Plan-de-Baix

Plan-de-Baix est une commune française du département de la Drôme.

Plan-de-Baix

Vue du village depuis le rocher du Vellan.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Daniel Cotton
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26240
Démographie
Gentilé Planarudolphiens[1],[2]
Population
municipale
148 hab. (2018 )
Densité 7,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 48″ nord, 5° 09′ 59″ est
Altitude Min. 349 m
Max. 1 093 m
Superficie 19,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Plan-de-Baix
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Plan-de-Baix
Géolocalisation sur la carte : France
Plan-de-Baix
Géolocalisation sur la carte : France
Plan-de-Baix

    Géographie

    La commune de Plan-de-Baix est à 20 km au nord-est de Crest et à 40 km de Valence.

    Relief et géologie

    Le rocher du Vellan.

    Sites particuliers[3] :

    • Col de Bacchus ;
    • Montagne du Vellan (1089 m) ;
    • Pas de Bacchus ;
    • Pas des Prés ;
    • Pas du Goret ;
    • Perimet (1020 m) ;
    • Plateau du Vellan ;
    • Rochers de Château Girard ;
    • Rochers de Dusi
    • Rochers de la Pipe ;
    • Rochers des Combes ;
    • Rochers du Vellan (972 m)

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :

    • la Gervanne
    • la Sépie
    • Ravin de Brudoux
    • Ravin de Chifflet
    • Ravin de Guentas
    • Ravin des Combes
    • Ravin du Grand Crot
    • Ruisseau de Combe Large
    • Ruisseau des Combes

    La Chute de la Druise[3] est une cascade de la Gervanne à la sortie des gorges d'Omblèze, haute de 72 mètres.

    La limite est de la commune est marquée par le ruisseau de Corbières, sous les ravines du Vellan, qui se déverse dans la Gervanne par la cascade de la Pissoire. Elle passe ensuite par la haute chute de la Druise pour finir en aval sous les ravines des Versannes peu après le château de Montrond.
    La limite ouest suit le ruisseau des Combes le long du plateau, du col de Bacchus jusqu'à Brudoux, puis le Rieussec jusqu'à Beaufort-sur-Gervanne[réf. nécessaire].

    La cascade de la pissoire, haute de 23 mètres, déverse les eaux du ruisseau de Corbières dans celle de la rivière de la Gervanne. Pissoire vient du mot pis : haute cascade tombant en pluie fine (en queue de comète)[4].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale 70 qui conduit à l'abbaye de Léoncel jusqu'à Saint-Jean-en-Royans.

    Urbanisme

    Typologie

    Plan-de-Baix est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    La commune est dite « hors attraction des villes »[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), prairies (21,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[3] :

    • Bergerie des Trois Fontaines
    • Bermont
    • Bouroul
    • Brudoux
    • Chabas
    • Château de Montrond
    • Chevalou
    • Chifflet
    • Combelarge
    • Combe Large
    • Croix du Vellan
    • Fonchet
    • Franier
    • Joseph
    • la Bâtie
    • la Blache
    • la Chau des Hombres
    • la Combe
    • la Coureyre
    • la Faurie
    • l'Anchâtra
    • Langila
    • Laubournel
    • le Baix
    • le Biallet
    • le Coutely
    • le Goret
    • le Moulin
    • le Riou
    • les Burles
    • les Combes
    • les Deux Eaux
    • les Girauds
    • les Grands Buis
    • les Lombards
    • les Massots
    • les Perriers
    • les Prés
    • les Rivières
    • les Rochas
    • les Versannes
    • les Vingt-Cinq
    • le Vialaret
    • Perrin
    • Poncet
    • Rachat
    • Rimon
    • Sauvand
    • Sauzy

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Baix est un lieu-dit attesté dès 1178 (voir ce nom)[12]. Ce lieu-dit est celui de l'ancien hameau castral du Vellan (cadastre).
    • la Bâtie est un hameau attesté dès 1332 (voir ce nom)[13].
    • les Chabats est un hameau attesté en 1653 : Chabaz (registres paroissiaux)[14].
    • les Perrins est un hameau attesté en 1590 : Les Perins (inventaire de la chambre des comptes)[14].

