Souvenirs goutte à goutte

Souvenirs goutte à goutte (おもひでぽろぽろ, Omoide poro poro, litt. Les souvenirs viennent en tombant un par un) est un film réalisé par Isao Takahata et produit par le studio japonais Ghibli. Il est basé sur le manga Omoide poro poro de Hotaru Okamoto et Yūko Tone, dans lequel les auteurs racontent des moments de leur enfance.

Souvenirs goutte à goutte
Logo du film
おもひでぽろぽろ
(Omoide poro poro)
Film d'animation japonais
Réalisateur
Producteur
Studio d’animation Studio Ghibli
Compositeur
Katsu Hoshi
Durée 118 min
Sortie
One shot manga : Omoide poro poro
Cible
éditoriale
Shōjo
Scénariste Hotaru Okamoto
Dessinateur Yūko Tone
Sortie 1988

Dans ce film, Isao Takahata met en place une structure narrative basée sur une alternance entre le séjour de l'héroïne à la campagne et les flashbacks de son enfance. Il développe ainsi des thèmes récurrents dans son œuvre : l'importance des valeurs traditionnelles, de la vie en communauté, du respect de la nature et du travail agricole. Finalement, il place son héroïne face à un choix important de sa vie : carrière à Tokyo, ou mariage dans la région rurale de Yamagata. L’évolution de son personnage est permise d’une part grâce à une présentation idyllique de la vie campagnarde, d’autre part grâce aux nombreux souvenirs d’enfance qui créent un sentiment de nostalgie très prégnant.

Le film sort au Japon le , rencontrant un bon succès, puisque terminant au sommet du box-office nippon en 1991.

Synopsis

1982. Taeko Okajima, jeune employée de bureau à Tokyo, s’ennuie dans son travail et décide de passer quelque temps à la campagne, dans la région rurale de Yamagata, pour travailler dans la ferme de son beau-frère à la récolte du carthame (benibana en japonais). Tokyoïte élevée à la ville, elle rêve depuis l’enfance de la campagne, mais n’y a presque jamais séjourné. Pendant les préparatifs du voyage et le trajet en train, les souvenirs de son enfance, quand elle avait dix ans (en 1966), remontent peu à peu à la surface et confèrent sa structure particulière à l’histoire, alternant entre souvenirs (flashback) et moments de vie réelle[1].

1966. Taeko est une enfant un peu capricieuse, dernière d'une famille de trois filles. Dix ans, c'est l’année des grandes découvertes : premier amour (Hiro, un garçon talentueux au baseball), premières menstruations, premiers rêves brisés (elle voulait devenir actrice, ce que son père refuse très pragmatiquement). Différents souvenirs sans réel lien qui permettent à Taeko d’évoluer peu à peu à un moment charnière de sa vie.

Durant les scènes adulte, Taeko partage son temps entre labeur à la ferme et sorties avec Toshio, lointain cousin de sa belle-famille ayant à peu près le même âge qu'elle. Anciennement employé dans une grande société, il a décidé de quitter la ville pour devenir agriculteur. La proximité évidente entre les deux jeunes gens pousse la grand-mère de la ferme à évoquer un mariage entre eux. La proposition provoque une vraie introspection chez Taeko, indécise sur le bon choix à faire : conserver sa vie citadine et sa carrière ou bien épouser Toshio et la vie de mère de famille à la campagne.

Si, à la fin du film, Taeko semble faire le choix du retour à la ville, c'est en fait dans le générique de fin que le réalisateur propose un dénouement en accord avec son message : le choix des valeurs traditionnelles, de la campagne et de la vie en communauté[2].

Fiche technique

  • Titre original : Omoide poroporo (おもひでぽろぽろ)
  • Titre français : Souvenirs goutte à goutte
  • Réalisateur et scénariste : Isao Takahata
  • Producteur : Toshio Suzuki
  • Producteur exécutif : Hayao Miyazaki
  • Compositeur : Katsu Hoshi
  • Character designer : Yoshifumi Kondō
  • Directeur artistique : Kazuo Oga

Distribution

Voix japonaises Voix françaises
Taeko (adulte) Miki Imai Ludivine Deworst
Toshio Toshirō Yanagiba Pierre Le Bec
Taeko (enfant) Yōko Honna Matilda Acquisto
La mère de Taeko Michie Terada Célia Torrens
Le père de Taeko Masahiro Itō Franck Daquin
La grand-mère de Taeko Chie Kitagawa Monique Clemont
Nanako Yorie Yamashita Sandrine Henry
Yaeko Yuki Minowa Audrey Devos

Note : Le film n'a été doublé en français qu'en 2019 par Netflix, Disney ayant décidé d'inclure la version originale sous-titrée uniquement lors de sa sortie en DVD et Blu-Ray.

