Noyelles-lès-Seclin

Noyelles-lès-Seclin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Pour les articles homonymes, voir Noyelles.

Noyelles-lès-Seclin

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Henri Lenfant
2020-2026
Code postal 59139
Code commune 59437
Démographie
Gentilé Noyellois
Population
municipale
864 hab. (2018 )
Densité 363 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 38″ nord, 3° 01′ 04″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 37 m
Superficie 2,38 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faches-Thumesnil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nord
Noyelles-lès-Seclin
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Noyelles-lès-Seclin
Géolocalisation sur la carte : France
Noyelles-lès-Seclin
Géolocalisation sur la carte : France
Noyelles-lès-Seclin
Liens
Site web ville-noyelles-les-seclin.fr

    Géographie

    Noyelles-lès-Seclin est un village situé au sud de Lille (km), près de Wattignies, localisé dans le pays du Mélantois en Flandre romane. Une des particularités de Noyelles-lès-Seclin est qu'une partie très importante de la zone industrielle dite de Lille-Seclin est en réalité sur son terrain communal (70 hectares sur 170).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Noyelles-lès-Seclin
    Emmerin Wattignies
    Houplin-Ancoisne
    Seclin

    Transports en commun

    Noyelles-lès-Seclin est desservie par les bus des lignes suburbaines du réseau interurbain du Nord Arc en Ciel :

    • Ligne 229 : Lille CHR B Calmette - Noyelles les Seclin Marais - Gondecourt Place
    • Ligne 232 : Lille CHR B Calmette - Noyelles les Seclin Coperche - Gondecourt Place
    • Ligne 209 : Lille CHR B Calmette - Noyelles-lès-Seclin Marais - Houplin Ancoisne Mosaic ou Billy Berclau École maternelle (dimanche uniquement)
    • Ligne 229 scolaire : Gondecourt Collège Hergé - Emmerin Source
    • Ligne 230 scolaire : Seclin Vieux Moulin - Beaucamps Ligny Institution Sainte-Marie
    • Ligne 232 scolaire : Sainghin-en-Weppes Place De Gaulle - Loos Institut Saint-Vincent-de-Paul

    Le village ne dispose pas de gare, la plus proche pour un transport régional étant celle de Seclin. Pour un transport national ou international les plus proches sont Gare de Lille-Flandres et Gare de Lille-Europe.

    L’aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 680 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Noyelles-lès-Seclin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 043 862 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,3 %), zones urbanisées (14,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Epoque romaine

    Le long de la route de Noyelles à Seclin, des tâches noires repérées lors de travaux d'élargissement ont été soigneusement fouillées. A côté d'une petite fosse dépotoir, la structure d'un four de potier a été dégagée. Le matériel découvert autorisait une datation du Bas-Empire.

    À la fin du siècle dernier, une pièce romaine a été découverte en bordure de champ dans le même secteur. En bronze, à l'effigie de Faustine-la-jeune, femme de l'empereur Marc-Aurèle et fille de l'impératrice Faustine, elle avait la valeur d'un as.

    Mais à l'occasion de l'agrandissement des locaux de l'entreprise ATOS, de nouvelles et vastes fouilles ont été entreprises. Une première découverte, celle d'une statuette du dieu Mercure, a autorisé la poursuite des recherches par l'Inrap. Noyelles est une agglomération gallo-romaine qui s'est implantée dès le Ier siècle de notre ère, le long de la voie romaine allant de Bavay à Cassel, au lieu-dit "La Pointe".

