Pōmare IV

Pōmare IV, Pomaré la Grande ou encore La reine aux beaux yeux, née ‘Aimata, le à Tahiti et morte le à Papeete (Tahiti), est reine de Tahiti, de Moorea et dépendances de 1827 à 1877, d'abord sous l'influence des missionnaires britanniques, puis sous le protectorat français. Seule reine régnante de Tahiti, elle appartenait à la dynastie tahitienne des Pomare et régna pendant 50 ans, le plus long règne de toute l'histoire de l'île.

Pōmare IV

La reine Pōmare IV par Paul-Émile Miot (1870).
Titre
Reine de Tahiti et dépendances

(50 ans, 8 mois et 9 jours)
Couronnement
Gouverneur Jacques-Antoine Moerenhout
Armand Joseph Bruat
Louis Adolphe Bonard
Théogène François Page
Eugène du Bouzet
Jean-Marie Saisset
Louis Eugène Gaultier de La Richerie
Émile de La Roncière
Octave Gilbert-Pierre
Antoine-Léonce Michaux
Premier ministre George Pritchard
Prédécesseur Pōmare III
Successeur Pōmare V
Princesse héritière de Tahiti

(5 ans, 1 mois et 1 jour)
Prédécesseur Teriʻitaria Pomare
Successeur Ari'iaue Pomare
Biographie
Titre complet Reine de Tahiti
Reine de Moorea
Reine de Tetiaroa
Reine de Mehetia
Dynastie Pōmare
Nom de naissance ʻAimata Pōmare
Date de naissance
Lieu de naissance Pare, Tahiti ( Royaume de Tahiti)
Date de décès
Lieu de décès Papeete ( Royaume de Tahiti)
Nature du décès Anévrisme
Sépulture Cimetière Royal,
Papa’oa, Arue
Nationalité Tahitiens
Père Pōmare II
Mère Princesse Teriitaria Tamatoa
Conjoint Tapoa II
Ariʻifaaite
Enfants Prince Henri Pomare
Prince Ari'iaue Pomare
Prince Teriʻi Taria Teratane Pomare
Princesse Maeva Pomare
Princesse Victoria Pomare
Prince Tamatoa Pomare
Prince Punuariʻi Teriʻitapunui Pomare
Prince Teriʻitua Tuavira Joinville Pomare
Héritier Prince Ari'iaue Pomare
Prince Teriʻi Taria Teratane
Religion Protestantisme


Monarques de Tahiti

Elle lutta en vain contre l'intervention française, écrivant au roi Louis-Philippe Ier de France et à la reine Victoria, demandant en vain une intervention britannique et s'exilant à Raʻiatea en signe de protestation[1]. Ce qui suivit fut la sanglante guerre franco-tahitienne qui dura de 1843 à 1847, impliquant tous les autres royaumes voisins de Tahiti[2]. Les Tahitiens ont subi de nombreuses pertes, mais les pertes françaises ont également été importantes. Bien que les Britanniques n'aient jamais assisté les Tahitiens, ils ont activement condamné la France et la guerre a presque éclaté entre les deux puissances du Pacifique. Ces conflits se sont soldés par la défaite des forces tahitiennes au fort de Fatahua[3]. Les Français ont été victorieux, mais ils n'ont pas pu annexer l'île à cause de la pression diplomatique de la Grande-Bretagne. Tahiti et Moorea ont donc continué à être dirigés par les Pomare sous le protectorat français. Une clause du règlement de guerre stipulait que les alliés de la reine Pōmare, c'est-à-dire les royaumes de Huahine, Raʻiatea et de Bora-Bora seraient autorisés à rester indépendants[4]. Le protectorat français est confirmé en 1847 par la convention franco-anglaise de Jarnac.

Pōmare IV finit par céder et gouverne sous l’administration française de 1847 jusqu'à sa mort. La reine est enterré dans le mausolée royal, Papa’oa, Arue. Son fils, Pōmare V, lui succéda comme roi de Tahiti en 1877.

