Pierre Jean Lacroix
Pierre Jean Lacroix, né le à Paris, mort le à Batignolles, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Jean Lacroix | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 66 ans) Batignolles |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1787 – 1818 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , au régiment de La Couronne, avant de rejoindre le , le régiment Colonel-Général dragons, puis la Garde nationale parisienne soldée le , en tant que fourrier. Il devient sergent le , et il quitte le corps le .
Le , il obtient une sous-lieutenance au 8e régiment de hussards et devient aide de camp du général Danican le , à l’armée du Rhin. Il est nommé adjudant-général chef de bataillon le , et adjudant-général chef de brigade le .
Il passe le , à l’armée de Sambre-et-Meuse, et le , il reçoit du général Kléber, le commandement de trois bataillons d’infanterie et du 11e régiment de dragons, pour protéger Bamberg qui a été pris la veille au autrichiens.
Réformé le , il est remis en activité le , et il est envoyé à l’armée de Mayence, dans la division du général Colaud. Il rejoint ensuite l’armée du Rhin, où en , il commande l’arrière garde, ainsi que les places de Mannheim et de Nekrau. En , il occupe les fonctions de chef d’état-major du corps du centre, et il est chargé de lever une contribution de 800 000 francs sur la ville de Francfort, où, par son énergie, il réussit à contraindre les magistrats de la ville à lui remettre cette contribution en six heures. Apprenant la nouvelle de la victoire de Marengo, le général Moreau l’envoie à Offenbach, négocié un armistice avec le général autrichien Szenskresty, et déterminé la ligne de démarcation entre les deux armées, conventions qui serons signées le .
Durant la campagne d’hivers de l’an IX, le général Moreau le nomme général de brigade, sur le champ de la Bataille de Hohenlinden (), mais cette nomination n’est pas approuvée par les consuls. Il rentre dans ses foyers en janvier 1801, et en septembre il est attaché à l’état-major du ministre de la guerre Berthier.
Le , il est envoyé, en tant qu’adjudant-commandant en Helvétie, puis en , il est employé successivement dans les 24e, 14e et 6e divisions militaires. Le , il est au camp de Montreuil, où il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur, puis celle d’officier de la Légion d'Honneur le .
En , il participe à la campagne d’Autriche, comme chef d’état-major de la 2e division de dragons, et il est blessé le , à la bataille d’Ulm. Le , pendant la campagne de Prusse, il entre à l’état-major du 4e corps de la Grande Armée, puis après la bataille d'Iéna, il remplit les fonctions de chef d’état-major de la 3e division de cuirassiers du général Espagne.
En , il fait la campagne de Pologne, et il est blessé le , à la bataille de Friedland. Il est créé baron de l’Empire le , et en , il combat pendant la campagne d’Allemagne, au sein du 2e corps d’armée.
Le ], il prend part à la campagne de Russie avec la 3e division de cavalerie légère du 3e corps de cavalerie de réserve, et il est fait prisonnier le , lors de la retraite. Le il est conduit à Pultawa, et à la nouvelle de la paix, il est autorisé à se rendre à Varsovie. De retour en France le , il est mis en non activité par le gouvernement royal.
Pendant les Cent-Jours, il est rappelé à l’activité par Napoléon, et il est promu général de brigade le , puis placé à la tête des Gardes nationales mobiles de Nantes le suivant.
Au retour des Bourbons, sa promotion au grade de général de brigade est annulée, conformément à l’ordonnance du . Renvoyé dans ses foyers, il obtient sa retraite de colonel le . Cependant le roi Louis XVIII, le nomme maréchal de camp honoraire le , et il le fait chevalier de Saint-Louis le suivant.
Titularisé dans son grade de maréchal de camp le , il est maintenu dans sa position de retraite avec une pension correspondant à son nouveau grade.
Il meurt le , à Batignolles près de Paris.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Pierre Jean Lacroix et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Écartelé; au premier et quatrième, d'azur plein, au deuxième des barons militaires, au troisième de gueules à la cuirasse d'argent, frangée d'or, et sur le tout, d'or à trois chevrons superposés de gueules - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1429/67 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 484.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 16.
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