Création

Souvenirs goutte à goutte est issu du manga Omoide poro poro de Hotaru Okamoto (scénario) et Yūko Tone (dessin), publié en 1988 chez Seirindou. Dans ce manga structuré en un recueil de tranches de vie (genre populaire dans la veine du célèbre Sazae-san), ré-édité par Animage en 1990 en trois volumes, les auteurs racontent des histoires de leur enfance[3]. Le manga est seulement centré sur l’histoire de Taeko petite fille dans les années 1960 de façon autobiographique ; le récit de Taeko adulte dans les années 1980 et son voyage à Yamagata résultent donc d’une idée originale d’Isao Takahata[4],[1]. L’idée d’adapter ce manga existait déjà au sein du studio Ghibli fin des années 1980, mais Takahata estimait qu’il n’était pas adaptable au cinéma en l’état ; il révise peu après son avis avec cette idée d’y incorporer un second temps narratif[5]. Le scénario est donc composé d’une alternance de flashbacks et de moments actuels. Tous ces flashbacks sont directement inspirés du manga original, avec très peu de variations[5].

La réalisation de Souvenirs goutte à goutte a été facilitée par le succès récent de Kiki la petite sorcière de Miyazaki, qui permet au studio Ghibli de lancer plusieurs projets importants[6]. Visuellement, le film est construit sur une opposition stylistique entre le passé et le présent, ce que le support animé rend plus simple à mettre en place. Les souvenirs des années 1960 sont peints de façon plutôt stylisée, en pastel avec des couleurs claires et des fonds dépouillés ou rapidement esquissés[3]. Les personnages et la mise en scène sont alors proches du trait du manga. Au contraire, le style adopté pour les scènes des années 1980 vise un réalisme très fort, caractéristique du cinéma de Takahata. Les détails sont rendus avec une grande minutie, aussi bien les traits des visages, animés à partir d’acteurs réels, que les décors[1] ; traditionnellement un point fort du studio Ghibli, ces derniers révèlent différentes vues réelles de Yamagata[7]. L’animateur responsable des couleurs, Yasuda Michiyo, explique par exemple que pour certaines scènes, plus de 450 couleurs ont été comparées pour choisir la plus réaliste[7]. Divers détails permettent également cette proximité au réel : d’une part dans les souvenirs des années 1960 grâce à la musique, aux affiches, aux dessins animés passant à la télévision, aux commerces d’époque, etc.[8], et d’autre part les années 1980 sont d’une précision « quasi documentaire »[2]… Seules de très rares scènes relèvent du domaine de l’imaginaire, comme Taeko qui nage littéralement dans les nuages après les premiers mots échangés avec son amour d’enfance[3].

Finalement, plus de 73 000 cellulos ont été employés sur les deux ans de production[9]. La conception des personnages a été assurée par Yoshifumi Kondō (déjà présent sur le Tombeau des lucioles), et la composition des décors par Kazuo Oga[5]. La musique présente trois types d’inspiration : musique douce et nostalgique de Katsu Hoshi pour les souvenirs, musique japonaise traditionnelle, les Danses hongroises de Brahms, et motifs de musique d'Europe de l'Est, comme les chansons de Muzsikás, d'inspiration folklorique hongroise; Frunzuliță Lemn Adus Cântec De Nuntă de Gheorghe Zamfir, d'inspiration folklorique roumaine; ainsi que Dilmano, Dilbero et Malka Moma Dvori Mete, chansons folkloriques de Bulgarie. Le générique de fin est repris de la bande originale du film The Rose, avec des paroles réécrites par Takahata[5].

Toutefois, les délais n’ont pas été réellement tenus, créant quelques tensions entre Isao Takahata et Hayao Miyazaki, producteur du film[7].

Commentaires et analyses

Le film se caractérise par deux thèmes majeurs : les valeurs positives de la vie rurale et traditionnelle, en opposition au Japon citadin contemporain, et l'introspection psychologique du personnage principal, selon S. J. Napier [10].