Biographie

Jeunesse et accession

Gravure de la jeune princesse Aimata avant son accession au trône.

Nommée Aimata à la naissance, elle est la fille de Pōmare II, roi de Tahiti et de la princesse Teriitaria Tamatoa, fille de Tamatoa III, roi de Raiatea.

Son nom de naissance, ʻAimata signifie : « mangeur d'œil », d'après une ancienne coutume qui voulait que le souverain « mange », figurément parlant, l'œil de son ennemi vaincu.

Son nom polynésien complet, en tant que reine, est ʻAimata Pōmare IV Vahine-o-Punuateraʻitua.

Lorsque le [5] Pōmare II meurt, son fils Pomare III n’a qu’un an. Son oncle et les religieux assurent alors la régence, jusqu’au 21 mai 1824[5], date à laquelle les missionnaires procèdent à son couronnement, cérémonie inédite à Tahiti. Profitant de la faiblesse des Pomare, les chefs locaux récupèrent une partie de leur pouvoir et prennent le titre héréditaire de Tavana (issu de l’anglais governor). Les missionnaires en profitent aussi pour modifier l’organisation des pouvoirs, et rapprocher la monarchie royale tahitienne d’une monarchie constitutionnelle plus proche du modèle anglais. Ils créent ainsi l’assemblée législative tahitienne qui siège pour la première fois le 23 février 1824[5].

Deux grandes mesures marquent son règne, placé sous la protection des pasteurs britanniques[6] : l'interdiction des cultes traditionnels ; l'institution du Code Pomare, dans lequel se mélangent la Bible, les lois anglaises et certaines coutumes tahitiennes. Les Tahitiens deviennent à leur tour protestants.

En 1827, le jeune Pomare III meurt subitement[7]. Sa demi-sœur, 'Aimata, âgée de 13 ans, unique enfant survivant du roi Pōmare II, lui succède et prend le titre de Pomare IV[8].

Les débuts du règne : l'influence britannique

Portrait de la reine de Tahiti par Sébastien Charles Giraud.

Dans les premières années, elle semble avoir voulu s'écarter de la religion protestante, devenue officielle sous le règne de son père, en favorisant un culte local, la secte des Mamaia[9], mais les missionnaires britanniques, s'appuyant sur les autres chefs tahitiens l'obligent à revenir sous leur influence. Les arii chrétiens lui imposent leur contrôle. Durant cette période, la baie de Papeete, lieu d'implantation d'une mission en 1818, devient le mouillage principal de l'île ; une agglomération active s'y développe. La résidence des Pomare reste d'abord à Arue, puis à Tarahoi.

Dans les années 1830, un rôle essentiel est joué par le pasteur George Pritchard, son principal conseiller, qui tente de l’intéresser aux affaires du royaume. Mais l’autorité de la reine, bien moins charismatique que son père, est contestée par les chefs locaux, qui ont reconquis une part importante de leurs prérogatives depuis la mort de Pōmare II. Le pouvoir des Pōmare est devenu plus symbolique que réel, et à plusieurs reprises la reine Pōmare, protestante et anglophile, demande en vain le protectorat de l’Angleterre[10]. Pritchard suggéra en 1839 à Palmerston de faire de Tahiti un protectorat britannique, mais celui-ci refusa[11].

En novembre 1835, Charles Darwin visite Tahiti, à bord du HMS Beagle (capitaine Robert FitzRoy). En 1842, l'Expédition Wilkes, United States Exploring Expedition visite la Polynésie ; Charles Wilkes, James Dwight Dana et Alfred Thomas Agate (en) fournissent des informations précieuses sur leurs observations.

En 1834, une mission catholique française (ordre des Pères de Picpus) s'implante aux îles Gambier ; elle est refoulée de Tahiti. Or, c'est l'époque où se développe une politique française dans le Pacifique, dans le but de limiter l'extension de la domination britannique, installée en Australie et qui prend le contrôle de la Nouvelle-Zélande en 1840.

