Pierre Gaudermen
Pierre Gustave Gaudermen (dit Piégo, parfois orthographié Gauderman, ou Gaudermann), né le à Paris 12e et mort le dans la capitale (17e arrondissement)[1], de 1,78 m[2], est un sportif éclectique français, notamment joueur de rugby à XV au Stade français, puis au Racing club de France, au poste de troisième ligne centre. Il fut un as de l'aviation durant la Première Guerre mondiale de 1915 à 1918, abattant neuf appareils ennemis (dont cinq officiellement)[3].
Après le conflit, il obtint d'importantes responsabilités au sein de la Fédération française de rugby, et s'adonna à quelques compétitions automobiles.
Il donna ainsi par la suite son nom à la compétition de catégorie cadet première année en rugby (joueurs de moins de 15 ans) la plus relevée en France -le Challenge Pierre Gaudermen-, en raison de la permanence de son grand courage, l'autre catégorie du même niveau en cadet deuxième année (joueurs de moins de 16 ans) étant la catégorie Alamercery (Coupe Pierre Alamercery).
Il exerçait le métier de courtier en vins, tout en ayant des responsabilités de dirigeant au sein du RCF section rugby[4].
Palmarès
Rugby
Aviron
- 1 sélection aux Jeux olympiques d'été de 1912
- Champion d'Europe en catégorie « outrigger à quatre », avant-guerre
Automobile
À 24 ans, il est mécanicien embarqué en lieu et place de l'habituel Vénus[5] lorsqu'Albert Clément se tue en sur la Clément-Bayard 200HP des usines paternelles (trois semaines après que se soit disputée la seconde édition de la Targa Florio, à laquelle Richard[6] a participé). Pierre est simplement blessé durant l'accident.
Entre 1921 et 1925, il court parfois sur voitures de Tourisme Voisin (deuxième du Grand Prix de l'A.C.F. 1924 moins de 1 400 kg derrière André Boillot, et troisième du Circuit des Routes Pavées 1923), puis Steyr (deuxième du Grand Prix de l'A.C.F. tourisme 1925 à Montlhéry, encore derrière A. Boillot).
Voile
- Membre du 8 m JI (mixte) français aux Jeux olympiques d'été de 1936 (classé neuvième et âgé de 53 ans pour son départ vers Berlin, avec Jacques Arbaut, Henri Bachet, Charles Gaulthier, Ernest Granier et Henri Schelcher)[7].
Distinctions
- Légion d'honneur à titre militaire;
- Médaille militaire;
- Croix de Guerre.
Notes et références
- Archives de Paris, état civil, acte de naissance no 12/2907/1882 (acte du 23 octobre précisant « né le 20 octobre courant ») ; avec mention marginale du décès. Autre mention : mariage en 1927 avec Marie Angèle Taburiaux.
- Fiche de Pierre Gaudermen, sur ESPN Scrum, consulté le 2 juillet 2013
- Pierre Gustave Gaudermen (TheAerodrome).
- Le Miroir des sports, 14 octobre 1925, p.292.
- Albert Clément « Copie archivée » (version du 15 février 2016 sur l'Internet Archive) (HistoricRacing).
- (vraisemblablement un proche parent de Pierre Gaudermen)
- Pierre Gauderman (Sports-Reference).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- (en) Gaudermann (RacingSportscars);
- Article Du ballon ovale au volant, Gauderman (La Vie au grand air, , p.74);
- Gaudermen au volant (Gallica);
- Essais de Gauderman à Strasbourg sur Voisin en vue du GP de France 1922 (Gallica, non partant);
- Classement de la Targa Florio 1907.
- Le Challenge Gaudermen (FFR).
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