    XVIIIe siècle

    D'août à , Noyelles fut le théâtre, avec Wattignies et Templemars, de la bataille perdue pour le dégagement du siège de Lille. Le 1er duc de Malborough, en liaison avec les troupes Austro-Prussiennes du prince Eugène, assiégeait alors les deux grandes villes des Flandres : Lille et Audenarde (Belgique). Pour Lille, la plus grande et la plus difficile à prendre (fortifications récentes de Vauban), le siège était constitué d'un double cordon de défense : un cordon pour entourer Lille et un cordon plus grand pour empêcher le dégagement par les troupes Françaises venues du Sud. Les lignes de siège s'appuyaient sur les rivières. La partie la plus exposée couvrait un arc de cercle centré sur Wattignies et Noyelles. La bataille fut observée par le camp français au sud depuis le moulin de Noyelles. Le lieu-dit s'appelle Moulin du champ de bataille et Wattignies fut surnommée en 1800 "Wattignies la défaite" par contraste à Wattignies-la-Victoire (près de Maubeuge en 1793). Cette bataille fut décisive pour la suite des opérations anglaises sur le continent, celles qui conduisirent au traité d'Utrecht en 1713 (2 ans avant la mort de Louis XIV) qui déclenchera les premières pertes françaises au Canada.

    Seconde Guerre mondiale

    En septembre 1944, Noyelles connut son heure de gloire lors de l'avancée des troupes alliées vers la Belgique et la Hollande. En effet, le village connaitra la seule et dernière opération défensive des Allemands pour tenter de freiner la progression des troupes angloaméricaines.

    Le , une compagnie SS oblige les soldats de la Wehrmacht à quitter le fort de Seclin, trop exposé, pour créer une position d'artillerie dans le lieu-dit « bois d'Emmerin ». Protégés par des arbres, les Allemands concentrent leurs canons et leurs munitions au milieu du bois, en tournant les canons vers le sud. Le les chars britanniques font leur apparition, venant de Seclin. Un 1er char « Shermann » traverse Noyelles et se déplace vers Ancoisne. Après 3 virages, le char est touché par un des canons cachés. Le char brûle puis explose avec ses trois servants. Un 2e char traverse Noyelles et suit la même direction que le 1er . Il tombe lui aussi dans l'embuscade au 2e virage. Un 3e char se présente, toujours sur la même route.

    Tous les villageois de Noyelles sont alors terrés dans les caves, le village étant sous couvre-feu permanent.

    Un habitant du village, officier d'artillerie, voit le désastre par la lucarne du château blanc. Commandant d'une batterie de canons de 75 pendant la campagne de mai-juin 1940, il est prisonnier jusqu'en octobre 1941. Il fait partie des premiers officiers français libérés des camps allemands en tant qu'ingénieur en chef d'une usine de Lille. Son expérience lui permet de comprendre la tactique des artilleurs allemands. Malgré le couvre-feu, il sort de chez lui pour intercepter le 3e char qui va vers une mort certaine. Parlant couramment l'anglais grâce à son métier d'ingénieur dans les Indes Britanniques, il explique la situation au chef de char qui appelle aussitôt son officier dans un 4e char.

    Le contact est établi malgré la surveillance du village par les SS qui attendent leur prochain « client ». L'officier britannique monte alors au dernier étage du château blanc. Il prend la peine d'enlever sa casquette (repérage jumelles) et découvre la position cachée des Allemands.

    L'officier français lui indique que le meilleur angle de tir se trouve derrière l'église de Noyelles. Le 3e char recule et revient sur la place pour cette fois avancer très lentement jusque derrière l'église. Le servant prend l'angle de tir vers la position allemande et vide toutes ses réserves d'obus sur la cible qui est vite anéantie. Les obus britanniques déclenchent une réaction en chaîne sur les réserves de munitions allemandes qui sautent. La panique s'empare de la position. Les SS ne parviennent plus à maîtriser la situation. Ils s'enfuient à travers champs pour rejoindre le fort de Seclin.

    Les Britanniques ont ordre de reprendre leur route vers Lille et la Belgique. L'officier français demande instamment que les chars restent la nuit à Noyelles car il suppose que les Allemands ont compris qu'un habitant de Noyelles avait renseigné les Anglais sur leur position cachée. Après une demande au QG, l'autorisation de rester pour la nuit est donnée. Les habitants du village sont alors mobilisés pour creuser une tranchée dans le village au cas où les Allemands tenteraient une sortie. La nuit passe et rien ne bouge. Au matin les britanniques (régiments irlandais) approchent le bois d'Emmerin pour découvrir que les Allemands ont abandonné leur position. Dans une grange on trouvera les corps des SS qui après s'être saoulés se sont donné la mort à l'aide d'une grenade.

