Pariser Platz

La Pariser Platz (« place de Paris ») se trouve dans le centre de Berlin dans le quartier de Dorotheenstadt, à l'extrémité ouest de l'avenue Unter den Linden, précédant ainsi la Porte de Brandebourg.

Place de Paris
Pariser Platz

La place et la porte de Brandebourg.
Situation
Coordonnées 52° 30′ 59″ nord, 13° 22′ 44″ est
Pays Allemagne
Ville Berlin
Morphologie
Type Place
Histoire
Monuments Porte de Brandebourg
Géolocalisation sur la carte : Europe
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Berlin
La Porte de Brandebourg en 1871, décorée après la victoire prussienne sur la France.
Pariser Platz en 1982.
Pariser Platz avec le nouvel hôtel Adlon à gauche et l'Académie des Beaux Arts à droite.
L'ambassade de France.

La place est ainsi nommée en souvenir de l’occupation de Paris par les armées de la Sixième Coalition en 1814.

Histoire

De style néoclassique, la Porte de Brandebourg fut achevée au début des années 1790 par Carl Gotthard Langhans. Jusqu'en 1814, cette place était connue simplement comme Viereck ou Quarré (carré). Puis, en mars de cette année-là, lorsque les troupes prussiennes et les autres Alliés ont investi Paris après le renversement de Napoléon Ier, elle fut renommée Pariser Platz pour marquer ce triomphe.

La Porte de Brandebourg est l’entrée principale de la partie ouest des fortifications qui entouraient la ville au XVIIIe siècle, et la Pariser Platz est à l'extrémité ouest de l'avenue Unter den Linden, axe central de la ville, qui vit les défilés des troupes victorieuses de tous les régimes, des Hohenzollerns à la République démocratique allemande.

Avant la Seconde Guerre mondiale, la Pariser Platz était la plus grande place de Berlin, où se trouvaient les ambassades des États-Unis et de France, l'hôtel le plus réputé (l’hôtel Adlon), l'académie des Beaux Arts, et plusieurs îlots d’appartements et de bureaux. En 1936, elle est desservie par la station de S-Bahn berlinois Unter den Linden (actuelle Brandenburger Tor).

Durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, tous les bâtiments autour de la place ont été réduits en ruines par des raids aériens et des tirs d'artillerie lourde. Le seul édifice à rester debout sur la Pariser Platz fut la porte de Brandebourg, qui a été restaurée. Après la guerre, et en particulier avec la construction du mur de Berlin, la place devint une partie du no man's land bordant le Mur à l'Est[1], la station Unter den Linden est également fermée et devient l'une des stations fantômes du métro de Berlin.

La place aujourd'hui

Après la réunification, un large consensus s'est dessiné sur le fait que la Pariser Platz devait redevenir un centre majeur de la ville, un « espace de représentation et d’accueil le plus beau et le plus représentatif »[2].

Les ambassades de France, puis celle des États-Unis y ont donc été reconstruites, de même que l'hôtel Adlon, ainsi que l'Académie des arts. De prestigieuses entreprises ont été encouragées à construire autour de la place, des banques en particulier. Selon les règles de la reconstruction, la hauteur des édifices est limitée à 22 mètres, et des parements de pierre devaient être utilisés autant que possible. Les interprétations de ces contraintes, toutefois, ont varié dans une large mesure. La place elle-même a été réaménagée par les pouvoirs publics : revêtement de granite et plates-bandes agrémentées de fontaines. En partie réservée aux piétons, elle constitue désormais un lieu de vie important, notamment pour les touristes.

La place est desservie par la station Brandenburger Tor de la ligne 5 du métro.

Bâtiments sur la Pariser Platz

La nouvelle ambassade du Royaume-Uni se trouve à côté de l'hôtel Adlon, mais pas directement sur la Pariser Platz.

Résidents célèbres

Ancien édifice de l'ambassade de France.

Panorama

Panorama de Pariser Platz.

Liens externes

Notes et références

  1. « Pariser Platz et Porte de Brandebourg », sur Berlin.de (consulté le )
  2. K. von Krosigk, « Gartendenkmalpflege, Teil der Berliner Denkmallandschaft », in Landesdenkmalamt Berlin, Gartenkunst Berlin : 20 Jahre Gartendenkmalpflege in der Metropole, Berlin, 1999, Schelzky und Jeep, p. 111

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