Périgny (Val-de-Marne)

Périgny, aussi appelée Périgny-sur-Yerres, est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Périgny.

Périgny

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Arnaud Védie
2020-2026
Code postal 94520
Code commune 94056
Démographie
Gentilé Pérignons
Population
municipale
2 672 hab. (2018 )
Densité 961 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 43″ nord, 2° 33′ 06″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 97 m
Superficie 2,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Plateau briard
Législatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Périgny
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Périgny
Géolocalisation sur la carte : France
Périgny
Géolocalisation sur la carte : France
Périgny
Liens
Site web http://www.perigny-sur-yerres.fr

    Géographie

    Situation

    Localisation de Périgny dans le Val-de-Marne.

    Périgny est une petite ville périurbaine française située à environ 30 kilomètres au sud-est de Paris, dans le Val-de-Marne. Sa population est d'environ 2 500 habitants. Contrairement à bon nombre de communes proches, Périgny a su garder le cadre champêtre d'antan tout en gardant l'avantage d'être située à proximité de la capitale.

    Communes limitrophes

    Au nord Mandres-les-Roses, au nord-est Servon, à l'ouest Boussy-Saint-Antoine à l'est Brie-Comte-Robert, au sud Varennes-Jarcy.

    Hydrographie

    La commune, qui est limitée à l'est par un méandre de l'Yerres (affluent de la rive droite de la Seine) , est également drainé par la Rigaude.

    Habitat

    Le parc de logements de la commune, principalement pavillonnaire, est en croissance soutenue, passant de 171 logemements en 1968 à 1064 en 2017, et a augmenté d'un quart entre 2007 et 2017[1].

    Logements[2]Nombre en 2007 % en 2007nombre en 2012 % en 2012nombre en 2017 % en 2017
    Total851100 %970100 %1064100 %
    Résidences principales82096,3 %93596,4 %1 00294,2 %
    → Dont HLM10,1 %272,8 %646,4 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    70,8 %40,4 %111,0 %
    Logements vacants[Note 1]242,8 %313,2 %514,8 %
    Dont :
    → maisons73286,1 %79782,2 %85280,1 %
    → appartements11513,5 %16917,4 %20919,7%

    Géologie, relief et hydrographie

    La commune de Périgny domine une boucle de l'Yerres et s’étend modestement sur le plateau de Brie : elle jouxte les départements de l’Essonne au sud et de la Seine-et-Marne à l’est.

    La commune, qui ne respecte pas les obligations prévues à l'article 55 de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) qui prescrit qu'elle doit atteindre 25 % de son parc de résidences principales en logements sociaux, a engagé un effort de mise en conformité depuis 2007 et a signé avec l'État un contrat de mixité sociale afin d'atteindre environ 17 % de logements sociaux en 2030[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Périgny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

    Toponymie

    Parriniacum en 1200[12], Parrigniacum en 1177, Perrigniacum en 1352, Perigny en 1370[13].

    Du patronyme romain *Patrinius dérivé du latin Patrinus « qui vient du père » + -acum[13].

    Histoire

    Préhistoire

    Les éléments concernant cette période sont à peu près inexistants. En effet, un menhir aurait existé sur le territoire de la commune mais cette information n’a pu encore être confirmée.

    Périodes historiques

    Des trois petits fiefs groupés autour de l’église Saint-Leu et Saint-Gilles, Périgny-le-Grand et Montigny ne sont perceptibles qu’au début de l’époque moderne et seul Périgny-le-Petit apparaît, semble-t-il, sur des documents médiévaux. Sur le plan archéologique, des canalisations anciennes sont mentionnées dans le domaine de Périgny-le-Petit.

    S’il risque fort d’être d’origine plus ancienne, le moulin sur l’Yerres n’est attesté qu’à l’époque moderne.

    Le toponyme Pont Fêtu, déplacé sur les plans actuels mais situé en limite de plateau au XVIIIe siècle, déformation probable du latin Pons vetus, vieux pont, se rapporte peut-être au ponceau de la Chaussée de Varennes. Ce dernier permet encore à la Chaussée de Varennes de franchir un ru descendant vers l’Yerres : il semble figuré sur le plan cadastral de 1810.

    L’église, bien que reconstruite au XVIIIe siècle, est mentionnée au XIIIe siècle : l’ancien cimetière qui devait l’entourer présente donc de fortes potentialités médiévales.