    Politique et administration

    La métropole européenne de Lille dans le département du Nord.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Seclin. Celui-ci a été scindé en 1993 et la commune a été rattachée au canton de Seclin-Nord[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Faches-Thumesnil.

    Intercommunalité

    La commune a été intégrée dans la communauté urbaine de Lille (CUDL) lors de sa création en 1968. Celle-ci, qui avait pris le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), se transforme et devient la métropole européenne de Lille (MEL) le . La commune en est toujours membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1965 mars 1977 Raymond Delos SE Agriculteur
    mars 1997 octobre 1984 Alexandre Gratte   Décédé en fonction
    décembre 1984 mars 2008 Alain Dusausoy SE Cadre retraité à La Poste
    mars 2008 avril 2014[23] Michel Demersseman SE Cadre retraité de l'Education Nationale
    avril 2014[24],[25] juin 2017[26],[27] Alain Dusausoy SE Cadre retraité de La Poste
    Vice-président du SIVOM de Seclin[Quand ?]
    Décédé en fonction
    septembre 2017[28],[29] En cours
    (au 19 septembre 2017)
    Henri Lenfant SE Cadre retraité dans la vente à distance

    Budget et finances locales

    Disposant d'un budget annuel de trois millions d'euros (en 2009), la municipalité noyelloise a pour bâtiments : la Mairie, l'Espace Jules-Caulier, le Centre d'Animation Municipal (CAM), l'école Alphonse Theeten, la Maison des associations, l'église Saint Martin et l'Hôtel échevinal[réf. nécessaire].

    Labels

    En 2011, la commune de Noyelles-lès-Seclin a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[30]. Elle n'est plus primée en 2016[31].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2018, la commune comptait 864 habitants[Note 6], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    263285283326352411427439404
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    381353344289306339302311298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    303271267271301309302308328
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3183063581 0351 011846893871879
    2018 - - - - - - - -
    864--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007
    Pyramide des âges à Noyelles-lès-Seclin en 2007 en pourcentage[35].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    3,9 
    75 à 89 ans
    5,1 
    14,1 
    60 à 74 ans
    12,1 
    27,0 
    45 à 59 ans
    29,4 
    21,4 
    30 à 44 ans
    21,0 
    15,5 
    15 à 29 ans
    12,6 
    18,2 
    0 à 14 ans
    19,9 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Située au 11 rue du Marais, l'école Alphonse-Theeten se compose de classes maternelles et de classes primaires. Une chorale a été créée au sein de celle-ci. De plus, l'école se double d'une garderie périscolaire.

    Activités sportives

    • Football Club Noyelles-lez-Seclin (classé Excellence UFOLEP).
    • Association Jogging Passion.
    • Judo-club
    • Aikido Noyelles les Seclin (www.aikido-noyelles.fr)
    • Tennis-club de Noyelles.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie et industrie

    Noyelles-lès-Seclin accueille plusieurs sites industriels et de recherche :