    Toponymie

    Attestations

    • 1178 : mention du lieu-dit Baix : Bais (cartulaire de Léoncel, 28)[12].
    • 1260 : mention du lieu-dit Baix : castrum de Bays (cartulaire de Léoncel, 194)[12].
    • 1260 : mention du mandement de Baix : mandamentum castri de Bays (cartulaire de Léoncel, 254)[12].
    • 1282 : mention du lieu-dit Baix : Bannum (archives de l'Isère, B 2659)[12].
    • 1286 : mention du lieu-dit Baix : de Banio (archives de la Drôme, E 1557)[12].
    • 1296 : mention de l'église du prieuré : ecclesia de Bays (visites de Cluny)[14].
    • 1300 : mention du mandement de Baix : mandamentum Baini (cartulaire de Léoncel, 291)[12].
    • 1328 : mention du lieu-dit Baix : Bays (choix de documents, 19)[12].
    • 1332 : mention du château : bastida de Bavio (Gall. christ., XVI, 130)[14].
    • 1332 : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Bavio in Diesio (Gall. christ., XVI, 130)[13].
    • 1332 : mention du mandement de La Bâtie : mandamentum de Bastida (Gall. christ., XVI, 130)[13].
    • XIVe siècle : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Banio (pouillé de Die)[13].
    • XIVe siècle : mention du lieu-dit Baix : Banium Larleti (pouillé de Die)[12].
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Banio Larlet (pouillé de Die)[14].
    • 1391 : mention du château : la Bastide de Baix en Dieys (choix de documents, 213)[14].
    • 1391 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Bays en Dieys (choix de documents, 213)[13].
    • 1395 : mention du lieu-dit Baix : Bays en la montagne (choix de documents, 43)[12].
    • 1421 : mention du lieu-dit Baix : Bays le relost (Duchesne, Comtes de Valentinois, 6)[12].
    • 1440 : mention du lieu-dit Baix : Banium in montibus (archives de la Drôme, E 219)[12].
    • 1441 : mention du lieu-dit Baix : Baix aux montaignes (archives de la Drôme, E 219)[12].
    • 1441 : mention du prieuré : le Prioré de Nostre Dame de Baix aux Montaignes (archives de la Drôme, E 2139)[14].
    • 1446 : mention du château : la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[14].
    • 1446 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Baix et la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[13].
    • 1449 : mention du prieuré : prioratus Bastide de Banio (pouillé hist.)[14].
    • 1483 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Bastide (terrier de Beaumont-lès-Valence)[14].
    • 1516 : planum Banii (rôle de décimes)[14].
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus Plani Banii(rôle de décimes)[14].
    • 1529 : lou Plain de Baiz (archives hosp. de Crest, B 11)[14].
    • 1548 : mention du château : le fort des Perrins (inventaire de la chambre des comptes)[14].
    • 1616 : le Plan de Bais (archives de la Drôme, E 2136)[14].
    • 1616 : mention du château : la Bastie de Plan de Bais (archives de la Drôme, E 2136)[14].
    • 1616 : mention du hameau de La Bâtie : la Bâtie de Baix aux Montagnes et la Bâtie de Plan-de-Baix (archives de la Drôme, E 2136)[13].
    • 1625 : mention du prieuré : prioratus Beate Marie de Banio in Montibus (pouillé gén.)[14].
    • 1660 : le Plain de Baix aux Montaignes (archives du château de Plan-de-Baix)[14].
    • 1668 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastye, paroisse de Baix (registres paroissiaux)[13].
    • 1670 : mention du château : le chasteau de la Bastie (archives du château de Plan-de-Baix)[14].
    • (non daté) : mention du château : château de Montrond (carte d'état-major)[14].
    • 1674 : Plan de Bays (archives du château de Plan-de-Baix)[14].
    • 1674 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastie près Bays (registres paroissiaux)[13].
    • 1891 : Plan-de-Baix, commune du canton de Crest-Nord[14].
    • 1891 : La Bâtie, hameau de la commune de Plan-de-Baix[13].
    • 1891 : Baix, lieu-dit, ruines de l'ancien château (commune de Plan-de-Baix)[12].

