Notre-Dame-des-Pins

La municipalité est fondée en 1926 et regroupe des terres faisant partie du territoire de Beauceville et de quelques terres faisant partie du territoire de Saint-Georges. Le premier maire de la municipalité est Philippe Thibodeau. La population locale d'alors est principalement des agriculteurs et des travailleurs forestiers.

Le principal motif invoqué par les résidents d’alors est la longue distance à parcourir pour assister aux offices religieux. Les résidents du secteur doivent parcourir une dizaine de kilomètres en voiture à cheval ce qui représente un périple d’un peu plus d’une heure.[1]

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[4].

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  Église de Notre-Dame-de-la-Providence
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  Une maquette du pont Perrault réalisée par Ernest Baillargeon en 2002
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  Ancien traversier exposé près du pont Perrault

L'église de Notre-Dame-de-la-Providence est érigée en 1930[5]. Dessinée par l'architecte Lorenzo Lauger, elle est construite par Ludger Bérubé[6]. Le noyau paroissial est complété par un presbytère[7] et un cimetière[8]. Ce dernier comprend un charnier[9] et un calvaire[10].

Le premier pont pour traverser la rivière Chaudière est construit en 1927[11]. Il est emporté par la débâcle printanière d’avril 1928[12]. Un pont couvert est construit en 1928. Le pont Perreault est classé comme immeuble patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications le 2 décembre 2004[13]. Une plaque commémorative indique ce classement[14]. Il est devenu monument historique^[évasif] en décembre 2007^{[réf. souhaitée]}. Son tablier mesure officiellement 150,94 mètres[13]. Selon la tradition beauceronne, il mesure 496 pieds de long, soit 154,5 mètres, ce qui en ferait le plus long pont couvert au Québec et le deuxième en importance en Amérique du Nord[15].

Au début des années 1940 est créée la première entreprise industrielle locale: La Menuiserie des Pins qui fabrique des portes et des fenêtres en bois. L’arrivée de cette industrie marque le développement économique de la petite municipalité. À cette époque, s'implantent deux beurreries, deux forges et deux moulins à scie. Un peu plus tard, soit vers le début des années 1960, la municipalité accueille une pâtisserie et deux fermes de produits avicoles. À la même époque, la municipalité compte deux petits hôtels pour les voyageurs venant du Maine.