Nicolas Desforges
Nicolas Desforges, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un haut fonctionnaire qui fut préfet de la Guadeloupe lors des mouvements sociaux de 2009.
Biographie
Études
Il fait ses études secondaires à l’École Albert-de-Mun (lycée Albert-de-Mun) de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne)[1].
Titulaire d’une maîtrise en droit et diplômé de Sciences-Po Paris (Service public, 1977)[2], il entre à l’ENA en 1981 (promotion « Solidarité »).
Haut fonctionnaire
Sorti administrateur civil de 2e classe en 1983, il intègre le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation en juin, puis est nommé en août, sous-préfet, directeur du cabinet du commissaire de la République de la Manche, avant d’occuper les mêmes fonctions auprès du commissaire de la République de la Basse-Normandie et du Calvados, à partir d’.
Il quitte la Basse-Normandie en août 1986 pour devenir commissaire adjoint de la République de l’arrondissement d’Aubusson (Creuse). Nommé administrateur civil de 1re classe en 1988, il devient fin septembre chef du service organisation et méthodes à la préfecture de police. Douze mois plus tard, est affecté au cabinet du préfet de police, dont il devient le chef de cabinet en avant être nommé administrateur civil hors classe.
Sous-préfet hors-classe à partir d’août 1993, il est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), puis revient à Paris auprès du Premier ministre Alain Juppé comme chef de cabinet en . Devenu préfet hors cadre fin octobre 1996, il est chargé d’une mission de service public relevant du gouvernement puis est muté préfet du Cantal en , préfet d’Eure-et-Loir en .
Le , il est nommé préfet de la Manche et passe une année à Saint-Lô.
Le , il devient directeur général des services de l’Association des maires de France (AMF).
Il est ensuite nommé directeur de cabinet des secrétaires d’État chargés de l’Outre-mer (Christian Estrosi puis Yves Jégo), puis préfet de la Guadeloupe, par décret du [3]. Il y est confronté aux mouvements sociaux en Guadeloupe début 2009. Le , après 44 jours de conflit, il signe au nom de l’État un protocole d’accord, signé aussi par Élie Domota pour le LKP et Victorin Lurel le président du conseil régional. Par la suite, il doit regagner la métropole.
Il est nommé préfet de l'Oise du [4] au .
Nicolas Desforges est alors nommé délégué interministériel aux grands événements sportifs du [5] au [6], où il sera remplacé par Jean Castex.
Décorations
- Officier de l'ordre national du Mérite Il est fait chevalier le [7], puis est promu officier le [8].
- Chevalier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le [9].
Bibliographie
- Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 41e édition pour 2010 éditée en 2009, 2415 pages (ISBN 978-2-85784-050-3) : sub verbo « Desforges (Nicolas), né en 1955 ».
Références
- Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 41e édition pour 2010 éditée en 2009, 2415 pages (ISBN 978-2-85784-050-3) : sub verbo « Desforges (Nicolas), né en 1955 ».
- sciences-po.asso.fr
- Décret du 21 novembre 2008 publié au JORF du 22 novembre 2008.
- Décret du 29 octobre 2009 portant nomination du préfet de l'Oise - M. Desforges (Nicolas)
- Décret du 5 août 2013 instituant un délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. DESFORGES (Nicolas)
- Décret du 24 janvier 2018 portant nomination d'un délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. CASTEX (Jean)
- Décret du 10 mai 1995 portant promotion et nomination
- Décret du 14 mai 2014 portant promotion et nomination
- Décret du 31 décembre 2004 portant promotion et nomination
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