Paul II Ardier

Paul II Ardier de Beauregard, né en avril 1595 à Issoire et mort le 7 novembre 1671 dans son château de Beauregard, est un administrateur et financier français de la première moitié du XVIIe siècle. Il est au service de ses oncles de la famille Phélypeaux, puis plus directement de Louis XIII, comme premier commis aux Affaires étrangères. Il développe une pensée politique en analysant la situation diplomatique européenne. Il rate l'occasion de devenir secrétaire d'État et préside à la Chambre des Comptes. Dans son château de Beauregard, seigneurie érigée en vicomté, il complète la « galerie des illustres », commencée par son père.

Ne pas confondre avec son père Paul Ardier.

Famille

Paul II Ardier est le fils de Paul Ardier (1563-1638), trésorier de l'Épargne en 1627, seigneur de Beauregard, Vineuil, Vaugelay[1] et de son épouse Suzanne Phélypeaux (morte en 1651), fille de Louis Phélypeaux et sœur des secrétaires d'État Paul Phélypeaux de Pontchartain et Raymond Phélypeaux d'Herbault[2].

Il est baptisé le 17 avril 1595 à Issoire[3], la ville d'origine de sa famille[4]. Il a de nombreux frères et sœurs :

Jeton de Raymond Ardier (1638). Gallica.bnf.fr
  • Raymond-Jean Ardier (1601-1673), seigneur de Vaugelay, conseiller au Parlement de Toulouse, maître des requêtes[3] ;
  • Henri ou Hervin Ardier, abbé de Saint-Adré-lès-Clermont[3] ;
  • Louis Ardier (mort en 1676), seigneur de Vineuil, secrétaire du roi, conseiller d'État, mêlé à la Fronde [3] et évoqué par Bussy-Rabutin dans son Histoire amoureuse des Gaules[5] ;
  • Claude ou Claudine Ardier, (1600-1657) qui épouse en 1618 Gaspard Ier de Fieubet (1577-12 août 1647) commis de Paul Ier Ardier[3] ;
  • Suzanne Ardier (1609-1679), qui épouse Jean Diel, seigneur des Hameaux, premier président de la Cour des aides de Rouen[3] ;
  • Élisabeth Ardier (née en 1610), qui épouse en 1633 Claude Gobelin (mort en 1666), intendant d'armée et conseiller d'État [3];
  • Marguerite Ardier, qui épouse Jacques Legendre, contrôleur général des gabelles [6];
  • Jacquette Ardier, qui épouse M. de Chalandrat, seigneur de Saint-Yvoine[6].

Cette appartenance au réseau des Phélypeaux, en pleine ascension sociale, va être à l'origine de la carrière de Paul II Ardier[2]. On voit le d'ailleurs en 1626 attester des compétences d'un autre membre de ce réseau, François Coquille[7]. La famille Ardier est aussi directement liée avec le milieu de la ferme des gabelles, tenue par la compagnie de Thomas Bonneau. Ces réseaux familiaux sont à la fois des serviteurs de l'État et les bailleurs de fonds de la monarchie, qui a constamment besoin d'argent[8].

Biographie

Commis aux Affaires étrangères

Paul II Ardier devient commis au service de ses oncles Phélypeaux au plus tard en 1618. Il est premier commis aux Affaires étrangères à partir de 1624 et il est le seul premier commis de 1626 à 1632. Il est également secrétaire du roi, charge anoblissante[3].

Il prend alors pleinement part à la politique étrangère de la France, rédigeant les dépêches, organisant le travail du bureau et proposant des mémoires sur des questions particulières. Il n'est pas seulement un homme de bureau : pour une mission dont les objectifs ne sont pas connus, il est brièvement envoyé à Constantinople, dont il revient en novembre 1626[9].