En 1838, la reine refuse l'accès de l'île à des missionnaires catholiques membres de l'ordre de Picpus, les pères Caret et Laval. Cette décision est l'occasion pour la France d'intervenir dans les affaires tahitiennes.

En réaction, la France envoie l’amiral Abel Aubert du Petit-Thouars pour obtenir réparation. Une fois sa mission accomplie, l’amiral Du Petit-Thouars se dirige vers les îles Marquises, qu’il annexe en 1842 sur les conseils du consul français Jacques-Antoine Moerenhout. En août de cette même année, Du Petit-Thouars revient faire escale à Tahiti. Il s’allie alors avec des chefs de l'île hostiles aux Pomare et favorables à un protectorat français. Il leur fait signer une demande de protectorat en l’absence de leur reine, avant d’obliger cette dernière à ratifier le traité de protectorat[12].

La guerre franco-tahitienne

La reine Pomaré IV lors de l'arrivée des français (1845).

Dans le cadre de ce traité, la France reconnaît la souveraineté de l’État Tahitien. La reine est responsable des affaires intérieures, tandis que la France dirige les relations extérieures, et assure la défense et le maintien de l’ordre[13]. Avec la signature du traité de protectorat débute une lutte d’influence entre les protestants anglais et les représentants français, qui déclenche une crise diplomatique franco-anglaise dite « affaire Pritchard ».

En effet, dès 1843, le conseiller protestant de la reine, le pasteur Pritchard, convainc celle-ci d’arborer le drapeau tahitien à la place du drapeau du protectorat. En représailles, l’amiral Du Petit-Thouars déclare l’annexion du royaume le 6 novembre 1843 et y installe le gouverneur Armand Joseph Bruat comme chef de la nouvelle colonie[14]. L’annexion déclenche alors l’exil de la reine en 1844, se réfugiant d'abord sur un navire anglais, le Basilisk, puis à Raiatea aux îles Sous-le-Vent. Dès lors, elle refuse toute négociation pendant la guerre franco-tahitienne qui se déroula de 1844 à 1846, entre les troupes françaises et rebelles tahitiens anglophiles.

Prise du fort de Fautahua à Tahiti, par Sébastien Charles Giraud, 1857

Durant le conflit, un groupe de rebelles se réfugie dans le fort de la Fautaua, sur les hauteurs de Pirae. Ils ont été chassés de la vallée par les troupes de Bruat envoyées par la Monarchie de Juillet pour réprimer l'insurrection[15].

En avril 1844, la résistance tahitienne s'amplifie et le gouverneur Bruat décide de contre-attaquer massivement en envoyant à Mahaena l'ensemble de ses troupes. C'est lors de ces combats que le lieutenant Nansouty trouva la mort[16]. La guerre se termine le 17 décembre 1846 à la prise de Fatahua par les troupes Françaises.

La guerre se termine en décembre 1846 avec la victoire des Français. Dès lors, Pomare IV peut revenir à Papeete le 9 février 1847 et reprendre place sur le trône en acceptant le protectorat confirmé par la convention franco-anglaise de Jarnac. Ce dernier réduit considérablement ses pouvoirs au profit de ceux du commissaire[14].

L'« affaire Pritchard » amena Londres à exiger de Louis-Philippe Ier des excuses, le retour au statut de protectorat et le versement d'une indemnité au pasteur Pritchard pour la spoliation de ses biens

Le protectorat français

Photographie de la reine Pōmare IV vers 1870, par Paul-Émile Miot.

Ce nouveau statut accorde à la reine le pouvoir exécutif mais elle doit partager la plupart des fonctions importantes avec le représentant de la France, alors désigné comme Commissaire (royal, puis impérial) : convocation de l’assemblée législative, nomination des chefs et des juges de district, promulgation des lois. Toutes les forces armées et les corps de police étaient placés sous les ordres du commissaire. Elle règne donc sous le contrôle de l'administration française de 1847 à 1877.