    Histoire

    Protohistoire

    Le Vercors était le domaine des Celtes de la tribu gauloise des Vertamocores.

    Vestiges d'un oppidum gaulois sur le plateau du Vellan[15].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Au Moyen Âge, un château-fort et un prieuré s'installent sur le Vellan. Les vestiges du château, de ses remparts et du fossé sont encore apparents[réf. nécessaire].

    La seigneurie : au point de vue féodal, le Plan-de-Baix était composé de deux terres ou seigneuries, Baix et la Bâtie-de-Baix[14] (ou la Bâtie-de-Poncet[15]) :

    • la seigneurie de Baix comprend les terres du Vellan et celles du plateau, du hameau de la Blâche jusqu'au village[réf. nécessaire] ;
    • la seigneurie de La Bâtie, dominante, comprend le nouveau château et les terres alentour, toujours identifiés sur le cadastre[réf. nécessaire].

    Les deux fiefs vont coexister :

    • Baix[12] :
      • Château dont le mandement comprenait toute la partie nord de la commune de Plan-de-Baix, jusqu'à l'église, et formait une terre ou seigneurie.
      • XIIe siècle : possession des Brion.
      • 1278 : la terre passe (par héritage) aux Suze.
      • Elle passe aux Baix (autre version : elle serait passée aux Baix en 1212[réf. nécessaire]).
      • 1289 : échangée avec les comtes de Valentinois contre la terre de Roche-sur-Grane (autre version : Lambert de Brion est condamné à s'en séparer en échange des terres de la Roche sur Grane[réf. nécessaire]).
      • 1419 : les comtes de Valentinois lèguent leurs terres au dauphin de France.
      • 1446 : la terre est cédée aux Caqueran.
      • 1537 : vendue (sous faculté de rachat) aux Bertrand.
      • 1548 : vendue (sous faculté de rachat) à Catherine de Cornilhan.
      • Passe aux Forest (autre version : 1579 : passe (par héritage) aux Forest[réf. nécessaire]).
      • Passe (par héritage) aux Du Puy de Villefranche (autre version : vers 1600[réf. nécessaire]).
      • Vendue aux Arbalestier (autre version : 1649 : acquise par Charles d'Arbalestier[réf. nécessaire]).
      • Passe (par héritage) aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs[réf. nécessaire]).
    • La Bâtie-de-Baix[13] :
      • Antérieurement au XVIIe siècle, ce hameau était le chef-lieu d'un mandement comprenant la partie orientale de la commune de Plan-de-Baix, lequel mandement formait une terre ou seigneurie du fief des évêques de Die.
      • XIIe siècle : possession des Raynaud.
      • 1341 : la terre passe aux Cornilhan (autre version : 1342 : acquise par Ponce de Cornilhan[réf. nécessaire]).
      • Vers 1550 : passe (par mariage) aux Eurre.
      • Vers 1600 : passe aux Alric (autre version : 1579 : passe (par héritage) à Charles de Cornillan des Alrics[réf. nécessaire]).
      • 1628 : acquise par les Arbalestier (autre version : 1628 : acquise par Charles d'Arbalestier[réf. nécessaire]).
      • Passe aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs[réf. nécessaire]).
    Histoire détaillée

    XIIe siècle : lors de la fondation de l'abbaye de Léoncel en 1137, des changements s'opèrent : le château du Vellan est vieillissant ; les terres hautes (du Chaffal jusqu'au col de Tourniol) sont cédées à l'abbaye. Sous l'autorité de Guigues de Baix, la seigneurie va se développer sur le plateau[16].

    XIIIe siècle : le château de Baix, tombé en déshérence, est déclaré ruiné. La chapelle Sainte-Agathe est délaissée. Les terres du Vellan sont mises en garenne. Une nouvelle fortification, La Bâtie (le château actuel) et une église romane, Notre-Dame de Baix, sont édifiées sur le plateau. Le village s'établit au pied du Vellan et prend le nom de Baix-aux-Montagnes[16].

