Pommeréval

Pommeréval est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pommeréval

L'église Saint-Nicolas.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC Communauté Bray-Eawy
Maire
Mandat
Sophie Tourneur
2020-2026
Code postal 76680
Code commune 76506
Démographie
Gentilé Les Pommerévalais
Population
municipale
475 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 14″ nord, 1° 18′ 53″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 213 m
Superficie 7,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neufchâtel-en-Bray
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Pommeréval
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Pommeréval
Géolocalisation sur la carte : France
Pommeréval
Géolocalisation sur la carte : France
Pommeréval

    Géographie

    Localisation

    Pommeréval est une commune rurale et forestière du Pays de Bray, dont le sud du territoire constitue une partie de la Forêt d'Eawy[1].

    Elle est desservie par le tracé initial de l'ex-RN 15 (actuelle RD 915) et est située à 27 km au sud-est de Dieppe et de la Manche, à 37 km au nord-est de Rouen et à 72 km au sud-ouest d'Amiens.

    Communes limitrophes

    Mesnil-Follemprise
    Ardouval N Fresles
    O    Pommeréval    E
    S
    Ventes-Saint-Rémy

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 862 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Pommeréval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), prairies (18,6 %), terres arables (16,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones urbanisées (4,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Pommereval entre 1248 et 1275; Apud Pomereval en 1248; de Pomerval en 1260; Fief de Pommerval entre 1521 et 1543[22]; Pommereval en 1337; Poumiereval en 1431 (Longnon); Pommerval en 1433; Pommereval entre 1460 et 1501; Ecclesia parrochia Sancti Nicolai de Pommereval en 1646; Pommereval en 1648; Pommeraival en 1704 (Pouillé); Saint Nicolas de Pommerval (ou Pommereval) en 1716[23]; Garde de Pommereval en forêt d'Eavy en 1732[24] et en 1757[25]; Pommereval en 1715 (Frémont)[26].

    De la langue d'oïl pommeraie et val, ce qui peut signifier : « pommeraie de la vallée » comme : « vallée de la pommeraie »[27].

    Histoire

    Des monnaies et tuiles romaines ont été retrouvées sur le territoire communal[28].

    Seconde Guerre mondiale

    L'armée allemande a aménagé une piste de lancement de V1 au site du Val-Ygot, située au hameau le haut de Fresles, au sud de Pommeréval. Elle a été bombardée par l'aviation alliée, notamment le [29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Bellencombre[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Cropus est désormais rattaché au canton de Neufchâtel-en-Bray.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Bosc d'Eawy, créée en 2002.

    Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercommunalité a été supprimée et ses communes intégrées dans les intercommunalités voisines.

    C'est ainsi que Pommeréval est membre depuis le de la communauté Bray-Eawy.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1902 1903 M. Godouët    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 mars 2008 Roland Quemin[31]   Artisan boucher
    Meilleur ouvrier de France
    mars 2008 En cours
    (au 6 mars 2020)
    Sophie de Paulis Tourneur   rédactrice territoriale
    Réélue pour le mandat 202020-2026 [32],[33]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2018, la commune comptait 475 habitants[Note 7], en augmentation de 12,83 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    217641367576617604579547546
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    481520539500512489446429412
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403379355306321314294341347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    323271224243288289332390432
    2018 - - - - - - - -
    475--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte un monument historique : l'église Saint-Nicolas, édifiée au XVIe siècle, inscrite par arrêté du [37].

    Personnalités liées à la commune

    http://herve.laine-bucaille.pagesperso-orange.fr/noblesse/B/bourgoise_5073.htm

    Antoine Bourgoise, seigneur de Pommeréval, verdier de la forêt d'Eawy, au XVIe siècle. Inhumé dans le choeur de l'église sous une plate-tombe en carreaux émaillés, typique du Pays de Bray.

    Plusieurs de ses descendants furent également verdiers de la forêt d'Eawy. Leur manoir, devenu habitation privée, est situé à côté de l'église.

    [réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Pommeréval », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Stéphanie Petit, « Seine-Maritime : la forêt d’Eawy, le poumon vert du pays de Bray : Pour l’Office national des forêts, l’heure est au reboisement. Si l’entretien de la forêt passe par les coupes, le reboisement est un passage obligé pour l’organisme. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Buchy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Pommeréval et Buchy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Buchy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Pommeréval et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Archives de Seine-Maritime 20 H.
    23. Archives de Seine-Maritime G. 1500, 3269, 9491, 1517, 740.
    24. Archives de Seine-Maritime B Fds des Maitrises.
    25. Archives de Seine-Maritime C. 2946.
    26. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 788.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Droz, , p. 1328.
    28. Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 11, lire en ligne sur Gallica.
    29. Thierry Chion, « La fille d’un aviateur anglais abattu en 1944 revient sur les traces de son père, en Seine-Maritime : Jan Osborne était dans le Pays de Bray, afin de visiter les lieux où son père, aviateur dont l'avion a été descendu par les Allemands en 1944, a été caché jusqu'à la Libération », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. « Roland Quemin, parcours d'un professionnel : Pommeréval. Un invité à la Société des meilleurs ouvriers de France », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Sa troisième épreuve passée avec succès à Paris, en 1952, Roland Quemin devient un des meilleurs ouvriers de France. Homme d'engagement, Roland Quemin sera élu conseiller municipal en 1959, puis maire en 1965. Après avoir occupé ce poste pendant quarante-trois ans, aujourd'hui, il remplit la fonction de premier adjoint ».
    32. Stéphanie Petit, « Municipales 2020 : Sophie Tourneur brigue un nouveau mandat à Pommeréval : Trois nouveaux candidats rejoignent la liste de la maire sortante, Sophie Tourneur. L'équipe souhaite mener à bien la sécurisation du centre bourg. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    33. « Pommeréval : Sophie Tourneur est élue maire pour un troisième mandat : Elue mardi 26 mai 2020 à huis clos, Sophie Tourneur entame un troisième mandat de maire. La priorité est donnée à la défense incendie », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Notice no PA76000081, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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