Plédran

Plédran [pledʁɑ̃] est une commune française située près de Saint-Brieuc dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. La commune se situe dans le pays historique du Penthièvre.

Plédran

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Saint-Brieuc Armor Agglomération
Maire
Mandat
Stéphane Briend
2020-2026
Code postal 22960
Code commune 22176
Démographie
Gentilé Plédranais
Population
municipale
6 753 hab. (2018 )
Densité 195 hab./km2
Population
agglomération
170 779 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 48″ nord, 2° 44′ 41″ ouest
Altitude Min. 41 m
Max. 198 m
Superficie 34,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ploufragan
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plédran
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Plédran
Géolocalisation sur la carte : France
Plédran
Géolocalisation sur la carte : France
Plédran

    Géographie

    Commune de l'agglomération de Saint-Brieuc, Plédran possède des particularités très attractives : un bois aménagé et une campagne dont le charme incite aux découvertes de son patrimoine historique riche et varié[1] : mégalithes et légendes, époque gallo-romaine, viking, manoirs et château, époque de la Révolution et de la chouannerie, etc.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 796 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de Saint-Brieuc, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 730,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 12 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Plédran est relié au reste de l'agglomération du lundi au samedi grâce à la ligne 70 des Transports urbains briochins (TUB).

    Urbanisme

    Typologie

    Plédran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plédran, une unité urbaine monocommunale[18] de 6 666 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Carte de la commune.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), terres arables (34,8 %), forêts (8,2 %), prairies (7 %), zones urbanisées (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Morphologie urbaine

    La ville regroupe au centre la majeure partie de la population. Plusieurs hameaux sont dispersés dans la campagne.

    Logements

    En 2011 et 2012, le quartier des Coteaux a été réhabilité.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Ploidran en 1233, Parrochia de Pludran en 1304, Pledran en 1307, Pleudrain en 1311, Ecclesia de Pledran vers 1330 et en 1353, Pledren et Ploedran en 1371[25].
    L'orthographe Plédran est officialisée par le décret du .

    Plédran vient du breton ploe (paroisse) et de saint Audren ou saint Auchen, moine quasiment inconnu[25].

    Histoire

    Préhistoire

    L'édification de plusieurs allées couvertes et menhirs sur le territoire de la commune atteste de l'occupation humaine dès le Néolithique.

    Antiquité

    Les romains sont passés par la commune. Ils auraient construit le Pont Chéra.

    Moyen Âge

    Durant le Moyen Âge, plusieurs chapelles et manoirs seront construits. Les Vikings construiront également une forteresse, le camp de Péran : ce site d'un hectare, de forme ovale, a été fouillé pendant la décennie 1980. C'est probablement cette forteresse qui fut assiégée et prise en 936 par Alain Barbetorte[26].

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux Morts porte les noms de 180 soldats morts pour la Patrie[27] :

    • 163 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 14 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
    • 3 sont morts durant la Guerre d'Algérie.

    Jean-Marie Térin, né en 1889 à Plédran, soldat au 168e régiment d'infanterie fut fusillé pour l'exemple le à Saint-Maurice-sur-Mortagne (Vosges) pour « homicide, violences à mains armées »[28].

    L'Époque contemporaine

    En 2011 et 2012, le quartier des Coteaux sera pratiquement rasé dans le cadre d'un projet de réhabilitation du quartier.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 1793   François Bidan    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1899 1935 Jacques Rioust de Largentaye
    (1863-1946)
      Conseiller général des Côtes-du-Nord
    1935 1941 Jean-Louis Collin    
    1941 1944 Gilles Le Maréchal    
    1944 1945 Jean-Louis Collin    
    1945 1952 Yves Redon    
    1952 1962 Aristide Lorent   Ancien conseiller d'arrondissement (1928 → 1940)
    1962 1970
    (décès)
    François Le Bellégo    
    1970 1971 Joseph Ballay    
    1971 1989 Daniel Ballay PCF  
    1989 mars 2001 Patrice Melscoët RPR Médecin généraliste
    mars 2001 mars 2014 Maryse Raoult PS Cadre administrative
    mars 2014 En cours
    (au 13 juin 2020)
    Stéphane Briend DVD[30] Cadre

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Plédran[Note 7].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Plédran s'établit à 10 191 000  en dépenses et 11 563 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 5 022 000  de charges (816  par habitant) pour 5 781 000  de produits (940  par habitant), soit un solde de 759 000  (123  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 9] pour 2 403 000  (48 %), soit 391  par habitant, ratio inférieur de 24 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (513  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de 351  à 391  par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 10] pour une valeur totale de 2 305 000  (40 %), soit 375  par habitant, ratio inférieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (448  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de 323  à 375  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Plédran[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 11] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 12] pour une somme de 1 798 000  (35 %), soit 292  par habitant, ratio inférieur de 24 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 292  par habitant en 2013 et un maximum de 996  par habitant en 2011 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 13] pour une valeur de 388 000  (8 %), soit 63  par habitant, ratio inférieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79  par habitant).

