Braux (Aube)

Braux est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Braux.

Braux

L'église Saint-Martin.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Claude Lorphelin
2020-2026
Code postal 10500
Code commune 10059
Démographie
Gentilé Brauxois, Brauxoises
Population
municipale
112 hab. (2018 )
Densité 7,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 05″ nord, 4° 28′ 21″ est
Superficie 15,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brienne-le-Château
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Braux
Géolocalisation sur la carte : Aube
Braux
Géolocalisation sur la carte : France
Braux
Géolocalisation sur la carte : France
Braux

    Géographie

    Petit village situé dans la vallée du Ravet.

    Urbanisme

    Typologie

    Braux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,5 %), forêts (7,6 %), zones urbanisées (1,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les deux hameaux de la commune s'appelaient autrefois Braux-le-Grand (puis Braux-sous-Pars et Braux-le-Comte) et Braux-Saint-Père qui dès 845, appartenait à l'abbaye de Montier-en-Der. La Brau, petite rivière aujourd'hui appelée Ravet, a donné son nom au bourg[8].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Braux-sous-Pars et de Braux-sur-Ravet[9].

    Le village dépend de l'arrondissement d'Arcis-sur-Aube depuis la Révolution jusqu'en 1926.

    Toponymie

    Le nom de Braux vient du terme de langue d'oïl bro, qui désigne un marc (de raisin, de bière), mais aussi les boues, et qui est d’origine gauloise[10].

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la crosse d’or à dextre et à la clé contournée à double panneton du même à senestre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Jacques Riglet    
    mars 2001 2014 Raymond Doublet[11]    
    mars 2014 En cours Claude Lorphelin DVD Professeur des écoles

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en augmentation de 10,89 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    292350362373366371373397380
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    384354339310303278277263259
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    243225228191185187204199183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    187160144124132121110109108
    2013 2018 - - - - - - -
    101112-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église du XIIe siècle, reconstruite au XVIe siècle sous le vocable de saint Martin. Portail ouest flamboyant, statue d'évêque au centre du tympan. Le bas côté nord ne fut pas élevé[16]. Plusieurs statues du XVIe siècle, des carreaux émaillés et quelques fragments de vitraux ornent l'édifice.

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Aube : le guide complet de ses 430 communes par Michel de la Torre. Deslogis-Lacoste (1990)
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Braux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 3863, p 252
    11. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991)
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