Ostricourt
Ostricourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Ostricourt | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault | ||||
Maire Mandat |
Bruno Rusinek 2020-2026 |
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Code postal | 59162 | ||||
Code commune | 59452 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
5 367 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 706 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 27′ 19″ nord, 3° 01′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 100 m |
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Superficie | 7,6 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Annœullin | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La ville d'Ostricourt compte 5 146 habitants. Elle est située au sud de l'arrondissement de Lille, à 25 km de Lille. Limitrophe avec le département du Pas-de-Calais, la commune, située à 27 mètres d'altitude, s'étend sur environ 760 ha. Depuis , Ostricourt s'est associée à Thumeries et Wahagnies pour former la Communauté de communes du Sud Pévélois.
Son accès est facilité par sa proximité avec l'autoroute A1 (Lille - Paris). Sortie N°18 : Carvin - Libercourt. Elle possède une gare SNCF, desservie par la ligne Lille - Douai. Aujourd'hui fermée, il ne subsiste de cette gare qu'une halte SNCF.
Ancienne cité minière, Ostricourt fait partie maintenant du « poumon vert » de la Métropole Lilloise. Proche de la Forêt de Phalempin, elle est bordée par le Bois de l'Offlarde. De son passé minier, elle a conservé ses Cités, partiellement rénovées ou en cours de requalification, ainsi que son terril. les anciennes cités minières sont classées en zone urbaine sensible (ZUS).
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ostricourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (36,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (28,8 %), terres arables (25,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), prairies (2,5 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
Robert, évêque d'Arras. donna, en 1115, l'autel d'Ostricourt au chapitre de St-Amé de Douai. Ostricourt appartenait au châtelain de Lille. Le châtelain avait le droit, par transaction de , de faire marcher, dans ses guerres personnelles ou celles de ses amis, tous les hommes des terres possédées, dans la châtellenie, par l'abbaye de St-Vaast d'Arras, à condition de né pas leur faire dépasser Ostricourt.
- Mines : Houillères du Nord-Pas-de-Calais
Héraldique
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Les armes d'Ostricourt se blasonnent ainsi : « De gueules au chef d'or. » |
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-Les châtelains de la première maison de Lille, seigneurs d'Ostricourt, portaient à trois lions.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2018, la commune comptait 5 367 habitants[Note 7], en diminution de 1,4 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
- Répartition par sexe en 2006 :
- Part des hommes : 48,3 % de la population
- Part des femmes : 51,7 % de la population
- État matrimonial des 15 ans ou plus en 2006 :
- Marié(e)s : 49,4 % de la population
- Célibataires : 33,8 % de la population
- Veufs(veuves) : 11,6 % de la population
- Divorcé(e)s : 5,3 % de la population
- Taux de chômage en 2006 : 29,6 %.
Sources : Insee, Enquête annuelle de recensement 2006
Lieux et monuments
Il y a à Ostricourt des puits que l'on fait remonter à l'époque de la domination romaine. Ils sont placés à peu de distance de la voie romaine d'Ârras à Tournay.
- Forêt domaniale de l'Offlarde :
L'immense forêt qui recouvrait l'ensemble du territoire de la commune, ce sont les Romains qui l'ont défrichée les premiers, il y a plus de 2 000 ans, pour creuser d'Arras à Tournai, une voie gallo-romaine, longue de 55 km ; unique passage pour aller vers l'Est dont la traduction littérale latine Ostracariorum Curtis est fantaisiste comme origine du nom de la commune. En fait il s'agit d' *Austoricurtis, nom en -court d'époque mérovingienne ou carolingienne, formé avec un nom de personne germanique, ici Austoric, comme la plupart des noms en -court.
- Tuiles fabriquées avec le sable, tiré des sablières qui forment de nos jours le plan d'eau du Ratintout et les pâturages creusés le long de la rue Jules Guesde.
- Le château de Beauprès
- Église Saint-Vaast :
Style néo-gothique (1868, Charles Maillard, architecte à Tourcoing). Clocher (1755).
- Arbre échelle :
Vestige de la Première Guerre mondiale l'arbre-échelle est le plus grand chêne de la forêt domaniale de l'Offlarde à l'entrée de la carrière, transformé en 1916 en poste militaire d'observation, il laisse encore apparaître les échelons ferrés, scellés dans le tronc que l'écorce recouvre peu à peu.
- Terril n° 108 :
Ostricourt a également conservé un de ses terrils, le n° 108 de la Compagnie des mines d'Ostricourt, dont le site est classé en « ZNIEFF » (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique). Celui-ci a été aménagé et agrémenté de chemins piétonniers reliant ainsi les Cités minières à la Forêt Domaniale. Face à ce terril, planté naturellement, le plan d'eau du Ratintout, aménagé en espace de détente et de pêche…
- Église Saint-Vaast
- Église Saint-Jacques
- Monument aux morts
- Gare d'Ostricourt
- L'école des cités de la fosse n° 6 des mines d'Ostricourt
Personnalités liées à la commune
- Florian-Jules-Félix Desprez, né le à Ostricourt (cardinal) et décédé le à Toulouse.
D'abord curé de Notre-Dame de Roubaix puis, par décret du , il fut nommé évêque de Saint-Denis à la Réunion et sacré le . Il fut ensuite transféré au siège épiscopal en 1857, il a été nommé à l'archevêché de Toulouse par un décret de et préconisé en septembre. En , il a été fait cardinal de l'ordre des prêtres avec l'évêque de Poitiers (Mgr Pie), il reçut des mains de Jules Grévy (Président de la République) la barrette. Il a été chanoine d'honneur des diocèses de : Cambrai, Montauban, Montpellier, Limoges, Oran, Tarbes, Perpignan. Il a été promu Officier de la légion d'honneur le . Ses ouvrages : On cite de Mgr Desprez des Mandemens et Instructions pastorales, dont l'une fut une Instruction pastorale sur le spiritisme qui a été publiée en 1875 par la Librairie spirite, suivie d'une réfutation par M. V. Tournier.
- Georges Glineur, né le à Ostricourt (homme politique)
Homme politique belge membre du Parti communiste belge et un militant wallon, décédé à Courcelles le .
- Jules Coine (pcd) (poète-mineur)
Jules Coine était ouvrier mineur à la Fosse n°6 des Mines d'Ostricourt. C'est un poète patoisant qui a écrit Les Chants de la Muse noire, Mœurs et coutumes en pays minier (1913)
- Nordine Kourichi, né le à Ostricourt (footballeur)
est ancien international algérien de football. Il mesure 1,92 m pour 87 kg. Jouant au poste de défenseur, il a fait partie de l'équipe nationale d'Algérie au mondial 1982 en Espagne. Noureddine Kourichi est depuis 2011 entraineur-adjoint de l'équipe d'Algérie de football.
- Michael Chéret, né le à Ostricourt (Musicien)
Dès l'âge de 16 ans ce jeune saxophoniste alto et soprano apprend la musique avec Ronald Alphonse. Puis il étudie avec les plus grands tels que : Nasshbaun, Beirach, Griffin, Chambers, Homair, Selin et Wheeler. Il est aujourd'hui un saxophoniste incontournable à Paris où il compose et enseigne.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Douai - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ostricourt et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Douai - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ostricourt et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Ostricourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
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