Eygluy-Escoulin

Eygluy-Escoulin est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Eygluy-Escoulin
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Roland Filz
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26128
Démographie
Gentilé Eygloulinois, Eygloulinoise[1],[2]
Population
municipale
72 hab. (2018 )
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 24″ nord, 5° 11′ 46″ est
Altitude Min. 350 m
Max. 1 342 m
Superficie 26,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Eygluy-Escoulin
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Eygluy-Escoulin
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Eygluy-Escoulin
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Eygluy-Escoulin
Liens
Site web eygluy-escoulin.fr

    Géographie

    Localisation

    Eygluy-Escoulin est situé à 20 km au nord-est de Crest.

    Urbanisme

    Typologie

    Eygluy-Escoulin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), prairies (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1191 : Aigleon (cartulaire de Durbon).
    • 1192 : Egleu (cartulaire de Léoncel, 217).
    • 1196 : Aigleun (cartulaire de Romans, 371).
    • 1199 : De Aigluno (cartulaire de Die, 46).
    • 1200 : Eigleu (cartulaire de Die, 21).
    • 1210 : Castrum de Aigliui (cartulaire de Die, 21).
    • 1218 : Aygledunum (cartulaire de Die, 3).
    • 1300 : Aigledunum (archives de la Drôme, E 1349).
    • 1332 : Eiglenum (Gall. christ., XVI, 130).
    • 1391 : Esglu (choix de docum., 213).
    • XIVe siècle : mention du prieuré d'antonins : Prioratus de Sibia (pouillé de Die).
    • 1414 : mention du prieuré d'antonins : Prior de Sybia (pouillé de Die).
    • 1421 : Esglui (Duchesne : Comtes de Valentinois, 6).
    • 1430 : Aygludinum (archives de la Drôme, E 2139).
    • 1430 : mention de la paroisse et du mandement : Parrochia de Sibiis, in mandamento Aygludiui (archives de la Drôme, E 2139).
    • 1442 : Egledunum et Egludunum (choix de docum., 267).
    • 1450 : mention de la paroisse : Cura Eygludi (Rev. de l'év. de Die).
    • 1483 : Eglaudum (terrier de Beaumont-lès-Valence).
    • 1502 : mention du mandement : Mandamentum Egludini (archives de la Drôme, fonds de Léoncel).
    • 1509 : mention de la paroisse Saint-Pierre : Ecclesia parrochialis Beati Petri Chaylarii (visite épiscopale).
    • 1516 : mention du prieuré d'antonins : Prior Sancti Petri de Sipia (rôle de décimes).
    • 1576 : mention de la paroisse Saint-Pierre : Saint-Pierre de Sippie ou Cheillard (rôle de décimes).
    • 1615 : mention de la paroisse : Scipie (rôle de décimes).
    • 1661 : Esgluy (Sibeud, notaire à Crest).
    • 1680 : mention de la paroisse Saint-Pierre : Saint-Pierre de Sepie qui est Eygluy (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1791 : Eglui (Aff. du Dauph.).
    • 1891 : Eygluy, commune du canton de Saillans.

    En 1891, un hameau Escoulin est mentionné dans le Dictionnaire topographique du département de la Drôme mais il est considéré comme un hameau chef-lieu de la commune du Cheylard[11].

    1971 : Eygluy-Escoulin par fusion des communes de Eygluy et de L'Escoulin.

    Escoulin

    L'Escoulin (le nom du hameau prend un article) vient de l'occitan escolan/escoulan, « maître d'école », du latin schola, « école ». Soit parce qu'il y avait autrefois une école dans la vallée en contrebas du château, soit parce qu'un maître d'école y habitait[12].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • La terre ou mandement d'Eygluy qui comprenait, avec la commune de ce nom, celle d'Omblèze et des parties des communes du Chaffal et de Léoncel, est premièrement possédée par une famille de son nom.
    • Milieu du XIIIe siècle : acquise par les comtes de Valentinois.
    • 1329 : les comtes de Valentinois donnent une charte de libertés à ses habitants.
    • Passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
    • 1500 : vendue aux Hostun.
    • 1652 : revendue aux La Baume Pluvinel, derniers seigneurs / (L'ancien marquisat d'Eygluy appartient de 1693 à la Révolution à la famille de la Baume Pluvinel[réf. nécessaire]).

    Avant 1790, Eygluy était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest, formant avec le Cheylard (voir ce nom) une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré d'antonins dépendant de la commanderie de Saint-Médard de Piégros dès 1220 et supprimé au XVIe siècle[10].

    De la Révolution à nos jours

    Comprise en 1790 dans le canton du Plan-de-Baix, la commune d'Eygluy fait partie du canton de Saillans depuis la réorganisation de l'an VIII[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 René Barnier    
    mars 2008 En cours
    (au 1er novembre 2014)
    Roland Filz[13] SE Employé

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2018, la commune comptait 72 habitants[Note 2], en augmentation de 38,46 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    254220249281278262233267283
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    272282265246239180189191184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    163156145121116100928776
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    354742574059656165
    2018 - - - - - - - -
    72--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes : deuxième dimanche d'août et le dimanche suivant le 7 septembre[18].

    Économie

    En 1992 : sapins, lavande, vignes, caprins, ovins[18].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    chapelle de l'Escoulin sur le haut de la colline
    • Château perché en ruine[18].
      • Ruines du château médiéval d'Eygluy sur le Mont Eylu[réf. nécessaire].
    • Ruines du château du Cheylard au Sud-Est du hameau de l'Escoulin[réf. nécessaire].
    • Église romane Notre-Dame de Sépie[réf. nécessaire].
    • Petite église classique[18].
    • Chapelle à Escoulin[18].

    Patrimoine naturel

    • Panorama du col de la Croix (745 m)[18].
    • Vallée de la Sépie[18].

    Héraldique, logotype et devise

    Eygluy-Escoulin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/drome-26
    2. https://fr.wiktionary.org/wiki/Eygloulinois
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 137.
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 133.
    12. Jacques Astor : Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France (Éd. du Beffroi 2002), page 300
    13. Eygluy-Escoulin sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 1er novembre 2014).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Eygluy-Escoulin.
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