Poisat
Poisat est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Michel Poisat pour l'homme politique.
Poisat | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Bustos 2020-2026 |
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Code postal | 38320 | ||||
Code commune | 38309 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poisatiers | ||||
Population municipale |
2 147 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 839 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 09′ 31″ nord, 5° 45′ 33″ est | ||||
Altitude | 250 m Min. 214 m Max. 724 m |
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Superficie | 2,56 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Martin-d'Hères | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-poisat.fr | ||||
Géographie
La commune, qui se développe à côté de la colline des Quatre-seigneurs et du plateau de Champagnier, est entourée des massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Taillefer.
Lieux-dits et écarts
- hameau le Bigot.
- hameau de Tavernolles : longtemps partagé entre Poisat et Brié-et-Angonnes, ce village est entièrement rattaché à cette dernière commune par décret du , représentant une perte de 121 hectares et de 139 habitants[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Poisat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[5] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,2 %), zones urbanisées (21,2 %), prairies (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Le nom de « Poysat » est cité dès le XVIe siècle[12]. Il désigne un endroit où l'on puise l'eau, du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine » et du diminutif en -at. Son sens s’est ensuite étendu au « trou creusé pour atteindre une nappe d’eau souterraine ».
Histoire
Le territoire sur lequel se trouve la commune de Poisat était un espace fréquemment inondé, marécageux et insalubre pendant des siècles. Le logo actuel de la commune réunit ces deux éléments historique : le puits et le roseau.
Le camp militaire du 4e de Génie installé au-dessus de Poisat depuis la fin du XIXe siècle, faisait partie du système de défense mis en place par le général Raymond Alphonse Séré de Rivières autour de Grenoble.
Ce camp pour l’entraînement des troupes fut abandonné après la seconde guerre mondiale après que des milliers de soldats y sont venus en manœuvres.
Poisat était auparavant un quartier de Saint-Martin-d'Hères.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 2 147 habitants[Note 3], en augmentation de 0,33 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
- École élémentaire Jean Mermoz, 18 rue Claude Debussy
- École maternelle Gérard Philipe, 3, place Gérard Philipe
Cultes
Le cimetière de Poisat est un des seuls du département à disposer d'un carré musulman depuis 1995[réf. nécessaire].
Économie
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[17].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Camille Teisseire, né en 1764, agent national de la Convention, liquoriste, poursuivit l'assèchement des marais débuté par son père[19],[20]
- Achille Chaper, gendre du précédent, préfet et maître de forges à Pinsot, demeura dans la commune à la fin de sa vie[21],[22].
Héraldique
Blason | D’or au puits de sable maçonné du champ mouvant de la pointe et du flanc senestre, adextré de filets en fasce symbolisant le marais sommé d’un roseau feuillé d’un pièce en barre mouvant du flanc dextre, le tout aussi de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- La Gazette des Briataux, commune de Brié-et-Angonnes - no 53, octobre 2012. Consulté le 2 mars 2018
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1098
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 385-386.
- Claude Muller, Grenoble : des rues et des hommes, Dardelet, .
- Pierre Barral, Les Périer dans l'Isère au XIXe siècle d'après leur correspondance familiale, Paris, P.U.F, .
- « Histoire de Poisat », sur Mairie de Poisat (consulté le ).
- Comité historique du centre-est, Cahiers d'histoire, , page 404.
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