    • le centre de recherches de l'entité ciment de l'entreprise Fives[37].
    • l'usine Brunel Chimie (entreprise créée en 1946 à Hellemmes, installation à Noyelles en 2016 dans le site Sodemeca ex-Michelin fermé en 2009), connue par ses marques grand public (insecticides Kapo, produits d'entretien Starwax, Soluvert, Dylon)[38], 145 p.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église, datant au moins du XVIe siècle, a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1969[39]. Les catholiques de l'église Saint-Martin sont rattachés à la paroisse Saint-Jehan en Mélantois à l'instar des fidèles de Notre-Dame de Lourdes à Ancoisne et de ceux de l'église Saint Martin d'Houplin.
    • Chapelle Notre Dame de Lourdes (érigée en 1929, rue d'Ancoisne à la mémoire de Narcisse Laurent disparu le à la Butte du Mesnil dans la Marne)
    • Statue de Notre Dame de Fatima, à la suite d'un vœu du curé du village.
    Noyelles-lès-Seclin, L'Hôtel Echevinal (1773)
    Noyelles-lès-Seclin, Maison en rouge-barre
    • Hôtel échevinal (construit en 1773, il servit de mairie jusqu'en 1976), classé Monument Historique en 2013, sous le mandat de Michel Demersseman. Il est devenu le musée du village. Il abrite notamment la cloche d'alarme réclamée par les habitants et achetée par le seigneur du village à condition que les villageois achetassent la corde. La cloche comporte en moulure l'inscription suivante : CETTE CLOCHE APPARTINT A MESSISRE LOUIS-SERAPHIN DU CHAMBGE CHEVALIRE BARON DE NOYELLES SEGNEUR DUDIT LIEU - 1773. Travaillant en creux et à l'envers, le fondeur a commis deux inversions (MESSISRE et CHEVALIRE) et un oubli (SEGNEUR).
    • Grande Ferme . Construite avant la Révolution et considérablement agrandie en 1850, elle est devenue Hôtel de Ville en 1995.
    • Plusieurs fermes à cour carrée (dont la plus ancienne est devenue le restaurant Les Rois Fainéants).
    • Ancienne maison d'école (située place de l'église, elle existait déjà avant la Révolution).
    • Ancien presbytère (construit en 1748, il est devenu Maison des associations en 1997). Il abrite aujourd'hui la Médiathèque Louis-Séraphin, crée par l'Amicale Laïque.
    • Restes (tour en briques) du moulin à l'entrée du village, près de l'emplacement d'un ancien moulin de bois. Construit en 1845 par Henri Malfait, il fut désaffecté vers 1910. Il perdit sa dernière aile en 1919.
    • Fort de Noyelles (construit en 1895, il connut des combats à la Libération en 1944).
    • Monument aux morts (érigé en 1924)
    • Géant Louis-Séraphin, construit par les bénévoles de l'Amicale Laïque. Rare géant représenté avec ses jambes, il transporte la cloche réclamée par les villageois, dans laquelle se glisse le pousseur.

    Personnalités liées à la commune

    Le Baron Louis-Séraphin du Chambge, suppléant du député des Flandres Charles de Lannoy aux États généraux de 1789, était seigneur de Noyelles en 1780. La famille Du Chambge a donné sa devise au village. Elle est basée sur un jeu de mot avec le nom de la famille : "Pour un mieux, Du Chambge".

    Héraldique

    Les armes de Noyelles-lès-Seclin se blasonnent ainsi : « D'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux merlettes de sable et en pointe d'un trèfle de sinople[40]. »

