Nicolas-Alexis Ondernard
Nicolas-Alexis Ondernard, né le à Rambervillers, dans les Vosges (France) et décédé le à Namur (Belgique), est un prêtre et prélat français qui fut le dix-huitième évêque de Namur, de 1828 à sa mort en 1831.
Nicolas-Alexis Ondernard | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Rambervillers (France) |
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Décès | Namur (Belgique) |
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Évêque de l’Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Namur | |||||||
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Biographie
Début de carrière
Nicolas-Alexis Ondernard, après des études à Toul et à Strasbourg, devient chapelain de l’archiduchesse Marie-Christine, gouvernante des Pays-Bas à Bruxelles.
Rentré en France à la suite de la révolution brabançonne, il est attaché à la mission diplomatique de l’abbé de Pradt, envoyé à Varsovie par Napoléon (1812). Il suit l’abbé de Pradt lorsque ce dernier est nommé archevêque de Malines.
En 1813 il est nommé par de Pradt comme curé de Notre-Dame du Sablon, à Bruxelles. Mal reçu, car perçu comme ‘intrus’ à Malines, et préférant d’ailleurs une carrière politique en France, de Pradt démissionne en 1815. Son successeur, François de Méan - dernier prince-évêque de Liège devenu archevêque de Malines - nomme Ondernard à Notre-Dame de la Chapelle, importante paroisse de Bruxelles (1818) : il s’y fait remarquer par son talent oratoire.
Évêque de Namur
Dans un esprit de conciliation, cherchant à satisfaire Guillaume Ier, mais avec grande réticence (car il est proche de de Pradt) Léon XII nomme Ondernard évêque de Namur le . Il est consacré évêque le suivant.
Ondernard cependant marque son indépendance et attachement vis-à-vis de l’Église. Il n’approuve pas la politique religieuse de Guillaume Ier, et, en fait, utilise son influence à la cour pour obtenir du roi calviniste l’autorisation de rouvrir les petits séminaires des diocèses belges. (autorisation accordée le ). Le Namur rouvre le sien à l’abbaye de Floreffe, comprenant des cours d’humanités, philosophie et théologie.
À partir de commence à paraître à Namur un journal catholique, le ‘Courrier de la Sambre’, très opposé au gouvernement du Royaume-Uni des Pays-Bas. Il cesse de paraître un an plus tard, en juillet 1830, ses éditeurs étant arrêtés. Mais son influence fut considérable. Avec l’appui du clergé, de nombreuses paroisses de Namur et du Luxembourg envoient des pétitions demandant le redressement de divers griefs religieux.
Après l’indépendance belge (), en , Ondernard invite les curés de son diocèse à seconder par leur ministère les autorités civiles pour faire respecter le nouvel ordre public. Lui-même ne connaîtra pas longtemps ce ‘nouveau pays’. Il meurt à Namur le , âge de 75 ans.
Références
- François Baix et Camille Joset: Le diocèse de Namur (1830-1930), Vermaut, Bruxelles, n.d.
- N.-J. Aigret, Histoire de l'église et du chapitre de Saint-Aubain à Namur, Namur, Imprimerie de Veuve F.-J. Douxfils, , 663 p. (lire en ligne).
- D. Meynen, « Armoiries des Évêques de Namur aux périodes française et hollandaise (1780-1831) », sur http://www.historic.be/, (consulté le ).
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