Nonant-le-Pin

Nonant-le-Pin est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 470 habitants[Note 1].

Nonant-le-Pin

Bâtiment voyageurs de la gare de Nonant-le-Pin.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault
Maire
Mandat
Patrick Ameslant
2020-2026
Code postal 61240
Code commune 61310
Démographie
Gentilé Nonantais
Population
municipale
470 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 24″ nord, 0° 13′ 15″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 251 m
Superficie 18,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rai
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Nonant-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : Orne
Nonant-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : France
Nonant-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : France
Nonant-le-Pin

    Géographie

    Localisation

    La commune de Nonant-le-Pin est située entre pays d'Auge, pays d'Ouche, campagne d'Alençon et plaine d'Argentan. Son bourg est à km à l'ouest du Merlerault, à 12 km au sud-ouest de Gacé, à 12 km au nord de Sées, à 22 km à l'est d'Argentan et à 35 km au nord d'Alençon[1].

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le point culminant (251 m) se situe en limite sud-ouest, dans le « Parc des Bois ». Le point le plus bas (180 m) correspond à la sortie de la Dieuge du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 758 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pin Au Haras-Inra », sur la commune du Pin-au-Haras, mise en service en 1968[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,1 °C et la hauteur de précipitations de 738,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 32 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Nonant-le-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,9 %), terres arables (18,5 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le toponyme Nonant est attesté sous la forme actuelle dès le XIe siècle.

    Dans son recueil Récits du coin du feu édité en 1886[24], Charles du Haÿs récite ce sizain sur une origine mythique de Nonant :

    « Nonant, vieux mot latin, quatre-vingt-dix veut dire.
    Oui, mais qui vous dira le pourquoi, le parrain ?
    Ne serait-ce César, qui le voulut écrire ?
    À Lutèce il joignait la mer, par un chemin;
    Nonante mille ici trouvant, se prit à dire :
    Toi, tu seras Nonant, c'est ton nom, c'est certain ! »

    Le latin de Gaule n'a cependant jamais adopté le système de numérotation décimale latine, notamment en Normandie, où seule la numérotation vigésimale héritée des gaulois, prévaut.

    En réalité, le toponyme de Nonant représente l'évolution phonétique régulière d'un archétype celtique *Novionemeton, composé des éléments noviios, neuf, nouveau et nemeton, sanctuaire et que l'on retrouve dans Nanterre (Nemptu doro VIe siècle, d'un *Nemetoduru(m)) et Nampont (d'un Nemeto-pons)

    En 1891, Nonant devient Nonant-le-Pin[25], le Pin, emprunté aux lieux proches (Le Pin-au-Haras, le haras du Pin, forêt domaniale du Pin), permettant de lever l'homonymie avec un autre Nonant normand.

    Le gentilé est Nonantais.

    Histoire

    La Grande-Rue au début du XXe siècle.

    L'affaire criminelle Marin Plessis le 13 janvier 1828.[pas clair]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 1945   Alcide Ameslant    
    mai 1945   Reignard Roger    
    novembre 1947 mars 1977 Jean Corbière    
    mars 1977 mars 1992 Claude Guerlain    
    mars 1992 mars 2001 Jacky Dufay    
    mars 2001[26] mars 2008 Anne-Marie de Ponton d'Amécourt    
    mars 2008[27] mai 2020 Jacques Queudeville   Cadre territorial retraité
    mai 2020[28] En cours Patrick Ameslant SE Agriculteur retraité
    Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].

    Écologie

    Centre d'enfouissement de Nonant-le-Pin, citoyens et forces de l'ordre en 2014.
    Centre d'enfouissement

    L'implantation d'un centre de tri et d'enfouissement de déchets non recyclables issus du broyage d'automobiles usagées est normalement prévu pour 2013. Mais ce centre, géré par Guy Dauphin Environnement et d'une capacité prévue de 2,5 millions de tonnes[29], suscite la polémique[29], les opposants au projet (dont l'animateur Thierry Ardisson[30]) craignent une pollution des sols et des eaux, ainsi qu'une rotation importante de camions, le tout préjudiciable à l'élevage des chevaux[29]. Le , l'autorisation d’exploitation est annulée par la cour administrative d’appel de Nantes[31].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 470 habitants[Note 7], en diminution de 11,65 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Nonant a compté jusqu'à 917 habitants en 1846.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    615626719735889878917863811
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    820830790755758737738733732
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    700740673736727776759771752
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    668712634577617565531510470
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'un lycée-collège et d'une école primaire.[réf. nécessaire]

    Sports

    • Vélo-Club nonantais, club de cyclisme, affilié à la Fédération française de cyclisme et à la Fédération sportive et gymnique du travail. Activité principale : route, avec une école de cyclisme (pré-licencié à minime), cadet, junior et adulte[35]. Le club a été présidé en 1949 par son créateur M. Ollivier (1949-1967), suivi par Aimable Forcinal (1967-1994), Maurice Véron (1994-1995), Henri Lecœur (1995-2001), Roland Boyard (2001-2004), Francis Girard (2004-2012) et Anthony Léveillé (à partir de 2012). En 2013, le club compte deux présidents d'honneur, neuf dirigeants, dix adhérents, huit enfants en école de cyclisme, sept cadets, dix adultes FFC, dix adultes FSGT, certains ont la double licence. Le club a organisé la 3e manche du challenge régional junior au Merlerault, le trophée départemental des écoles de cyclisme à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe et une école de cyclisme dans la même commune, lors de la fête communale.
    • Tennis de table.

    La commune dispose d'une salle omnisports / salle des fêtes.

    Économie

    La commune est située au « cœur du pays des haras[29]» et vit principalement de l'élevage de chevaux. Le village a depuis peu[Quand ?] un épicier, une boulangerie, un bistro-restaurant.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Hugues de Nonant : gouverneur de Rouen vers 1105 pour le compte du duc de Normandie Robert Courteheuse, d'après Ordéric Vital ;
    • Charles Paul Landon (1760-1826) : peintre, historien d'art et conservateur du musée du Louvre, né à Nonant ;
    • Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis dite La Dame aux camélias (1824-1847) : née à Nonant où elle a vécu jusqu’à l'âge de 14 ans ;
    • Mangouéro : authentique résistant, puis gangster de la tristement célèbre bande à Moizo à la Libération, condamné aux assises d'Alençon en [36].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Pin Au Haras-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Nonant-le-Pin et Le Pin-au-Haras », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Pin Au Haras-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Nonant-le-Pin et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Notice bibliographique
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. « Des petites mairies très disputées », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Jacques Queudeville nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. « Municipales à Nonant-le-Pin. Patrick Ameslant a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. "Ruades au haras", article de Gilles Van Kote pour Le Monde, dimanche 17 mars 2013, pages 16 et 17.
    30. Quand Ardisson manifeste au pays des haras, L'Express, 23 avril 2013.
    31. GDE à Nonant. Retour sur dix années de tension autour du site, Ouest France, 20 mai 2016
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Site du club - Présentation du Vélo-Club Nonantais » (consulté le ).
    36. Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4).
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