Edmond Werdet

Jean-Baptiste-Antoine Verdet, dit Edmond Werdet, né le à Bordeaux et mort le à Champs-sur-Marne, est un éditeur, journaliste et bibliographe français.

Biographie

Fils du maitre d’écriture Jean-Baptiste[1] Verdet, qui publiera ses méthodes d’écriture et de calligraphie à partir de 1833 sous le nom de « Werdet père », il fut d’abord adjoint de son père au lycée de Bordeaux (1809), puis maitre d’écriture au collège Sainte-Barbe de 1812 à 1819.

En , il devient commis du libraire parisien Jean-Jacques Lefèvre et voyage pour son compte à l’étranger. Breveté libraire à Paris le , il se fit appeler « Jean-Baptiste Werdet » puis « Edmond Werdet », reprenant les collections de classiques publiées par J.-J. Lefèvre et publia plusieurs catalogues de librairie à partir de 1826. Travaillant en association avec le libraire Jean-Frédéric-Alexandre Lequien d’ à aout 1829, il géra la librairie de la veuve de Charles Béchet de à , avant de devenir, jusqu’en 1837, l’éditeur d’Honoré de Balzac dont il publia le premier, la plupart des ouvrages.

En faillite en , puis à nouveau en , il épouse en la libraire Reine Simon (1800-1861). Ruiné, il s'est installé près de Toul, dans les années 1848, dans un petit hameau que nous appelons aujourd'hui « Gare-le-Col », à proximité d'une chapelle placée sous le patronage de Notre-Dame. reprend son ancien métier de commis-voyageur en librairie, notamment pour le compte de la maison Dalloz.

Devenu impotent à la suite d’une mauvaise chute sur une voie de chemin de fer en , son brevet de libraire est annulé pour non-exploitation le . Il subvient alors à ses moyens grâce à l’écriture et au journalisme. Le principal de ses travaux bibliographiques est une Histoire du Livre en France depuis les temps les plus reculés jusqu’en 1789 (Paris, 1861-64, 5 vol. in-12), contenant les origines et les transformations du livre depuis les manuscrits des anciens, avec des études sur les principaux éditeurs. On cite en outre : De la Librairie française, son passé, son avenir, etc. (1859, in-12) et Portrait intime de Balzac, sa vie son humeur, etc. (1859, in-12).

Les secours qu’il recevait de la Société des gens de lettres et du Cercle de la librairie ne purent lui éviter d’achever sa vie dans une grande pauvreté, chez son fils Oscar qui l’avait recueilli.

Notes et références

  1. Ou Joseph (XVIIIe-1854).

Annexes

Sources

Liens externes

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