    Indices périphériques

    Ils sont rares faute de connaître les découvertes dans les départements limitrophes : à noter toutefois la fouille d’un domaine de la fin de l’Antiquité et du Haut Moyen Âge à Servon.

    Dans le département, ont été révélées des potentialités préhistoriques et antiques au sud de la commune de Santeny, à peu de distance de Périgny.

    La commune voisine de Mandres-les-Roses a été un important fief médiéval.

    Il est vraisemblable qu’une ancienne voirie venant de Villecresnes passe par Périgny, mais aucune hypothèse ne peut actuellement être avancée sur son tracé.

    Histoire contemporaine

    C'est à Périgny-sur-Yerres qu'a été fondée la IVe Internationale par Léon Trotski en , dans une grange prêtée par Alfred Rosmer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du [14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Boissy-Saint-Léger de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle intègre en 1967 le canton de Villecresnes[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Plateau briard

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

    Intercommunalité

    La commune était, jusqu'en 2015, le siège de la communauté de communes du Plateau briard (CCPB), créée fin 2002.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[16].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté de communes du Plateau briard[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1803 Cantien Dumesnil    
    1803 1816 Jean-Baptiste Joseph Gautier    
    1816 1820 Pierre Michel Gautier    
    1820 1831 René Pierre Valentin Chéron    
    1831 1836 Jean-Baptiste Thibault Huré    
    1836 1869 Louis Pierre Chertemps    
    1869 1903 André Ambroise Gautier    
    1903 1922 Jules Marie Gautier    
    1922 1929 Georges Ferdinand Boullet    
    1929 1944 Eugène Lavillette    
    1944 1945 Armand Eugène Gautier    
    1945 1951 Eugène Gonot    
    1951 1956 Marcel Dormoy    
    1956 1965 Henri Alfred Martinet    
    1965 1967
    (démission)
    Raymond Gautier    
    1967 1995 Michel Lucas CDP puis UDF Ingénieur, maire honoraire
    1995 mai 2020[3] Georges Urlacher UMPLR Retraité
    mai 2020[19] En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Arnaud Védie DVD Collaborateur d'élus
    Ancien élu UMP d'opposition à Valenton (2014 → ?)

    Jumelages

    Périgny est jumelée avec Teana (province de Potenza en Italie) et avec Boécourt (canton du Jura en Suisse).

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2018, la commune comptait 2 672 habitants[Note 4], en augmentation de 7,44 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    220219236251297283288275295
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    304353354333347353385401358
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376327327325339388380357382
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3794371 0111 6731 6812 0202 2312 3522 662
    2018 - - - - - - - -
    2 672--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves de Périgny sont rattachés à l'académie de Créteil.

    La commune possède deux établissements scolaires[Quand ?] : l'école maternelle Suzanne-Heinrich et l'école élémentaire Georges-Huré.

    Santé

    Périgny dispose d'une pharmacie[Quand ?].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église de Périgny
    • Le château de Périgny-le-Petit - XVIIe siècle.
    • L'église Saint-Leu-et-Saint-Gilles, reconstruite au XVIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Michel Lucas, Périgny ou les aventures d'un maire. (Période 1967-1995).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Périgny », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Tableau LOG T1, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
    2. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
    3. Marine Legrand, « Municipales : à Périgny-sur-Yerres, Arnaud Védie seul face aux électeurs : Il est le seul candidat en lice pour prendre la suite du maire sortant, Georges Urlacher (LR), qui soutient sa liste. Une situation unique dans le département du Val-de-Marne », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « C'est la ville la moins peuplée du département et la 2e moins peuplée du Grand Paris. Périgny-sur-Yerres est un joli village du plateau briard composé à 60 % de champs. Georges Urlacher (LR), le maire depuis 25 ans, a décidé de raccrocher les crampons et de passer le flambeau lors des élections municipales de mars ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Page 578
    14. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    17. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
    18. Un peu d'histoire sur Périgny
    19. Marine Legrand, « Val-de-Marne : voici les cinq nouveaux maires du plateau briard : Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Périgny-sur-Yerres, Santeny et Villecresnes ont élu de nouveaux maires. Mais le plateau briard conserve son ancrage de centre droit. Portraits de ces élus aux parcours parfois étonnants », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Seul candidat, il est élu avec 100 % des suffrages le 15 mars ».
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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