    1446 : la seigneurie de Baix change de nom pour celui de Plan de Baix (Plateau des Sources). Ce nom apparait pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Léoncel[16]

    XVIe siècle : Plan de Baix et la Bâtie adoptent la réforme protestante sous l'égide de Catherine de Cornillan et de ses descendants. La cohabitation avec les catholiques est pacifique[réf. nécessaire].

    1649 : Charles d'Arbalestier (seigneur de Beaufort, Plan de Baix, La Bâtie, Gigors, Montclar, Mirabel, et aussi colonel et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes) intègre la seigneurie de La Bâtie dans celle de Plan de Baix. L'année suivante, il offre ce nouveau fief en dote à sa fille Esther à l'occasion de son mariage avec Denis de Montrond[réf. nécessaire].

    1745 : la famille de Montrond subit des persécutions au motif que Paul Alexandre de Montrond, seigneur de Plan-de-Baix, avait laissé se tenir un culte de l'église réformée au lieu-dit la grotte des protestants. La famille est condamnée et emprisonnée. Pendant leur incarcération la Bâtie est saccagée par les soldats de Louis XV[réf. nécessaire].

    Avant 1790, le Plan-de-Baix était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) dépendant de celui de Saint-Marcel-de-Sauzet, et dont les dîmes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[14].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, le Plan-de-Baix devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités le Cheylard, Eygluy, Gigors, Omblèze et le Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Nord[14].

    Pendant la période de la Terreur, l'ancien seigneur Paul Alexandre de Montrond est à nouveau arrêté, puis élargi après la chute de Robespierre[réf. nécessaire].

    XIXe siècle : l'appellation du village, Baix-aux-Montagnes est remplacée par le nom de l'ancienne seigneurie, Plan-de-Baix. La Bâtie prend l'appellation de Château de Montrond en mémoire du nom des derniers seigneurs du village après que ceux-ci l'aient cédé à un ingénieur des ponts et chaussées, Paul Aguitton[réf. nécessaire].

    1939-1945 : pendant la Seconde Guerre mondiale, la compagnie Morin a structuré puis fédéré le mouvement de résistance des gens du pays. Plan-de-Baix sera bombardée par l'aviation nazie en [réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Mairie

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2020). 
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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1792 Jean Lantheaume    
    1792 1797 Jean-Mathieu Drogue    
    1797 1800 Jean-Joseph Lombard    
    1800 1803 Jean-Louis Lantheaume    
    1803 1816 Paul Daniel Alexandre de Montrond    
    1816 1820 Jean-Pierre Mathieu    
    1820 1831 Claude Reynier    
    1832 1845 Pierre Vieux    
    1845 1851 Jean-Pierre Pascal    
    1851 1858 Jean-Jacques Mathieu    
    1858 1870 Louis Bouillane    
    1870 1871 Pierre Vieux    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire.
    1871 1874 Pierre Vieux   maire sortant
    1874 1876 Pierre Vieux   maire sortant
    1876
    (élection ?)
    1878 Paul Joubert    
    1878 1884 Paul Joubert   maire sortant
    1884 1888 Paul Joubert   maire sortant
    1888 1892 Paul Joubert   maire sortant
    1892 1896 Pierre Sauvan    
    1896 1900 Pierre Sauvan   maire sortant
    1900 1904 Augustave Sauvan    
    1904 1908 Augustave Sauvan   maire sortant
    1908 1912 Augustave Sauvan   maire sortant
    1912 1919 Augustave Sauvan   maire sortant
    1919 1925 Augustave Sauvan   maire sortant
    1925 1929 Augustave Sauvan   maire sortant
    1929 1935 Augustave Sauvan   maire sortant
    1935 1945 Augustave Sauvan   maire sortant
    1945 1947 Henri Pascal    
    1947 1953 Henri Pascal   maire sortant
    1953 1959 Germain Rey    
    1959 1965 Germain Rey   maire sortant
    1965 1971 Germain Rey   maire sortant
    1971 1971 Julien Bouchet    
    1971
    (élection ?)
    1977 Jean Pascal    
    1977 1982 Jean Pascal   maire sortant
    1982
    (élection ?)
    1983 Maurice Vieux    
    1983 1989 Maurice Vieux   maire sortant
    1989 1995 Anne-Marie Domergue    
    1995 2001 Anne-Marie Domergue   maire sortante
    2001 2008 Anne-Marie Domergue   maire sortante
    2008 2011 André Cannie    
    2011
    (élection ?)
    2014 Christophe Sarayotis    
    2014 2020 René Druguet    
    2020 En cours
    (au 13 décembre 2020)
    Daniel Cotton[17][source insuffisante] sans étiquette  

