Famille Didot
La famille Didot est une dynastie d’imprimeurs, éditeurs et typographes français qui commence au début du XVIIIe siècle et se poursuit de nos jours.
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Description
- François Didot (1689-1757), le premier imprimeur de cette famille. Il était l’ami de l’abbé Prévost, publia tous ses ouvrages. Il ouvrit sa librairie À la Bible d’Or en 1713, à l'angle du quai des Grands-Augustins et de la rue Séguier, à Paris.
- François-Ambroise Didot dit Didot l’aîné (1730-1804), son fils. On lui doit l’invention du système du point typographique. Il réalisa de belles éditions avec les types élégants gravés par son fils Firmin.
- Pierre-François Didot (1732-1795), son frère. Il fut nommé imprimeur de la cour. Deux de ses fils, Henri Didot et Didot Saint-Léger se distinguèrent, le premier comme graveur en caractères et comme inventeur de la fonderie polyamatype, le second, par l’invention du papier sans fin. Son troisième fils, Didot jeune, hérita de son imprimerie.
- Henri Didot (1765-1862)
- Saint-Léger Didot (1767-1829) développa la première machine à produire le papier en continu.
- Édouard Didot (1797-1825), fils du précédent, s'est consacré à l'étude de la littérature britannique.
- Pierre Didot (1760-1853), fils aîné de François-Ambroise, lui succéda comme imprimeur en 1789 et continua l’impression de volumes de qualité dont les caractères étaient gravés par son frère Firmin. Son fils, Jules Didot lui succéda.
- Jules Didot (1794-1871)
- Firmin Didot (1764-1836), second fils de François-Ambroise Didot, est le membre le plus connu de la famille.
- Ambroise Firmin Didot (1790-1876), fils de Firmin reprend avec son frère l’entreprise développée par leur père.
- Hyacinthe Firmin Didot (1794-1880), frère du précédent.
- Alfred Firmin-Didot (1828-1913), fils d’Ambroise, imprimeur éditeur, succède à son père et à son oncle.
Au XXIe siècle, l'imprimerie Firmin-Didot, installée à Mesnil-sur-l'Estrée (Eure), continue ses activités, rachetée par le groupe CPI.
Pierre Firmin-Didot (1921-2001)
Héritier de la dynastie et lui-même imprimeur éditeur, il consacre une partie de sa fortune personnelle à des œuvres de mécénat en faveur de la cathédrale de Chartres. Il initie notamment une campagne de restauration du grand orgue en 1964 qu'il prolonge en 1970 en fondant une association qui portera un concours international « Grand Prix de Chartres » et le Festival international d'orgue de Chartres. Son action se poursuit par la création du Centre international du Vitrail (1980) puis de l'association « Chartres sanctuaire du monde » qui collecte des dons d'entreprises et de particuliers[1].
Notes et références
- « Pierre Firmin-Didot est mort », L'Obs, (lire en ligne)
Bibliographie
- Les Didot. Trois siècles de typographie et de bibliophilie 1698-1998, catalogue de l’exposition présentée à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, texte de André Jammes et Francis Courbage, Paris, 1998.
- Eugène Piton (pseud. de Dupériel Sainte-Marie), Famille Firmin-Didot, Paris, 1856, 16 p.
- Catalogue de l’exposition Les Didot, imprimeurs de l’Institut de France, Bibliothèque de l’Institut, – , fichier pdf.
- Edmond Werdet, Étude biographique sur la famille des Didot, Paris, 1864.
- Pierre-Gustave Brunet, Firmin Didot et sa famille, Paris, 1870.
- (en) Biographie, dans Catholic Encyclopedia.
Articles connexes
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