    L'ancienneté de ce lieu est constatée par un titre de l'an 825. Dans un plaid général tenu à Fives le 1er juillet de cette année, Gisle, sœur de Charles le chauve et femme du comte Evrard donna à l'abbaye de Cysoing dont son mari était le fondateur, un manoir de 12 bonniers de terre situé à Noyelles-en-Mélantois (auj. Noyelles-lès-Seclin) (Sources : Annuaire statistiques du dpt du Nord -Danel, 1830).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Noyelles-lès-Seclin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. « Le bilan du maire de Noyelles-lez-Seclin, Michel Demersseman, après un unique mandat, il souhaite « laisser la place à quelqu’un de plus jeune », La Voix du Nord, (lire en ligne) « L'annonce de celui qui prétendra à la succession du maire sortant ne devrait plus tarder. Michel Demersseman (sans étiquette) rappelle qu’avant d’être élu premier magistrat en 2008, il avait été plusieurs fois candidat malheureux. «  D’abord comme conseiller, depuis 2001, puis comme maire et conseiller communautaire, j’ai acquis une expérience (parfois difficilement !) que je peux mettre au service de la nouvelle équipe, si elle le souhaite.  » Élu sur la même liste que l’ancien maire, Michel Demersseman pensait avoir avec lui un allié mais Alain Dusausoy s’est plutôt comporté comme un opposant ».
    24. G.L. (CLP), « Noyelles-lez-Seclin : Alain Dusausoy, à nouveau maire, s’entoure de quatre adjoints : Vendredi soir, c’est un conseil municipal renouvelé qui s’est réuni en mairie pour participer à l’élection du maire et de ses adjoints », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    25. « Alain Dusausoy, à la fois nouveau… et ancien maire de Noyelles-lez-Seclin : Nous poursuivons nos rencontres avec les nouveaux maires, un mois et demi après leur élection. Un cas un peu particulier à Noyelles : le nouveau premier magistrat a déjà été à la tête de la mairie, de 1984 à 2008. Il ne s’était pas représenté en 2008. Mais en 2014, il a fait son « come back », La Voix du Nord, (lire en ligne) « Il est entré dans l’assemblée communale comme conseiller en 1977, avant de devenir adjoint, puis premier adjoint. Au décès du maire Alexandre Gratte, il a été élu par ses pairs pour lui succéder. Alain Dusausoy se confronte pour la première fois au suffrage universel en 1989. Il est élu. Puis réélu en 2001. «  En 2008, j’ai souhaité prendre du recul, et juste aider l’équipe comme simple conseiller  », explique celui qui se dit sans étiquette. «  Je ne suis pas carté. J’ai des convictions mais je les garde pour moi. Dans un village de 600 habitants, on se doit d’être apolitique. ».
    26. « Le maire annonce sa prochaine démission lors de ses vœux : Alain Dusausoy a annoncé qu’il prendrait « du recul » à partir du mois d’avril et quitterait son fauteuil de maire. Une décision qui pourrait entraîner la tenue de nouvelles élections dans la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne) « Très ému, le premier magistrat a annoncé : «  En mars 2014, j’ai repris la tête d’une nouvelle équipe municipale en me fixant deux objectifs : créer une équipe solide, compétente et disponible et tout mettre en œuvre pour une meilleure écoute des Noyellois dans une plus grande transparence. Trois ans après, c’est chose faite. Après quarante ans, au service de la commune, je désire prendre du recul. Après le vote du budget du 2 avril j’adresserai ma lettre de démission au préfet tout en restant membre de l’équipe municipale ».
    27. Anne-Gaëlle Dubois, « Alain Dusaussoy, le maire de Noyelles-lez-Seclin, est décédé : Alain Dusausoy est décédé lundi matin ; il était hospitalisé depuis le 8 mai. Le maire de Noyelles-lez-Seclin avait décidé de passer la main en avril, en restant simple conseiller municipal. Il n’aura finalement pas eu le temps de voir l’élection de son successeur. Jusqu’au bout, il aura été passionné par son village. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Alain Dusausoy a fait toute sa carrière à La Poste ; il est l’un des créateurs de Chronopost. En 1977, il fait son entrée au conseil de Noyelles. Premier adjoint en 1983, il est élu maire l’année suivante. Il est réélu en 1989, 1995 et 2001 ».
    28. « Henri Lenfant candidat à la succession », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    29. I. E., « Henri Lenfant, nouveau maire du village : Seul candidat à la mairie de Noyelles, Henri Lenfant a été élu par les membres du conseil municipal, lundi soir. Il s’occupera entre autres des grands projets, des travaux et du cadre de vie. Quatre adjoints et un conseiller délégué ont également été nommés. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Celui qui était l’adjoint d’Alain Dusausoy depuis avril 2014 (chargé de l’école, de la vie Associative, du sport et de la communication). Le voilà donc maire, un peu plus de trois ans après son entrée au conseil municipal, élu avec 11 suffrages exprimés et quatre blancs ».
    30. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
    31. « Palmarès 2016 », sur http://www.villes-internet.net (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Évolution et structure de la population à Noyelles-lès-Seclin en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    36. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    37. Yannick Boucher, «Le groupe Fives pousse les feux de sa différence industrielle », dans La Voix du Nord, 12 juillet 2019, p. 41.
    38. https://www.usinenouvelle.com/article/brunel-investit-13-millions-d-euros-a-noyelles-les-seclin.N289234
    39. Notice no PA00107765, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Source: la page du généalogiste fou
    • Portail de la métropole européenne de Lille
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.