    Population et société

    Démographie

    En 2018 , la commune de Plan-de-Baix compte 148 habitants. À partir du XXIe siècle, le recensement réel des communes de moins de 10 000 habitants a lieu tous les cinq ans. Les chiffres antérieurs sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750507533446512481470488478
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451405405412394402372374320
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300322293249218208192198145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    123142125139123134143125145
    2018 - - - - - - - -
    148--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête communale : le dimanche avant le [15].
    • Fête patronale : le dimanches avant le [15].

    Loisirs

    • Pêche[15] ;
    • Randonnées : GR de Pays Grand Tour de la Gervanne.

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (ovins)[15].

    • Foires : les et [15].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Montrond.
    • L'église romane (XIIe siècle) : coupole sur trompes[15]. Elle est contemporaine du château. Elle a remplacé l'église Sainte-Agathe du Vellan. Son architecture a fortement évoluée au cours des siècles[réf. nécessaire].
    • Le château de Montrond possède deux tours à mâchicoulis[15]. Daté du XIIIe siècle, il possède aussi une magnifique porte d'entrée, de grandes fenêtres à meneaux, d'une terrasse crénelée, d'un balcon sur deux niveaux et d'élégantes poivrières d'angles. Le bâtiment a été restauré au XVIIIe siècle et remanié au XIXe siècle. C'est aujourd'hui une propriété privée. Il est actuellement caché sous de hautes futaies mais il est visible depuis le Vellan et la route d’Omblèze[réf. nécessaire].
    • Le temple protestant actuel est une reconstruction de 1853 de l'ancien temple édifié en 1611 à la mort d'Henri IV. C'était l'un des rares temples protestants ayant survécu à la destruction des lieux de cultes ordonnée par Louis XIV en 1685 lors de la révocation de l'édit de Nantes[réf. nécessaire].
    • L'école publique, bâtie en 1906, a été rénovée pour son centenaire en 2017[réf. nécessaire].
    • Calvaire[15].
    • La croix du Vellan, édifiée en 1903, était à l'origine en bois. L'actuelle croix, haute de 11 m, a été réalisée en 1934 par un artisan crestois en fer puddlé. Elle est le fruit d'une contribution collective, symbole de la fraternité entre les catholiques et les protestants de Plan-de-Baix[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    Nombreuses grottes dont[3] :

    • la Baume Noire[3].
    • la Grotte des Protestants[3] se situe au quartier du Rachat, à la base d'une paroi rocheuse, proche de l'ancien chemin de Beaufort à Plan-de-Baix. Son entrée a été en partie obturée par un amas de pierres[réf. nécessaire].
    • la Grotte des Sarrasins[3] (sous la proue du plateau du Vellan).

