Parti progressiste démocratique guadeloupéen

Le Parti progressiste démocratique guadeloupéen (PPDG) est un parti politique guadeloupéen constitué en 1991 par des anciens militants du Parti communiste guadeloupéen (PCG) à la suite de la disparition de l'URSS.

Parti progressiste démocratique guadeloupéen

Logotype officiel.
Présentation
Président Jacques Bangou
Fondation
Scission de PCG
Déléguée générale Sophie Péroumal
Positionnement Gauche[1]
Idéologie Post-marxisme[1]
Autonomisme guadeloupéen[1]
Socialisme démocratique
Couleurs Vert
Présidents de groupe
Conseil départemental de la Guadeloupe Marlène Mélisse-Miroite
Représentation
Maires
1  /  32
Conseillers départementaux
5  /  42

Résultats

1992

Le parti se présente pour la première fois en 1992, pour les élections régionales. La liste menée par Ernest Moutoussamy obtient 13 106 voix (10,78 %) et 5 élus, réussisant dans cette élection à faire émerger cette nouvelle formation. Le PCG avec Mona Cadoce décline par contre à 7 100 voix (5,84 %) et sauve de justesse trois sièges[2].

1993

En 1993, Ernest Moutoussamy, député sortant mais désormais candidat de cette nouvelle formation, bat au deuxième tour des législatives son ancienne camarade au PCG Mona Cadoce dans la deuxième circonscription. Elle l'accuse, juste après le premier tour, de «trahison»[3].

De son côté, Jean Girard met en ballotage Frédéric Jalton dans la première[3], mais est nettement battu au deuxième tour.

Jérôme Cléry est sèchement battu par Lucette Michaux-Chevry, qui obtient 80 % des suffrages dès le premier tour, dans la quatrième, une circonscription «taillée sur mesure» d'après Le Monde[3].

1994

Pour les Élections européennes, Ernest Moutoussamy conduit une liste de « Rassemblement de l'outre-mer et des minorités », avec le PPM, le PSG et le PCR. Elle n'obtient aucun représentant au Parlement de Strasbourg. De façon générale, l"abstention ets considérable au sein de l'électorat Don et TOM, pour ces élections européennnes[4] Cette liste obtient 37 041 voix (0,19 %) sur toute la France.

1995

Mauvaise années pour le PPDG, Henri Bangou perd son siège de sénateur au profit de Dominique Larifla. La division du PPDG lui coûta ce siège, Henri Bangou recueillant 202 voix, Marcelin Lubeth 127 sur 831. Mais ils durent se retirer pour le deuxième tour au profit de Dominique Larifla arrivé devant eux avec 260 voix.

Lors des élections municipales, Jérôme Cléry est battu par Lucette Michaux-Chevry à Basse-Terre. Réélection tout de même de Henri Bangou à Pointe-à-Pitre, de Marcellin Lubeth à Sainte-Anne et de Ernest Moutoussamy à Saint-François[5].

1997

Ernest Moutoussamy est réélu contre la maire du Moule, Gabrielle Louis-Carabin dans la deuxième circonscription.

Henri Bangou est battu au deuxième tour par Daniel Marsin dans la première.

1998

Pour les élections régionales le parti se présente en alliance avec la FGPS et le GUSR, avec pour tête de liste Jacques Gillot (GUSR). Cette union ne fait pas le poids face à la liste de RPR de Lucette Michaux-Chevry[6] qui obtient le double de voix (63 065 soit 48,03 %) contre 32 148 voix (24,49 %). L'alliance obtient tout de même 12 sièges.

Le parti perd de son influence à partir de ce moment, et s'oriente vers une alliance selon les circonstances avec la FGPS ou la GUSR.

Années 2000

C'est l'allié traditionnel de la FGPS représentée par Victorin Lurel.

Notes et références

  1. Laurent de Boissieu, « Parti Progressiste Démocratique Guadeloupéen (PPDG) », sur france-politique.fr,
  2. « Résultats des élections régionales du 22 mars 1992 Guadeloupe(41) », Le Monde, (lire en ligne)
  3. « Résultats du premier tour des élections législatives 1993 (21 mars) Guadeloupe (4) », Le Monde, (lire en ligne)
  4. « Plus de 82% d'abstentions », L'Humanité, (lire en ligne)
  5. Marianne Payot, « Bernier-Moutoussamy, acte III », L'Express, (lire en ligne)
  6. Eric Conan, « Lucette peut-elle tomber? », L'Express, (lire en ligne)
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