Pierre Coupat

Pierre Coupat né le à Saint-Étienne et mort le à Paris 14e, est un ouvrier métallurgiste mécanicien, socialiste et syndicaliste réformiste français. En 1920-1921, il est sous-secrétaire d'État à l'Enseignement technique dans les gouvernements Alexandre Millerand et Georges Leygues.

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Biographie

Ouvrier aiguiseur, fils d'un cordonnier[1], syndiqué très jeune, il est un des pionniers du mouvement socialiste dans le département de la Loire. Proche de Benoît Malon et de Paul Brousse, il défend avec eux un socialisme réformiste, le possibilisme. Il quitte la région de Saint-Étienne en 1885 et devient ouvrier mécanicien à Paris. Il y est plusieurs fois candidat lors d'élections législatives (en 1893, 1896), présenté par la Fédération des travailleurs socialistes.

Il se préoccupe surtout ensuite de l'organisation du syndicalisme parmi les ouvriers mécaniciens, participant à la fondation de leur Fédération syndicale, en 1899, et devenant le secrétaire de celle-ci deux ans plus tard[2]. Il participe à de nombreux congrès de la CGT jusqu'en 1910. En particulier en 1906, il vote, comme ses camarades réformistes défenseurs de la neutralité politique du syndicalisme, pour la Charte d'Amiens, en alliance (de circonstance) avec les révolutionnaires. Pourtant, ami d'Alexandre Millerand, il participe depuis 1903 au Conseil supérieur du travail[3], dont il est vice-président en 1910-1912[4].

En 1909, il participe à la création d'un « Comité d'union syndicaliste » qui regroupe les modérés[5] au sein de la CGT. Il y côtoie notamment deux anciens secrétaires généraux de la centrale syndicale (Eugène Guérard et Louis Niel), le secrétaire de la Fédération du livre (Auguste Keufer), le secrétaire de la Fédération du Textile (Victor Renard), etc.

Devenu placier en métaux, il est sous-secrétaire d'État à l'Enseignement Technique du au dans les gouvernements Alexandre Millerand et Georges Leygues. Ce sous-secrétariat d'État, occupé par un non professionnel de la politique, est créé à cette occasion. Après cette courte carrière ministérielle il reprend son activité professionnelle[6].

Il meurt à son domicile, rue Friant, Paris 14e, le [7].

Notes et références

Lien externe

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