Le protectorat concerne alors les îles du Vent, les îles Tuamotu et les îles Tubuai et Raivavae dans les Australes. En revanche les îles Sous-le-Vent ont été explicitement exclues du protectorat. Les îles Gambier sont formellement indépendantes, mais sont gouvernées sous le contrôle des missionnaires de l'ordre des Pères de Picpus.

Drapeau du royaume de Tahiti sous le protectorat français (1844-1880)

L'expression d’« Établissements français de l’Océanie » (EFO) commence à apparaître dans les textes officiels en 1843[17]. La direction du protectorat est assurée par un Commissaire[18] (police des étrangers, affaires extérieures, armée) secondé par des administrateurs : l'Ordonnateur (finances), le Secrétaire général ou Directeur de l'Intérieur (affaires indigènes) et les responsables de secteur (royaume de Tahiti, îles Marquises et, de 1853 à 1860, Nouvelle-Calédonie). À partir du 28 juin 1860, selon une instruction du ministre de la Marine et des Colonies, l'organisation prévue pour la Guyane par les ordonnances du 27 août 1828 et du 22 août 1833 est déclarée applicable aux Établissements français de l'Océanie[19].

La reine est responsable des affaires intérieures, mais ses décisions doivent être acceptées par le gouverneur. L'administration tahitienne comporte, en dehors de la cour royale, des mutoi (agents de police) et des toohitu (juges des affaires foncières). Dans les îles, les chefs héréditaires de districts (tavana) sont d'abord maintenus, puis remplacés quelques années plus tard par des Conseils de districts.

Les Français règnent désormais en maîtres sur le royaume de Tahiti. En 1863, ils mettent fin à l’influence britannique en remplaçant les missions protestantes britanniques par la Société des missions évangéliques de Paris.

En 1865 a lieu l'introduction du premier groupe de travailleurs chinois, en provenance du Guangdong (province de Canton), à la demande d'un planteur de Tahiti, William Stewart, pour une plantation de coton. Son entreprise ayant fait faillite en 1873, certains travailleurs chinois rentrent dans leur pays, mais un groupe important reste sur l'île.

En 1866 sont créés les conseils de districts, élus, qui se voient attribuer les pouvoirs des chefs traditionnels héréditaires (tavana). Dans le contexte de l'assimilation républicaine, ces conseils essaient malgré tout de protéger le mode de vie traditionnel des populations locales. Mais de façon générale, la société traditionnelle tahitienne subit une crise durable, les structures sociales anciennes ayant volé en éclats sous l’influence des missionnaires puis des républicains.

Décès et inhumation

Pomare IV meurt le 17 septembre 1877 d'une crise cardiaque après 50 ans de règne. La reine défunte est d'abord enterrée sous un mausolée à la pointe Outu'ai'ai (commune de Arue).

Son fils, Pomare V, lui succède alors sur le trône. Deux ans plus-tard, ce dernier finit par consentir à l'annexion du royaume par la République française en échange de conserver ses titres et les demeures de la famille royale et d’être fait officier de la Légion d’honneur.

Mariages et descendance

La reine et son époux le prince Ariʻifaaite.

Mariée en décembre 1822 à l'âge de 10 ans avec Tapoa, futur roi de Bora-Bora, elle en divorce en accédant à la royauté et épouse Ariʻifaaite, chef à Huahine, son cousin germain par sa mère, et avec qui elle donne naissance à :

