Oberhoffen-sur-Moder
Oberhoffen-sur-Moder est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Oberhoffen.
Oberhoffen-sur-Moder | |
Ancienne cloche du village d'Oberhoffen-sur-Moder fondue en 1850 par Jean-Louis Edel (1810-1887) et conservée au musée historique de Strasbourg. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Haguenau |
Maire Mandat |
Cathy Koessler-Herrmann 2020-2026 |
Code postal | 67240 |
Code commune | 67345 |
Démographie | |
Gentilé | Oberhoffenois(es) [1] |
Population municipale |
3 495 hab. (2018 ) |
Densité | 245 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 05″ nord, 7° 51′ 52″ est |
Altitude | Min. 121 m Max. 142 m |
Superficie | 14,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Haguenau (banlieue) |
Aire d'attraction | Haguenau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bischwiller |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.oberhoffen.com |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Le ban d'Oberhoffen est délimité au nord par l'ancienne voie romaine Brumath - Seltz ; il suit ensuite de l'ouest au sud le cours de la Moder jusqu'à Rohrwiller et de là se trace une ligne parallèle à la voie romaine jusqu'aux limites de Schirrhein pour ensuite rejoindre à nouveau cette ancienne voie. Ce même ban se compose de deux niveaux, composés par la terrasse sablonneuse du cône de déjection de la Moder et la basse terrasse du Rhin.
La commune est baignée par la Moder.
Urbanisme
Typologie
Oberhoffen-sur-Moder est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Haguenau, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 59 108 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Haguenau dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), forêts (23,6 %), zones urbanisées (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
L'hôpital de Haguenau a des terres à Oberhoffen-sur-Moder en 1207. Mais son histoire est beaucoup plus ancienne, comme le démontre la découverte de haches en pierre conservées au musée de Haguenau. D'après M. Hatt et Zumstein, il existait un campement de nomades de l'âge du bronze à Oberhoffen-sur-Moder. À l'époque mérovingienne l'histoire d'Oberhoffen-sur-Moder est très étroitement liée à l'abbaye d'Arnulfsau, située aux confins du ried vers Drusenheim. L'ancien saint de la paroisse, Saint Mathieu provient de cette époque. Plus tard Oberhoffen-sur-Moder devient un lieu de pèlerinage dédié à sainte Riedchilde enterrée là avec ses sept enfants. Terre pauvre, les gens y vivent d'élevage grâce aux prairies du ried. La culture du safran permet d'améliorer l'ordinaire. Il semble que la culture de la garance en quantité industrielle du XVIIIe siècle n'ait guère profité au village, mais il allait se rattraper par la suite grâce au pasteur Ehrenpfort qui y introduit la culture du houblon. En 1836 eut lieu un procès entre les éleveurs d'Oberhoffen-sur-Moder et des propriétaires de Bischwiller à propos de droits de vaine pâture, un vieux conflit d'ailleurs d'où Oberhoffen-sur-Moder sortit victorieux. Oberhoffen-sur-Moder n'est pas cité dans les vieilles chartes de Wissembourg, mais son territoire semble correspondre à la marche de Semheim qui, fait troublant, a ses limites le long de la Moder ; une autre rivière est citée dans la charte, Flad-aha qu'on peut facilement assimiler à la rivière d'origine phréatique le Fallgraben.
Héraldique
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Les armes d'Oberhoffen-sur-Moder se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2018, la commune comptait 3 495 habitants[Note 3], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Depuis l'été 2010, le quartier Estienne abrite l'état-major de la brigade de renseignement, le 2e régiment de hussards, le 28e groupe géographique, et le 54e régiment de transmissions.
Événements et fêtes à Oberhoffen-sur-Moder
- Le dimanche après le , Saint-Michel : messti du village.
Personnalités liées à la commune
- Didier Meyer, pasteur, médaille d'or de la ville de Menton (2016), citoyen d'honneur de la commune libre du Careï-Menton.
- Sébastien Loeb, champion WRC de rallye.
- Charles Miller, maire, général, industriel aux États-Unis, né à Oberhoffen le .
Jumelages
La ville d'Oberhoffen-sur-Moder est jumelée avec[18] :
- Jugenheim in Rheinhessen (Allemagne) depuis le .
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- (de) M. Heinrich, Geschichte und Geschichten von Oberhoffen,
- Mémoire pour les sieurs Abraham Bertrand et consorts, appelans ; contre la commune d'Oberhoffen,intimée.1837
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Haguenau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Haguenau », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Jumelage »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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