Phosphore (magazine)

Le magazine Phosphore voit le jour dix ans après la naissance d'Okapi. En 1981, on découvre que de plus en plus de lycéens veulent travailler, réussir; ils sont demandeurs de moyens rationnels pour les y aider. Le comité directeur de Bayard Presse donne son feu vert : Phosphore va s'élaborer à partir de ce besoin. À cette époque, « phosphorer » voulait dire dans le langage des jeunes « réfléchir »[3].

Après son lancement au mois de février 1981, on découvre un magazine qui intéresse un public notamment lycéen, grâce à des informations utiles à la réussite scolaire. Auparavant Phosphore se présentait davantage comme un « document parascolaire », il a depuis pris la forme d'un journal, ciblant un public plus jeune, particulièrement des collégiens et des lycéens, avec une approche de sujets d'actualités qui se démarque du format journal d'actualités type. Sans trahir son concept, il sait traiter les sujets abordés en utilisant une analyse pédagogique, suscitant l'intérêt d'un public âgé de 14 ans et plus[4].

Il aborde aussi des sujets que l'on retrouve dans les programmes scolaires. De plus, il accompagne les élèves durant la totalité de leur parcours scolaire : la rentrée, les préinscriptions, les différents diplômes... En France, une enquête de février 2019 montre que les jeunes s'intéressent majoritairement à l'actualité[5].

De plus, il accompagne les élèves durant la totalité de leur parcours scolaire : la rentrée, le premier conseil de professeurs, les préinscriptions, le brevet, le bac, le voyage à l'étranger...

Le contenu du magazine n'a donc cessé de s'étoffer depuis ses débuts, offrant aux lycéens un accompagnement aussi bien dans leur quotidien scolaire que dans leur quotidien au sein de la société.

Le magazine propose dans ses premières pages une rubrique concernant la culture générale dite « moderne ». Cette rubrique est consacrée notamment à la culture musicale, cinématographique, littéraire mais aussi politique. Le magazine dispose également d'une rubrique « questions - réponses » (« Vous avez des questions ? Nous avons des réponses ») abordant des problématiques d'actualités (et scolaires).

La promesse de Phosphore, au début des années 1980, c'était de réussir ses « années lycée ». Aujourd'hui, la devise de la revue est « Phosphore, le mag qui t'éclaire »[6].

• Directeur de la publication : Pascal Ruffenach
• Directrice de la presse jeunesse et des rédactions : Nathalie Becht
• Rédacteur en chef, directeur des publics « plus de 12 ans » : David Groison
• Rédactrice en chef adjointe : Marion Joseph
• Directeur artistique : Magnus Harling

• « 13 raisons de se réjouir » : 13 actualités culturelles, scientifiques, politiques, sociétales et sportives, illustrées par de grandes images ou photos.
• 4 enquêtes/dossiers : des reportages, enquêtes, rencontres ou témoignages de 3 à 8 pages sur des thèmes variés. Trois formats traitant en profondeur d’un sujet d’actualité, d’orientation, de développement personnel, d’engagement, ou amenant le lecteur à la rencontre d’une personnalité ; puis 1 témoignage « vrai » de jeune sur un vécu fort.
• « Vous avez des questions? Nous avons les réponses ! » : actualité, sciences, histoire, technologie, mais aussi lycée, orientation et sujets personnels. La rédaction répond aux questions que les lecteurs leur adressent.

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La diffusion totale est en augmentation constante jusqu'en 2012 et diminue à compter de l'année suivante[8]. La diffusion du titre se compte à partir du 1er juillet jusqu'au 30 juin de l'année qui suit.[9]

• 2009/2010 : 45 521 exemplaires
• 2010/2011 : 45 918 exemplaires
• 2011/2012 : 48 977 exemplaires
• 2012/2013 : 49 999 exemplaires
• 2013/2014 : 44 366 exemplaires
• 2014/2015 : 39 669 exemplaires
• 2015/2016 : 35 020 exemplaires
• 2016/2017 : 31 498 exemplaires
• 2017/2018 : 27 803 exemplaires