Dès son retour à Paris, il est le secrétaire de l'Assemblée des notables, réunie de novembre 1626 à mars 1627, la dernière avant les prémices révolutionnaires de 1787. Il s'agit là d'une mission de confiance[3]. Sous la présidence de Gaston d'Orléans, quarante-cinq nobles prélats, représentants des cours souveraines sont réunis pour trouver des solutions au déficit sans créer d'impôt nouveau. La guerre empêchera l'application des mesures proposées[10]. Le procès-verbal des séances est dressé par Paul Ardier[11] et sera publié 25 ans plus tard, en 1652[3].

Après la mort de son oncle Raymond Phélypeaux d'Herbault en 1629, le nouveau secrétaire d'État des Affaires étrangères, Claude Bouthiller, garde Ardier comme premier commis. Sans doute ses compétences sont-elles reconnues. C'est ce que sous-entend Ardier quand il assure « suivre mon employ ordinaire prez Monsieur Bouthiller par le commandement exprès que le Roi et le Cardinal m'ont fait de l'assister, comme j'ay cy-devant fait faire par Monseigr de Herbault ». Cet argument lui sert à justifier son choix personnel de conserver sa place, ce qui peut passer pour un manque de fidélité envers les Phélypeaux[9], mais il est vrai que les Bouthiller s'allient alors aux Phélypeaux[2].

Si Ardier n'est pas une « créature » de Richelieu de premier rang comme le Père Joseph ou Claude Bouthiller[12], il travaille néanmoins avec Louis XIII et Richelieu. Il les accompagne dans tous leurs voyages et campagnes de 1627 à 1630, lors du siège de La Rochelle en 1627-1628 (pendant lequel il écrit de nombreuses lettres[13]), lors de la victoire du pas de la Suse et contre les huguenots en Languedoc en 1629. En 1630, Ardier fait rédiger des mémoires cherchant à justifier les prétentions du roi de France sur la forteresse de Pignerol[9].

La même année 1630, Louis XIII pense à Ardier pour succéder à Charles Le Beauclerc au secrétariat d'État de la Guerre, mais Richelieu a un autre candidat, Jean de Flesselles, qui commet l'erreur de s'en vanter trop tôt. Louis XIII, l'apprenant, se fâche et finalement aucun des deux postulants n'est choisi. C'est Abel Servien qui devient secrétaire d'État de la Guerre[14].

Une pensée politique

Carte de la Suisse, de la Rhétie, ou des Grisons, de la Valteline, du Valay, & autres seigneuries voisines (1625)

À la demande de Richelieu, alors qu'il a quitté les Affaires étrangères, Ardier écrit deux mémoires sur la politique étrangère, notamment sur les conflits à propos des Grisons et de la vallée de la Valteline, une des grandes affaires de son époque. Dans son Mémoire sur l'affaire des Grisons et Valteline (octobre 1634), Ardier insiste sur l'enjeu stratégique de la vallée de la Valteline pour les Habsbourg, puisqu'elle permet de passer les Alpes et de joindre leurs différentes possessions, de Milan au Saint-Empire. Il y préconise une action du roi de France pour y rétablir la situation à son avantage[9].

Dans son Mémoire sur les affaires généralles de la Chrestienté (avril 1633), Ardier fait un point d'étape sur la situation de l'Europe à son époque, au milieu de la Guerre de Trente Ans. Il y insiste sur la Valteline, la guerre de succession de Mantoue et le conflit entre l'Espagne et les Provinces-Unies. Les Habsbourg étant vus comme des ennemis naturels de la France, il convient de chercher des alliés contre eux, notamment en Valteline. Ardier se félicite de l'acquisition de Pignerol, dont l'intérêt stratégique pour faciliter l'action des Français en Italie est évident, mais passe volontairement sous silence les conditions de cette acquisition prévues dans le traité de Cherasco. Deux ans après, il considère encore utile de les taire[9].

