Philippe Mancini

Philippe Julien Mancini ( à Rome- à Paris) est un noble français d'origine italienne, neveu du cardinal Mazarin.

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Philippe Mancini

Titre Duc de Nevers
(et pair de France)
(1661-1707)
Autres titres Duc de Donzy
Prédécesseur Jules Mazarin
Successeur François Mancini
Commandement Capitaine-lieutenant de la 1re compagnie des Mousquetaires du roi
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Autres fonctions Gouverneur et lieutenant-général du Nivernais.
Biographie
Dynastie Famille Mancini
Nom de naissance Philippe Julien Mancini-Mazarini
Naissance
Rome
 États pontificaux
Décès
Paris
Père Michele Lorenzo Mancini
Mère Geronima Mazzarini (1614-1656)

Biographie

Son oncle le fit venir à Paris avec ses sœurs et leur assura une place de choix dans la haute société. Jeune homme, il fréquenta le salon de Paul Scarron dont la jeune épouse, la future Madame de Maintenon, se lia d'amitié avec sa sœur, Marie Mancini. En 1660, il fut créé duc de Nevers, duché acheté par son oncle, mais le parlement de Paris refusa d'enregistrer la création. Une nouvelle création en 1676 n'eut pas plus de succès. En 1661, il hérita d'une partie de la colossale richesse de son oncle.

Il vend en 1693 la seigneurie de Neuffontaines au maréchal Sébastien Le Prestre de Vauban[1]. On lui attribue la paternité d'un sonnet, au départ voulu comme une critique de Phèdre de Racine, qui déclencha les hostilités de « l'affaire des sonnets ».

On le présente aussi comme celui qui aurait initié Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, aux relations homosexuelles[2].

Famille

Fils de Geronima Mazzarini et du baron Michele Lorenzo Mancini, il est le frère de

Il épouse en 1670 Diane-Gabrielle Damas de Thianges, nièce de la maîtresse du roi, Madame de Montespan, amie fidèle de la duchesse du Maine qui l'invite à ses salons littéraires et aux fêtes des Grandes Nuits de Sceaux qu'elle donne en son château de Sceaux dans le cercle restreint des Chevaliers de l'Ordre de la Mouche à Miel.

Six enfants sont nés de cette union, dont :

Armoiries

Armes, selon Rietstap.

Écartelé : aux 1 et 4 d'azur, à un faisceau des licteurs d'or, lié d'argent, la hache du même, à la fasce de gueules, brochant sur le tout et chargé de trois étoiles d'or (de Mazarin (it)) ; aux 2 et 3 d'azur, à deux poissons d'argent (adossés selon le père Anselme[3]) en pal (de Mancini).[4],[5],[3],[6]

Selon Rietstap
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à une hache d'armes d'argent dans son faisceau de licteurs d'or lié aussi d'argent (de Mazarin (it)) ; aux 2 et 3, d'azur, à deux brochets nageants d'argent, l'un sur l'autre (Mancini).[7]

Notes et références

  1. Michèle Virol, Le seigneur et son pré carré, dans : De la gloire du roi au service de l'État, Ed. Champ Vallon, 2007, pp.276-277.
  2. Jean-François SOLNON, Louis XIV vérités et légendes, Place des éditeurs, , 238 p. (ISBN 978-2-262-06416-7, lire en ligne)
  3. Popoff 1996, p. 94.
  4. Borel d'Hauterive 1858, p. 246.
  5. Anselme 1733, p. 191.
  6. Dupin 1840, p. 35.
  7. Rietstap 1884.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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