Genève, Zoé, 2003.
• 2002 : Étienne Barilier, pour L'Énigme, Genève, Zoé, 2001.
• 2001 : Jean-Jacques Langendorf, pour La nuit tombe, Dieu regarde, Genève, Zoé, 2000.
• 2000 : Frédérik Pajak, pour L'Immense Solitude : Avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, orphelins sous le ciel de Turin, Paris, Presses Universitaires de France, 1999.
• 1999 : Claude Darbellay, pour Les Prétendants, Zoé, 1998.
• 1998 : Daniel Maggetti, pour Chambre 112, L'Aire, 1997.
• 1997 : Claudine Roulet, pour Rien qu'une écaille, Sierre, Monographic, 1996.
• 1996 : deux lauréats, par décision du jury
  • Ivan Farron, pour Un après-midi avec Wackernagel, Genève, Zoé, 1995,
  • Pascale Kramer, pour Manu, Paris, Calmann-Lévy, 1995.
• 1995 : Élisabeth Horem, pour Le Ring, Yvonand, Bernard Campiche, 1994.
• 1994 : Daniel de Roulet, pour Virtuellement vôtre, Dole (F) / Saint-Imier (CH), Canevas Éditeur, 1993.
• 1993 : Yves Laplace, pour On, Paris, Seuil, 1992.
• 1992 : Silvia Ricci-Lempen, pour Un homme tragique, Lausanne, L'Aire, 1991.
• 1991 : Jean Pache, pour La straniera, Genève, Zoé, 1990.
• 1990 : François Debluë, pour Troubles fêtes, Lausanne, L'Âge d'homme, 1989.
• 1989 : Rose-Marie Pagnard, pour La Période Fernandez, Arles, Actes Sud, 1988, et Sans eux la vie serait un désert, Lausanne, L'Aire, 1988.
• 1988 : Marie-Claire Dewarrat, pour Carême, Lausanne, L'Aire, 1987.
• 1987 : Claude Delarue, pour La Mosaïque, Paris, Seuil, 1986.
• 1985 : Jean-Marc Lovay, pour Le Convoi du colonel Fürst, Genève, Zoé, 1985.
• 1984 : Jacqueline Tanner, pour La Maryssée, Lausanne, L'Aire, 1984.

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