Chavanges

Chavanges est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Cet article possède un paronyme, voir Chavagnes.

Chavanges

Maisons à pans de bois du XVIe siècle.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Daniel Chauchefoin
2020-2026
Code postal 10330
Code commune 10094
Démographie
Gentilé Chavangeois, Chavangeoises
Population
municipale
588 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 34″ nord, 4° 34′ 29″ est
Superficie 29,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Chavanges
Géolocalisation sur la carte : Aube
Chavanges
Géolocalisation sur la carte : France
Chavanges
Géolocalisation sur la carte : France
Chavanges
Liens
Site web chavangesofficiel.fr

    Géographie

    Avec des lieux-dits : la Chaussée, Chemin-des-Poissonniers, la Closure, la Cour-de-la-Brau, la Croix-Gaudri, les Folies, Fontaine-au-Peuple, Fontenay, les Grands-Jardins, le Haut-du-Guet, Jean-de-Bray, Mallet, Ormel, le Rateu, Saint-Georges, Tannières sur un cadastre de 1839.

    Chassericourt

    Avec des lieux-dits : la Belle-Croix, le Chatelier, Moscou, la Motte, le Moulin-à-vent, Nuisement, Saint-Gengoul, la Sibérie sur un cadastre de 1841.

    Urbanisme

    Typologie

    Chavanges est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,8 %), prairies (6,1 %), forêts (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Il y avait des habitants gallo-romains, un cercueil de pierre fut trouvé en plus du squelette, des armes, des monnaies et des poteries, en 1861[8].

    En 753, le village est cité comme appartenant au pagus d'Arcis. Au XVIIIe siècle, il y avait marché chaque samedi mais aussi une foire à Pâques, à la Saint-Jean, à la Saint-François d'octobre et à la Saint-Martin.

    En 1789, la commune dépendait de l'intendance et de la généralité de Champagne, de l'élection de Vitry et du bailliage de Chaumont. En 1841, les sœurs de la Providence de Troyes avaient une maison au village[9].

    Chassericourt

    Une mention de 1075 cite le village[10] dont la paroisse était une succursale de Arrembécourt[11]. L'église sous le vocable de Gengoul était du XVIe siècle[12].

    Le Châtelier

    Ancien fief relevant de Rosnay qui était sur la commune de Chassericourt, c'était le siège d'une prévôté et qui avait un château fort. Le dit château est cité en 1557 comme ayant maison, cour, colombier, granges et étables, une tour servant de prison ; le tout ceint de fossés [13], il était encore en partie visible en 1861 [14].

    Tanières

    Ancien fief dépendant de Rosnay, le comte de Champagne y avait des terres et des coutumes et recevait, en arrière fief l'hommage du seigneur particulier. Si la dame de Tannières, en 1275 y avait maison forte entourée de fossés, en 1604, ce n'était plus qu'une métairie. Il y avait des moulins, un en 1590 qui fut détruit et un autre, à vent en an II. En 1708, Louis-Samson Drouot est bailli et lieutenant en la justice de Tasnier.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      1860 Vauchelet    
    1953 1962 Paul Robert sans Agriculteur
    1989 mars 2001 Bernard Hecquet    
    mars 2001 mai 2020 Guy Pierson[15] NC-UDI Retraité
    mai 2020 En cours Daniel Chauchefoin [16]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

    En 2018, la commune comptait 588 habitants[Note 2], en diminution de 1,51 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7858149801 0661 0811 0601 0931 0831 085
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0609709949739111 011933912863
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    835840804761734718722693645
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    672818721695728689667664661
    2013 2018 - - - - - - -
    597588-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Économie

    • Silo Nouricia.

    Équipements

    • La bibliothèque : Située près de l'école, dans un bâtiment à pan de bois restauré, la bibliothèque est ouverte du lundi au samedi. Elle propose des collections de livres, des revues mais aussi des disques et des DVD. Informatisée avec le logiciel Absysnet, elle est en réseau avec la bibliothèque départementale de prêt de l'Aube. Grâce aux services de la navette de cette dernière, il est aussi possible de lire un livre même si celui-ci ne se trouvait pas, au départ, à Chavanges.

    Personnalités liées à la commune

    • Bernard Noël (1924-1970), comédien, est décédé et enterré à Chavanges.
    • Gisèle Bienne, née à Chavanges, écrivain.
    • Il y avait, du XIIIe au XVIe siècle des seigneurs et écuyers portant le nom de Chavanges mais pas de fief de ce nom, ils possédaient des droits à la Brau.
    • Chavanges était une dépendance de la seigneurie de Châtelier (terres de Chassericourt). Raoul de Thourotte en 1274, seigneur de Chatelier ; Jeanne de Saint-Chéron en 1375 ; Guillaume II de Hangest en 1495...

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Arbois, Répert. archéo., 11.
    9. Annuaire du clergé, 1841, p. 114.
    10. Lalore, Cartulaires, VI, 176.
    11. Archives départementales de la Marne, fonds d'Andecy, F° 36 v°.
    12. site gouvernemental.
    13. Archives nationales, T 144⁴³
    14. Émile Soccard, Revue critique, 8.
    15. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    16. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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