Nostalgie pour les valeurs traditionnelles et rurales

Souvenirs goutte à goutte est construit sur une opposition entre deux époques – l’enfance de Taeko en 1966, et son séjour à la campagne en 1982 –, faisant de nombreux aller-retours (flashback) entre les deux temps. Par ce moyen, Isao Takahata présente une vision idéalisée de la vie campagnarde et la nostalgie du passé, en regard de la vie citadine. Le film rend majoritairement hommage à la vie paysanne en déclin, la satisfaction trouvée dans le dur labeur agricole par rapport à l’ennui du travail de bureau. Taeko, en s’immergeant peu à peu dans son travail à la ferme, apprend les bonnes valeurs du travail manuel, les traditions du passé et découvre le lien intime qui peut exister entre la nature et les hommes, en vivant proche d’elle[11]. Sa relation avec la région de Yamagata est décrite comme relevant de l’idéal et de l’émotionnel (furusato, l’impression d’y être née)[11].

Pour Taeko, la campagne apparaît comme vecteur de nostalgie (« natsukashii »), sentiment qui reste très prégnant dans le film, non seulement pour ce mode de vie idyllique loin de la ville, mais aussi pour les valeurs traditionnelles du Japon, qui sont véhiculées à travers les flashbacks de Taeko, et magnifiées par le prisme de la mémoire[2],[11]. Pour S. J. Napier, Takahata met donc en scène deux sortes de nostalgie : une personnelle (à travers la remémoration des émotions de l’enfance) et une commune (la perte d’intérêt pour les valeurs traditionnelles, la vie communautaire et la nature)[10]. Néanmoins, Odell et Le Blanc notent que la nostalgie du passé est tempérée par un sentiment de rêves inachevés et d’enfance passive. Selon eux, les films de Takahata restent ancrés dans l’imperfection et le compromis, et donc dans le réalisme[3].

Souvenirs goutte à goutte doit être lu dans le contexte des deux époques : 1966 correspond à l’après-guerre où la prospérité revient progressivement, et 1982 correspond au développement exponentiel de l’économie et des grandes métropoles. Le film illustre donc l’occidentalisation et le changement de la place de l’archipel dans le monde, qui soumettent ses habitants à une transformation rapide de la société et à l’exode rural. Dans les années 1980 apparaissent d’ailleurs des campagnes encourageant les citadins à revenir dans les campagnes[7], et Takahata montre déjà un intérêt pour les bonnes pratiques agricoles, notamment l’agriculture biologique alors émergente[12]. Le poids de la société sur la condition féminine est également souligné, aux deux époques[2], bien que le film ne remette pas en cause le choix presque inconciliable pour les femmes japonaises entre mariage et carrière[1].

Sens du souvenir

Si les souvenirs dont se remémore Taeko remontent à ses dix ans, les raisons en apparaissent assez variées : c’est l’époque du premier amour, de l’entrée dans la puberté, de l’affirmation, en bref, la prise de conscience du moi comme élément de la vie communautaire et sociale[2]. Pour S. J. Napier, il s’agit avant tout pour Taeko de venir à bout de ses souvenirs afin de faire le bon choix : mariage à la campagne ou carrière à la ville. Bien entendu, Takahata exprime dans son film que la vie en communauté, la vie rurale seule permet de se libérer des rêves et des frustrations égoïstes de l’enfance pour intégrer une communauté de valeur plus riche[10]. Pour atteindre cet objectif personnel, les souvenirs résonnent avec force en Taeko jusqu’au choix final. Eliot décrit l’importance des souvenirs dans le film de Takahata ainsi : « Le moi de Taeko est à la fois « rénové » et « transfiguré » par une vision du passé qui a été [...] « réévalué » comme un objet de désir du monde citadin »[10].

Les souvenirs, qui submergent véritablement Taeko dès lors qu’elle décide de partir séjourner dans la préfecture de Yamagata, servent également à illustrer l’évolution du personnage. Takahata évoque d’ailleurs dans le film la métaphore du papillon, d’abord larve, puis chrysalide (dans le cocon) : l’héroïne semble aussi avoir gâché quinze ans de sa vie, entre les années 1960 et 1980, mais le séjour à la campagne signifie l’aboutissement de son long voyage[3]. Pour Cavallaro, il s’agit donc d’une quête de soi qui met la dimension personnelle et psychologique au centre du film[8]. Le personnage de Toshio, qui a déjà parcouru ce chemin avant Taeko, transcrit aussi ce besoin du retour à la campagne et permet au cinéaste d’en expliciter les raisons (dureté et impersonnalité des citadins)[3].

Place dans le cinéma d’Isao Takahata et influences

Lors de la réalisation de Souvenirs goutte à goutte, le cinéma de Takahata, marqué par le réalisme dans la mise en scène du quotidien, est déjà bien en place depuis au moins le Tombeau des lucioles, mais évolue pour progressivement intégrer la dimension psychologique des personnages, ce qui se ressent pleinement sur ce film[13]. Au-delà du cinéma de Takahata, plusieurs thèmes récurrents des films du studio Ghibli en général sont présents, selon la typologie de Odell et Le Blanc : les valeurs traditionnelles (comme dans Mon Voisin Totoro ou Le Voyage de Chihiro), la vie en communauté (Le Château dans le ciel) et l’écologie (Princesse Mononoké), trois thèmes que Takahata développe également dans son film suivant, Pompoko[14].