  1. Un garçon (1833, décédé jeune) mort de dysenterie.
  2. Le prince Henri Pōmare (1835, décédé jeune) mort de dysenterie.
  3. Le prince Ariʻiaue Pōmare (1838-1855) : héritier présomptif de Pōmare IV, mais atteint de tuberculose, il décède à la veille de ses 18 ans.
  4. Le prince Teratane Pōmare (1839-1891) : Pōmare V, roi de Tahiti de 1877 à 1880.
  5. La princesse Teriʻimaevarua Pōmare (1841-1873) : Teriimaevarua II, reine de Bora-Bora.
  6. La princesse Victoria Pōmare (1844-1845) morte à l'âge d'un an.
  7. Le prince Tamatoa Pōmare (1842-1881) : Tamatoa V, roi de Raiatea.
  8. Le prince Punuariʻi Teriʻitapunui Pōmare (1846-1888).
  9. Le prince Teriʻitua Tuavira Joinville Pōmare (1847-1875).
  10. Tevahitua Pōmare (1850-1852) mort jeune.

Les enfants de la reine Pōmare IV et du prince Ariʻifaaite portent le prédicat d'altesse royale.

Iconographie

Outre la photographie illustrant cet article on connaît une gravure représentant Pomare IV. Cette illustration figure dans l'ouvrage de Duperrey, Voyage autour du monde exécuté par ordre du roi, sur la corvette de Sa Majesté, La Coquille..., atlas du volume Histoire du voyage. Planche no 13, avec la légende: Femmes de l’ile Taïti. (Iles de la Société) 1. Po-maré Vahiné, régente. 2. Téré-moémoé ; veuve de Po-maré II. Lejeune et Chazal delt. De l’Impre de Rémond. Ambroise Tardieu sculpt.

Titulature

Les titres qu'elle a porté au cours de son existence sont :

  • 1813-1815 : Son Altesse la princesse ʻAimata
  • 1815-1821 : Son Altesse royale la princesse ʻAimata Pōmare
  • 1821-1827 : Son Altesse royale la princesse héritière de Tahiti
  • 1827-1877 : Sa Majesté la reine de Tahiti et dépendances

Notes et références

  1. Patricia O'Brien "Think of Me as a Woman: Queen Pomare of Tahiti and Anglo-French Imperial Contest in the 1840s Pacific", Gender and History, Vol. 18 No. 1 April 2006: 108–129doi:10.1111/j.1468-0424.2006.00417.x
  2. La guerre franco-tahitienne (1844–1846). Histoire de l'Assemblée de la Polynésie française
  3. « Prise du fort de la Falchoda à la Fautaua », sur www.tahitiheritage.pf (consulté le )
  4. (en) Matt K. Matsuda, Empire of Love : Histories of France and the Pacific, Oxford/New York, Oxford University Press, , 91–112 p. (ISBN 0-19-516294-3, lire en ligne), « Society Islands: Tahitian Archives »
  5. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française : Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  6. Francis Cheung parle de théocratie.
  7. Royal Ark
  8. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française : Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  9. Secte des Mamaia : voir
  10. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française : Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  11. Chassaigne (2009), p. 32.
  12. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française: Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  13. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française: Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  14. Bernard Gille, Antoine Leca, « Histoire des institutions de l'Océanie française: Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna », L'Harmattan, 2009, (ISBN 978-2-296-09234-1)
  15. « Prise du fort de la Falchoda à la Fautaua », sur www.tahitiheritage.pf (consulté le )
  16. Dictionnaire illustré de la Polynésie, Christian Gleizal, 1988
  17. Loi du 23 juillet 1843 qui ouvre un crédit extraordinaire pour les dépenses des Établissements français de l'Océanie, dans Bulletin des lois du royaume de France, 2e semestre 1843, p. 117-121.
  18. Du Roi, de l'Empire, de la République, selon la période.
  19. Rapport au Président de la République de présentation de deux décrets relatifs aux Établissements français de l'Océanie, 28 décembre 1885, publié au Journal officiel de la République française du 11 janvier 1886, p. 169.

Annexes

Bibliographie

Bertrand de La Roncière, La reine Pomaré : Tahiti et l'Occident 1812-1877, Paris, L'Harmattan, décembre 2003, 558 p., relié {{ISBN| : 978-2-7475-5514-2}}

Articles connexes

Liens externes

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