Pierre-Joseph Bertrand-Milcent

Pierre Joseph Bertrand dit Bertand-Milcent, né le à Cambrai (Nord) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Pierre-Joseph Bertrand-Milcent
Fonctions
Député de la 2e circonscription de Cambrai
Prédécesseur Jules Amigues (Appel au peuple)
Successeur Victor Cirier (Gauche républicaine)
Prédécesseur Édouard Parsy (Centre gauche)
Successeur Jules Amigues (Appel au peuple)
Maire de Cambrai
Prédécesseur Jules Brabant (Centre droit)
Successeur Paul Alphonse Lallier
Biographie
Nom de naissance Pierre, Joseph Bertrand-Milcent
Date de naissance
Lieu de naissance Cambrai (Nord)
Date de décès
Lieu de décès Cambrai (Nord)
Nationalité  Français
Parti politique Gauche républicaine
Conjoint Céline Milcent
Profession Industriel

Maires de Cambrai

Biographie

Fils de Pierre Joseph Bertrand, marchand mulquinier demeurant alors au 525 rue des liniers et d'Augustine Podevin, Pierre Joseph Bertrand était industriel. Il avait fondé une maison à Paris en 1838[1], une autre en 1843 à Belfast, puis une troisième à Courtrai en Belgique en 1847, ensuite à Cork et à New York où il crée un comptoir en 1848.

Il prospecte pour les cotons sur l'Égypte, sur le Sud des États-Unis. En 1860, il installe à la limite Cambrai-Proville, le premier tissage mécanique de toile avec logements gratuits pour les ouvriers, une école tout au centre, une épicerie, c'est ce que l'on a longtemps nommé à Cambrai, la cité Bertrand.

Il épouse Céline Françoise Lucie Milcent, fille d'un marchand de toilette de Cambrai mais originaire de Grais. Un fils nait de cette union, Alfred Pierre Bertand, né au 22 rue du petit séminaire, le qui fut, comme son père, manufacturier à Proville et conseiller municipal de Cambrai de 1874 à 1892.

Il avait aussi un frère Adolphe Bertrand-Courtin né quant à lui, à Cambrai le , conseiller municipal de la ville de 1855 à 1865.

Pierre Joseph Bertrand eut aussi un rôle public de premier plan. Élu juge suppléant du tribunal de commerce le , Président de la caisse d'Épargne de Cambrai en 1870 et 1871, membre correspondant de la chambre de commerce de Lille en 1877 et membre de la chambre consultative des manufactures de Cambrai en 1857, républicain convaincu, conseiller municipal de Cambrai de 1848 à 1852 puis en 1870 et 1871, il est nommé membre de la commission municipale provisoire installée après la chute de Sedan, par le sous-préfet de Cambrai. La paix signée, il demande que soient faites des élections municipales régulières. Il est élu mais refuse la charge tout en restant conseiller municipal. Il donne sa démission le .

Élu conseiller d'arrondissement le puis réélu le . il est ensuite élu le comme député avec 88 % des voix. Lors de la crise du 16 mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363[2]. Il est battu en octobre de la même année, mais retrouve un siège de député en .

Nommé chevalier de la légion d'honneur à l'issue de l'exposition Universelle de 1878 comme exposant, l'un des plus remarquables de la section tissus pour sa batiste pour laquelle, il avait obtenu une médaille d'or, il meurt à Cambrai le à l'âge de 67 ans. Il est inhumé le 8 novembre au cimetière du saint Sépulcre près de la porte d'entrée dans le caveau de famille.

Distinctions

Sources

Notes et références

  1. Là où s'installent plus tard les entreprises Boussac.
  2. Fiche sycomore
  3. http://www.culture.gouv.fr/LH/LH017/PG/FRDAFAN83_OL0219050v001.htm

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail de Cambrai
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.