Le thème de la nostalgie du passé et de la perte des valeurs se retrouvent dans plusieurs autres films ultérieurs : Pompoko de Takahata bien sûr[2], mais aussi Magnetic Rose (où le désir du passé est décrit cette fois comme dangereux car chimérique), Lamu : Un Rêve sans fin ou Mari Iyagi ; la différence principale de Souvenirs goutte à goutte est que le monde désiré par les personnages est accessible et bienveillant, juste à portée de main (la campagne en dehors de Tokyo), et triomphe à la fin du film[15]. Si une thématique similaire apparaît dans Mon Voisin Totoro de Hayao Miyazaki, l’approche y est en revanche totalement différente[7].

Références culturelles

Scènes de 1966

Taeko regarde et écoute les chants de Hyokkori hyōtanjima (ひょっこりひょうたん島), un spectacle de marionnettes pour enfants diffusé sur la NHK dans les années 1960.

La sœur cadette est fan d'une actrice de la troupe de théâtre Takarazuka Revue.

La sœur aînée préfère les Beatles.

Le père écoute La Truite de Franz Schubert.

Scènes de 1982

Taeko participe à une récolte de carthame des teinturiers.

Rajio taisō

Pendant les vacances d'été, on voit Taeko recevoir un coup de tampon en échange de sa participation à une séance de gymnastique, suivant les instructions de l'émission radiophonique Rajio taisō (ラジオ体操, litt. « Radio gymnastique »). Au début du XXIe siècle, cette émission existe encore et sa diffusion sur la NHK utilise la même musique que dans le dessin animé.

Dans le tome 4 de Azumanga Daioh, une enseignante en sports, en vacances avec des élèves, improvise un système de coup de tampons pour l'une d'entre elles, Chiyo, qui suit une telle émission à la radio.

Sortie et réception

Souvenirs goutte à goutte sort le au Japon. Le studio Ghibli prépare pour la première fois la sortie du film avec une vraie campagne de promotion, d’autant plus qu’après le succès de Kiki la petite sorcière, les coûts de production augmentent fortement, car Miyazaki décide d’une augmentation générale des salaires[16]. De plus, il n’y a pas de public cible bien précis, ce qui rend l’accueil incertain[3]. Toutefois, le film rencontre un très bon accueil au Japon, réunissant 2,2 millions d’entrées en trois mois, soit finalement le plus gros succès du box-office nippon en 1991[5]. Les recettes se montent à 1,87 milliard de yens[17].

Au niveau artistique, l’œuvre a engendré deux artbooks et inspiré en partie les décors muraux de la station de métro Ōtemachi de Tokyo (ligne Toei Mita)[18] ; plus largement, une vaste exposition des travaux de Kazuo Oga (directeur artistique du film responsable des décors et des paysages) a été présentée avec un succès important dans plusieurs musées du Japon, dont le musée d'art contemporain de Tokyo[19]. Une pièce musicale reprend l’histoire du film en 2011 au Japon[20].

En France, Souvenirs goutte à goutte n’a pas connu de sortie au cinéma, il a cependant été diffusé dans divers festivals (Festival du cinéma pour enfants de Corbeil-Essonnes en 1992 sous le titre Les souvenirs ne s'oublient jamais[21], Festival cinéma jeunes publics en Poitou-Charentes en 2002[22], où Takahata était présent, Festival international du film de La Rochelle en 2007[23], Centre Pompidou en 2012[24] et Carrefour du cinéma d'animation en 2017[25]). En France, il a été commercialisé en DVD le et en Blu-ray le . Il sortira pour la première fois doublé en anglais en 2016. Daisy Ridley prête sa voix à Taeko adulte pour l'occasion[26]. Actuellement, c'est le seul film de la collection Studio Ghibli à être sorti en DVD et Blu-Ray sans doublage français. Cependant, le film a bénéficié d'un doublage français à l'occasion de sa diffusion sur Netflix[27],[28],[29].