Ardier expose comment la France pourrait restaurer son influence en Italie, en constituant une ligue réunissant les États d'Italie du Nord contre les Habsbourg, ce qui paraît bien être un but politique de Louis XIII et de Richelieu. Il préconise également un soutien de la France aux Provinces-Unies, à la Suède et à certains princes du Saint-Empire, toujours contre les Habsbourg. Pour lui, ces alliances avec des pays et des souverains protestants ne trahissent pas la cause catholique, que Louis XIII sert par ailleurs. Il s'agit de faire de Louis XIII une sorte d'arbitre de la Chrétienté. En cela, Ardier est fidèle à la pensée politique de Richelieu, comme un autre de ses contemporains, Guez de Balzac[9]. Cet exemple de l'usage délibéré de l'érudition historique et géographique au service de l'action de la monarchie sera repris plus tard par l'entourage du chancelier Séguier[15].

La Chambre des Comptes et les affaires

Paul II Ardier quitte ensuite la diplomatie pour les finances, retrouvant le secteur d'activité de son père. Il est nommé trésorier général de France et trésorier général des finances en la généralité de Paris. Il entre en 1632 à la Chambre des Comptes[3]. Il est reçu maître des comptes en 1633 puis, en 1634, il devient un des présidents de la Chambre des comptes (qui comporte douze présidents plus le premier président). Il succède dans cette fonction à son parent Balthazar II Gobelin[16], seigneur de Brinvilliers (le beau-père de l'empoisonneuse Marie-Madeleine Dreux d'Aubray, dite la Brinvilliers[17]). Il exerce cette charge jusqu'à sa résignation en 1650. Lui succède alors Louis Ier Phélypeaux de Pontchartrain[16], qui est son cousin germain. Tous appartiennent au réseau des Phélypeaux, déjà évoqué[2].

La même année 1634, il fait partie, pour la somme considérable de 40 000 livres, des bailleurs de fonds des fermiers généraux des gabelles de la compagnie de Thomas Bonneau. Il est donc à la fois un officier de finance et un traitant qui avance des fonds à la monarchie. Son père fait de même, pour 48 000 livres[8]. Cela laisse entrevoir la richesse de la famille. En 1653, il prête 16 000 livres au duc Claude de Saint-Simon (père du mémorialiste). Cette créance ne sera pas remboursée mais transmise à Gaspard III de Fieubet et à ses héritiers[18]. Parmi ses débiteurs, on compte aussi le prince de Condé, héritier d'une dette contractée par les Montmorency, qui ne sera pas non plus éteinte et passera également à Gaspard III de Fieubet et à ses héritiers[19]. Ces créances non remboursées donnent lieu à paiement de rentes constituées.

Château de Beauregard (commune de Cellettes, Loir-et-Cher)

En 1650, à 55 ans, Ardier se retire de toute fonction officielle, ou presque[9]. En effet, il est encore commissaire du roi aux États de Bretagne en 1651[13]. Il contribue à conserver la fidélité de ces États de Bretagne au roi, dans le contexte d'agitation de la Fronde[20]. Puis il s'installe dans son château de Beauregard[9].

Un grand seigneur

Pour son hôtel particulier parisien, Paul Ardier commande des œuvres aux artistes connus de son temps[9].

La galerie des illustres du Château de Beauregard (Loir-et-Cher)

Dans le Blésois, il hérite des seigneuries de son père, principalement la seigneurie de Vineuil et le château de Beauregard (paroisse de Cellettes) que son père a fait complètement reconstruire. Il procède à des achats de terres dans la paroisse de Cellettes, pour agrandir son domaine : il achète en 1650 le fief de La Varenne et son moulin et en 1654 la seigneurie de Conon et le droit de haute justice sur la paroisse de Cellettes. Grâce à ses acqusitions, le domaine autour de Beauregard dépasse les 200 hectares et les propriétés totales des Ardier représentent plus de 500 hectares. En 1654, il atteint l'objectf : ses terres sont suffisamment vastes pour être érigées en vicomté et il devient vicomte de Beauregard-le-Bel[21].

