Pars-lès-Chavanges

Pars-lès-Chavanges est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pars-lès-Chavanges

L'église paroissiale de Pars-lès-Chavanges.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Joëlle Pesme
2020-2026
Code postal 10330
Code commune 10279
Démographie
Population
municipale
60 hab. (2018 )
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 28″ nord, 4° 29′ 57″ est
Superficie 8,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brienne-le-Château
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Pars-lès-Chavanges
Géolocalisation sur la carte : Aube
Pars-lès-Chavanges
Géolocalisation sur la carte : France
Pars-lès-Chavanges
Géolocalisation sur la carte : France
Pars-lès-Chavanges

    Géographie

    Village et paroisse, dans la Champagne, à une lieue de Rosnay.

    Topographie

    Le cadastre de 1842 cite au territoire : Beauregard, la Belle-Idée, la Chambre-aux-Clercs, Chemin-Huguenot, Cléreuil, Fernereuil, Grand-Poirier, la Maison-Isolée, Naurois. Le village est cité comme Clareyum sur un pouillé de 1407 et pour la première fois Cléreuil ou Pars sur celui de 1761.

    Urbanisme

    Typologie

    Pars-lès-Chavanges est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,2 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (3,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Cléreuil n'est plus qu'une ferme au XVIIIe siècle avant de disparaître. Cette terre a appartenu à M. Picot, baron de Dampierre, et relevait de Rosnay.

    Dépendant de cette paroisse, la ferme de Clereuil, de la Nauroy et celle de Beauregard qui dépendaient de la succession de feu le Maréchal de l'Hôpital.

    Le curé de Pars était propriétaire de la ferme de Clereuil et de la vigne de la fontaine au peuple.

    En 1543, Pierre de Petremotte était seigneur de la Nauroy.

    La terre est cultivée en seigles et avoines, peu de froment (XVIe et XVIIe siècles)

    En 1634, droit de justice Eustache Picot haute et basse justice sur la seigneurie de Pars ly Clèreuil[8]. En 1789 Pars formait avec Clémenreuil une communauté qui était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Vitry et du bailliage de Chaumont.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Joëlle Pesme[9] DVD Agricultrice retraitée
    Conseillère générale puis départementale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 60 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    125165151172164193184191189
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    197188191161164153151150132
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    134134140132148147153137128
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    114102107888070737366
    2018 - - - - - - - -
    60--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Sources : archives de l'Aube
    9. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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