Sources

Notes et références

  1. (en) Helen McCarthy et Jonathan Clements, The Anime Encyclopedia : A Guide to Japanese Animation Since 1917, Titan Books Ltd, (ISBN 1-84576-500-1), p. 468
  2. « Analyse de Omohide Poroporo », sur buta-connection.net (consulté le ) (p. 1-2)
  3. (en) Odell et Le Blanc 2009, p. 85-89
  4. FAQ : Is it based on a manga or a book?, Nausicaa.net
  5. « Origines et production de Omohide Poroporo », sur buta-connection.net (consulté le ) (p. 1-3)
  6. (en) Princess Mononoke : the art and making of Japan’s most popular film of all time, Hyperion, , 223 p. (ISBN 978-0-7868-6609-0), p. 7
  7. (en) Tze-yue G. Hu, Frames of anime : culture and image-building, Hong Kong University Press, , 256 p. (ISBN 978-962-209-098-9, lire en ligne), p. 119, 124-128
  8. (en) Dani Cavallaro, Anime and Memory : Aesthetic, Cultural and Thematic Perspectives, McFarland, , 193 p. (ISBN 978-0-7864-4112-9, lire en ligne), p. 57-58
  9. « Souvenirs goutte à goutte », sur filmdeculte.com (consulté le )
  10. (en) Napier 2005, p. 280-281
  11. (en) Napier 2005, p. 278-279
  12. (ja) « 「おもひでぽろぽろ」の舞台、山形から (lit. Séjour dans Omoide poro poro, à Yamagata) », Yomiuri Shimbun, (consulté le )
  13. « On peut considérer qu'à partir de Heidi, […] les fondements de l’esthétique du cinéaste sont déjà en place. […] Il s'agira pour Takahata […] d'entrer davantage dans l'étude du comportement humain et de sa psychologie […] » (Le Roux 2010, p. 194)
  14. (en) Odell et Le Blanc 2009, p. 20-21, 28-33
  15. (en) Napier 2005, p. 284, 289
  16. (en) Princess Mononoke : the art and making of Japan’s most popular film of all time, Hyperion, , 223 p. (ISBN 978-0-7868-6609-0), p. 221-222
  17. (ja) « Box office de l’année 1991 », Motion Picture Producers Association of Japan, Inc. (consulté le )
  18. (ja) « ジブリの「世界」を描く男 「男鹿和雄画集II」 (lit. Vie quotidienne dans les dessins du "monde" de Ghibli : Artbook Kazuo Oga 2) », Yomiuri Shimbun, (consulté le )
  19. (ja) « 「男鹿和雄展」15万人突破 会期も延長決定 (lit. L’exposition Kazuo Oga atteint 150000 visiteurs : prolongement de l’évènement) », Yomiuri Shimbun, (consulté le )
  20. (ja) « 『おもひでぽろぽろ』がミュージカルに ジブリ作品初の舞台化 », Oricon, (consulté le )
  21. « Festival de Corbeil Essonnes », sur animint.com (consulté le )
  22. « Festival cinema jeunes publics », sur objectif-cinema.com (consulté le )
  23. « Festival 2007 › Isao Takahata › Souvenirs, goutte à goutte », Festival international du film de La Rochelle (consulté le )
  24. « Souvenirs goutte à goutte », Centre Pompidou (consulté le )
  25. « 15ème édition du Carrefour du cinéma d'animation », Association française du cinéma d'animation,
  26. « Les projets hors Star Wars de Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac… | News | Premiere.fr », sur www.premiere.fr (consulté le )
  27. « Souvenirs goutte à goutte », sur Netflix
  28. Cécile Mury, « Netflix égrène les “Souvenirs goutte à goutte” des studios Ghibli : un film rare à la poursuite de l’enfance », sur Télérama.fr,
  29. Florian Mihu, « Les 21 films Ghibli sur Netflix dès le 1er février 2020 », sur Disneyphile,  : « Netflix déploiera ce catalogue sur des segments mensuels qui débuteront le 1er février : les films seront sous-titrés en 28 langues et disponibles en 20 langues de doublage. »

Bibliographie

  • Stéphane Le Roux, Isao Takahata, cinéaste en animation : Modernité du dessin animé, Paris, L’Harmattan, coll. « Cinémas d'animations », , 254 p., broché (ISBN 978-2-296-11281-0, présentation en ligne, lire en ligne)
  • (en) Susan Jolliffe Napier, Anime from Akira to Howl's moving castle : experiencing contemporary Japanese, Palgrave Macmillan, , 355 p. (ISBN 978-1-4039-7052-7)
  • (en) Colin Odell et Michelle Le Blanc, Studio Ghibli : The Films of Hayao Miyazaki and Isao Takahata, Kamera, , 157 p. (ISBN 978-1-84243-279-2)

Voir aussi

Liens externes

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