    Les ressources en investissement de Plédran se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour un montant de 626 000  (11 %), soit 102  par habitant, ratio supérieur de 46 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 28  par habitant en 2009 et un maximum de 157  par habitant en 2012 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 418 000  (7 %), soit 68  par habitant, ratio supérieur de 66 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (41  par habitant).

    L'endettement de Plédran au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

    • l'encours de la dette pour une valeur totale de 6 857 000 , soit 1 115  par habitant, ratio supérieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 414  par habitant en 2010 et un maximum de 1 274  par habitant en 2011[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur de 624 000 , soit 102  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 40  à 102  par habitant[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 1 151 000 , soit 187  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 187  par habitant en 2013 et un maximum de 212  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 5 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2004 et un maximum d'environ 6 années en 2012.

    Jumelages

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Plédranais.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2018, la commune comptait 6 753 habitants[Note 17], en augmentation de 6,41 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1402 5242 5283 3923 5783 6753 7743 8083 703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6043 5713 4843 4783 4523 3883 3903 3743 292
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2743 1922 9992 7562 7682 7702 7642 6722 567
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 6493 1724 5225 0435 3955 7505 5776 0186 480
    2018 - - - - - - - -
    6 753--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Activités économiques

    Plédran n'accueille que peu d'activités économiques localisées en centre-ville (une trentaine de commerces) et dans le parc commercial et artisanal du Challonge. Ce dernier est le lieu d'implantation d'un supermarché Carrefour Market[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune possède ou a possédé plusieurs constructions mégalithiques :

    • La Salle Horizon, salle de spectacle où se produisent des artistes de renommée locale et nationale.
    • Le Château de Craffault, inscrit au titre des Monuments historiques[39]. Le Château de Craffault : XVe siècle (restauré) (privé).
    • Le camp protohistorique de Péran classé au titre des Monuments historiques[40]
    • Chapelle Saint-Nicolas de Craffault, inscrite au titre des Monuments historiques[41]
    • Chapelle du Créac'h, possession des Templiers depuis 1182, restaurée au XVIIe siècle, et récemment. Pierres tombales utilisées en pavement inscrites au titre des Monuments historiques[42] depuis 1926.
    • Le Pont Chéra : pont de pierres à deux arches enjambant l'Urne.
    • Le camp de Péran, dont les pans de mur vitrifié ont été minutieusement étudiés par M. Geslin en 1846. Les pierres sont granitiques ou schisteuses. Les vitrifications existent à l'intérieur des murs bien plus que sur les parements extérieurs, et le feu paraît avoir beaucoup plus tourmenté les maçonneries qu'à Sainte-Suzanne et en Écosse, deux autres lieux réputés pour présenter également des murs vitrifiés[43].
    • Chapelle Saint-Nicolas de Craffault : XVIe siècle, très belle porte sculptée représentant des armoiries des Seigneurs Craffault et racontant la légende de saint-Nicolas; située en bordure de route (Plédran-Saint-Julien).
    • Manoir de Belleville : du XVIe siècle au XVIIIe siècle (privé). Manoir à tourelle
    • Manoir du Pesle Châtel : du XVe siècle au XVIIe siècle. Manoir à tourelle entouré de murets, lucarnes à frontons décorés de coquilles. Visible de la route Plédran-Piruit (privé).
    • Manoir de La Ville Guinvray : XVIIe siècle, belles lucarnes à frontons, élégante cheminée. Visible de la route : les Prés Bernard - Ville Guinvray (privé).
    • Manoir de La Fontaine Menet : XVIIe siècle, lucarnes à frontons et belle corniche en pierre de taille. Visible du chemin communal à droite sur la route le Rocher - Quertaux (privé).
    • Chapelle du Hirel : petit édifice du XVe siècle, restauré.
    • Croix Saint-Maurice : emplacement de la chapelle (1655), théâtre d'un événement sanglant durant la chouannerie.
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or aux sept macles d'azur, posées 3, 3, 1.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Plédran. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    9. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    10. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    15. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    16. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Plédran.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. Plédran des origines à nos jours, P. Giauffret
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    8. « Station Météo-France Saint-Brieuc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Plédran et Saint-Brieuc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saint-Brieuc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Plédran et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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