Paul Ardier père a fait installer dans le château de Beauregard une « galerie des illustres », composée de plus de 300 portraits de personnages historiques, qui fait toujours la réputation de ce château. Paul II Ardier complète cette « galerie des illustres » en ajoutant une quarantaine de portraits de ses contemporains. Vers 1646, il mène à bien un projet de son père : terminer le pavage au sol de cette galerie, en faïence bleue de Delft, normalement beaucoup trop fragile pour marcher dessus, que son père avait commandée dès 1627[22]. Il s'occupe aussi de l'orangerie. Cela correspond à la mode de l'époque, mais peut-être aussi à un goût personnel, puisqu'il conserve dans son cabinet de travail un nécessaire de taille des orangers[21].

Paul II Ardier meurt dans son château de Beauregard le 7 novembre 1671. Ses entrailles sont enterrées à Cellettes[1] tandis que son corps est inhumé dans le couvent des Feuillants du faubourg Saint-Honoré à Paris, comme ses parents et d'autres membres de sa famille[23]. Il laisse une fortune considérable, en seigneuries mais aussi en argent (près d'un million et demi de livres), loin toutefois derrière celles de ses contemporains à la réussite plus éclatante, Servien, Fouquet ou Colbert. Il reste un personnage de second plan par rapport à eux[9].

Œuvres

  • L'Assemblée des notables tenue à Paris ès années 1626 et 1627 (1627, édité en 1652)[3]
  • Mémoire sur les affaires généralles de la Chrestienté (avril 1633).
  • Mémoire sur l'affaire des Grisons et Valteline contenant ce qui s'est passé en l'affaire de Gênes et autres occurences depuis l'année 1626 jusques en 1631 (octobre 1634). Ces deux mémoires ont été édités, ensemble, pour la première fois, en 1677[9].

Postérité

Paul II Ardier épouse en 1627 Louise Olier, fille de Jacques Olier (mort en 1632) maître des requêtes, intendant, conseiller d'État, et sœur de Jean-Jacques Olier, le célèbre fondateur des Sulpiciens[2].

Ils ont deux filles :

Héraldique

Blasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné de trois flammes d'argent[1]

