Pillage des œuvres d'art

La pillage des œuvres d'art est la pratique par le vainqueur, en temps de guerre, de dépouiller un État ou une personne de ses œuvres d'art, phénomène qui a lieu à grande échelle depuis l'Antiquité. Plus généralement, ce pillage peut s'appliquer à la dépossession massive des biens culturels qui a lieu aussi en temps de paix.

Quadrige de la porte de Brandebourg pillé en 1806 par Napoléon pour l'installer à Paris.

Histoire

Au Moyen Âge et jusqu'à nos jours, le pillage est une pratique fréquente de tout vainqueur qui a le droit de revendiquer comme butin de guerre les biens des ennemis vaincus pour récompenser ses soldats et ses mercenaires[1].

Durant la guerre civile syrienne, l'État islamique a pillé des sites archéologiques puis a vendu les objets volés en Europe via des ports francs afin de se financer[2].

Quelques cas célèbres

Notes et références

  1. Michael Jucker, « Le butin de guerre au Moyen Âge. Aspects symboliques et économiques », Francia, no 36, , p. 113–133
  2. Jean-Baptiste d'Albaret, « Trafic d’art : comment Daesh utilise les ports francs pour écouler les œuvres d'art pillées », sur Valeurs actuelles (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Héctor Feliciano, Le musée disparu : Enquête sur le pillage d'œuvres d'art en France par les nazis, Gallimard, , 400 p.
  • Nathaniel Herzberg, Le musée invisible. Les chefs-d'œuvre volés, Éditions du Toucan, , 2010 p.
  • Melissa Müller, Monika Tatzkow et Marc J. Masurovski, Œuvres volées, destins brisés, Beaux-Arts éditions, , 288 p.

Articles connexes

Liens externes

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