    La commune fait partie du parc naturel du Vercors[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Catherine de Cornillan (ca 1505-1579) : héritière de la Bâtie, elle va œuvrer pour développer et enraciner l'influence de sa descendance sur toutes les seigneuries qui s'étendaient de Plan-de-Baix jusqu'à Mirabel par alliances successives avec les Urre (Eurre), les Alric, les Forest, les Arbalestier et les Montrond[20] (page 57).
    • Charles des Alrics de Cornillan : il est le maître de camp du fameux baron des Adrets qui, avec ses bandes armées, dévaste couvents, église et villages catholiques. Par testament, il hérite de Catherine de Cornillan, la Bâtie de Baix à condition d'entretenir l'influence de la religion protestante sur ses terres[réf. nécessaire].
    • Ézéchiel d'Arbalesier, seigneur de Baix, il fait édifier le temple du village en 1611[réf. nécessaire].
    • Charles d'Arbalestier (1592-1684) : seigneur de Plan-de-Baix, Beaufort, Gigors, Montclar et Mirabel ; colonel au siège de Turin sous le règne de Louis XIII et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes sous le règne de Louis XIV.
    • Pierre Paul Alexandre de Montrond (1719-1804)[20] : dernier seigneur de Plan-de-Baix, conseiller du roi. Il est emprisonné à la Tour de Crest puis à Grenoble pour avoir laissé se tenir sur ses terres une assemblée de réformés. Il fut, paradoxe de l’histoire, nommé Major de la Tour de Crest et de la ville. En 1791, il est à nouveau emprisonné à Crest. Il sera élargi après la chute de Robespierre[réf. nécessaire].
    • Paul Daniel Alexandre de Montrond (1746-1816)[20] : maire de Plan-de-Baix, lieutenant des volontaires du Dauphiné. Il avait émigré un temps à la suite de l'arrestation de son père.
    • Henri Flour de Saint-Genis (1800-1869)[21] : archéologue, administrateur des domaines et cofondateur de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme. C'est un descendant des Montrond[réf. nécessaire].
    • Michel Wullschleger (né en 1931)[22] : historien, mémorialiste. Il est notamment cofondateur des Cahiers de l'Abbaye de Léoncel[23].

    Héraldique, logotype et devise

    Plan-de-Baix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • André Lacroix, Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, imprimerie Cheneviet et Chavet, 1867.
    • Ulysse Chevalier , Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel, imprimerie Bourron, 1869.
    • Justin Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, les noms de lieux anciens et modernes, impr. Nationale, 1891.
    • Jules Chevalier, Mémoires pour servir l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, imprimerie Picard, 1897.
    • André Lacroix -, A travers l'histoire des cantons de Crest et Châtillon, imprimerie Valentinoise, 1924.
    • Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, imprimerie valentinoise, 1913-1926.
    • Thérèse Sclafert, Le Haut-Dauphiné au Moyen-âge, Recueil Sirey, 1926.
    • Maurice Peyrard, dans Etudes Drômoises, 1960.
    • Jacques Mouriquand, dans La Gazette de la Gervanne, 1972.
    • Alain Morel, L'évolution récente de trois communes du Vercors occidental : Léoncel, Le Chaffal et Plan-de-Baix, dans la Revue de géographie alpine, tome 62 no 3. p. 293-314, 1974.
    • Michel Wullschleger, dans Les cahiers de l'Abbaye de Léoncel, 1984.
    • Michel Wullschleger, Léoncel, une abbaye cistercienne en Vercors, broché, 1991.
    • Michel Wullschleger, Le Vercors, forteresse ouverte, éd. Dauphiné Libéré, 2012.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. https://fr.wiktionary.org/wiki/Planarudolphien#fr
    2. http://code.postal.fr/code-postal-26333.html
    3. https://www.geoportail.gouv.fr/
    4. Robert Luft, Vocabulaire et Toponymie des pays de montagne
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 16 (Baix).
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 23 (La Bâtie).
    14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 276 (Plan-de-Baix).
    15. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Plan-de-Baix.
    16. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel, imprimerie Bourron, 1869.
    17. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « A travers l'histoire des cantons de Crest et Châtillon et diverses communes du Diois : Arrondissement de Die (2e éd.) / par A. Lacroix », sur Gallica, (consulté le ).
    21. « Henri Flour de Saint-Genis - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
    22. http://www.academiedromoise.fr/?page=academiciens-actuels&membre=michel-wullschleger&no=54
    23. http://www.les-amis-de-leoncel.com http://bibliotheque.irht.cnrs.fr/opac/index.php?lvl=author_see&id=8543
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