Références

  1. Ch. Hardel, « Deux plaques commémoratives trouvées en l'église de Vineuil », Bulletin de la société des sciences et lettres du Loir-et-Cher, vol. 2, , p. 21-28 (lire en ligne)
  2. Charles Frostin, Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-3211-3, lire en ligne)
  3. Camille Piccioni, Les premiers commis des affaires étrangères au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, De Boccard, , 282 p. (lire en ligne)
  4. Francisque Mège, « Paul Ardier », Revue d'Auvergne, vol. 2, , p. 348-352 (lire en ligne)
  5. Roger de Bussy-Rabutin, Histoire amoureuse des Gaules, Paris, P. Jannet, (lire en ligne)
  6. « La famille Ardier », Revue d'Auvergne, vol. 3, , p. 477-478 (lire en ligne)
  7. Dominique Le Page, De l'honneur et des épices : Les magistrats de la Chambre des comptes de Bretagne (XVIe-XVIIe siècles), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-5571-6, lire en ligne)
  8. Daniel Dessert, L'argent du sel. Le sel de l'argent, Paris, Fayard, , 301 p. (ISBN 978-2-213-66276-3)
  9. Sven Externbrink, « 'Faire contrepoids à la puissance d'Espagne' Paul Ardier de Beauregard (1590-1671) et la politique de Richelieu en 1633 », Francia, vol. 27, no 2, , p. 1–24 (ISSN 2569-5452, DOI 10.11588/fr.2000.2.46937, lire en ligne, consulté le )
  10. Arlette Jouanna, « Assemblées de notables », Dictionnaire de l'Ancien Régime, , p. 91-93
  11. Christian Jouhaud, « Histoire et historiographies du « XVIIe siècle français » », Annuaire de l’EHESS. Comptes rendus des cours et conférences, , p. 257–258 (ISSN 0398-2025, lire en ligne, consulté le )
  12. Orest Ranum, Les créatures de Richelieu. Secrétaires d'État et surintendants des finances 1635-1642, Paris, Pedone, coll. « Bibliothèque de la Revue d'histoire diplomatique », , 260 p.
  13. Louis Delavaud, « Au siège de La Rochelle (1627-1628). Lettres inédites de Raymond Phélypeaux d'Herbault, secrétaire d'Etat et de Paul Ardier, son principal commis, au maréchal d'Estrées », Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, vol. 43, , p. 114-176 (lire en ligne)
  14. Hélène Duccini, Guerre et paix dans la France du Grand Siècle. Abel Servien : diplomate et seviteur de l'État (1593-1659), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 388 p. (ISBN 978-2-87673-612-2), p. 78
  15. Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672). Ministre, dévot, et mécène au Grand Siècle, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « époques », , 513 p. (ISBN 979-10-267-0016-6), p. 428
  16. H. Coustant d'Yanville, Chambre des Comptes de Paris. Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, Paris, J.-B. Dumoulin, 1866-1875 (lire en ligne)
  17. Agnès Walch, La marquise de Brinvilliers, Paris, Perrin, , 258 p. (ISBN 978-2-262-03121-3)
  18. Alain Dupéron, « Les acteurs de l' arrière-plan. Ébauche de répertoire de la domesticité et des relations d'affaires du duc de Saint-Simon et de sa famille (quatrième partie) », Cahiers Saint-Simon, vol. 26, no 1, , p. 69–87 (DOI 10.3406/simon.1998.1279, lire en ligne, consulté le )
  19. Katia Béguin, Les princes de Condé. Rebelles, courtisans et mécènes dans la France du Grand siècle, Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 463 p. (ISBN 9782876732773), p. 294-295
  20. Henry Salomon, « La Fronde en Bretagne », Revue Historique, vol. 40, no 1, , p. 1–40 (ISSN 0035-3264, lire en ligne, consulté le )
  21. Agnès Chabat-Beylot, « Le château de Beauregard au temps des Ardier », Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, vol. 50, , p. 139-150 (lire en ligne)
  22. Claude Labie, « Le château de Beauregard et son décor peint », Congrès archéologique de France. 139e session, 1981. Blésois et Vendômois, , p. 153-162 (lire en ligne)
  23. Benoist Pierre, La bure et le sceptre. La congrégation des Feuillants dans l'affirmation des Etats et des pouvoirs princiers vers 1560-vers 1660, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne » (no 47), , 592 p. (ISBN 978-2859445430)

Voir aussi

Bibliographie

  • Agnès Chabat-Beylot, « Le château de Beauregard au temps des Ardier », Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, vol. 50, , p. 139-150 (lire en ligne)
  • Daniel Dessert, L'argent du sel. Le sel de l'argent, Paris, Fayard, , 301 p. (ISBN 978-2-213-66276-3)
  • Sven Externbrink, « 'Faire contrepoids à la puissance d'Espagne' Paul Ardier de Beauregard (1590-1671) et la politique de Richelieu en 1633 », Francia, vol. 27, no 2, , p. 1–24 (ISSN 2569-5452, DOI 10.11588/fr.2000.2.46937, lire en ligne, consulté le )
  • Charles Frostin, Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-3211-3, lire en ligne)
  • Ch. Hardel, « Deux plaques commémoratives trouvées en l'église de Vineuil », Bulletin de la société des sciences et lettres du Loir-et-Cher, vol. 2, , p. 21-28 (lire en ligne)
  • Camille Piccioni, Les premiers commis des affaires étrangères au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, De Boccard, , 282 p. (lire en ligne)

Articles connexes

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