Neuville-Saint-Amand

Neuville-Saint-Amand est une commune française agricole située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Neuville et Saint-Amand.

Neuville-Saint-Amand

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Ghislain Henrion
2020-2026
Code postal 02100
Code commune 02549
Démographie
Gentilé Neuvillois(es)
Population
municipale
844 hab. (2018 )
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 36″ nord, 3° 20′ 05″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 127 m
Superficie 8,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Quentin-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Neuville-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Neuville-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : France
Neuville-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : France
Neuville-Saint-Amand

    Ses habitants sont les Neuvilloises et les Neuvillois.

    Géographie

    Le village se situe à une altitude comprise entre 79 et 127 mètres. La grande ville proche est Saint-Quentin, distante de 4 km.

    Communes limitrophes de Neuville-Saint-Amand
    Saint-Quentin Harly
    Gauchy Mesnil-Saint-Laurent
    Itancourt

    Les communes qui entourent Neuville-Saint-Amand sont Mesnil-Saint-Laurent (1,7 km), Harly (2,2 km), Itancourt (2,1 km), Rouvroy (3,4 km) et Homblières (3,7 km). Neuville-Saint-Amand se trouve à proximité de Thiérache et du parc naturel régional de l'Avesnois.

    Labels agricoles

    En termes d'appellations et de labels, la commune se trouve aussi sur la zone de l'indication géographique protégée (IGP) des Volailles de la Champagne[1].

    Risques répertoriés

    La sismicité est très faible.

    S'agissant des risques naturels et technologiques possibles, sont répertoriés les risques d'inondation et industriels.

    Parmi les catastrophes naturelles passées, on compte les inondations et coulées de boue en mai 1985, juillet 1995, décembre 1999 et septembre 2008. La commune a également enregistré des mouvements de terrain à la fin du mois de décembre 1999[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Neuville-Saint-Amand est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), zones urbanisées (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2017). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    La seigneurie de Neuville Saint-Amand dépendent dès le Xe siècle des religieux bénédictins de l'abbaye Saint-Quentin-en-l'Isle, qui y construit un village au XIIe siècle. Le village est fortifiée au Moyen Âge et prend Saint Amand comme saint patron en 1225.

    En 1552 le village est ruiné par les Espagnols, les villageois s'étant réfugiés à Saint-Quentin.

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).

    Toponymie

    Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1110, sous la dénomination de Castrum de Novilla. L'orthographe évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Nueville, Neuville-Saint-Emant, Novilla, Neufville, Neufville-prez-Saint-Quentin, en 1384, puis Neufville-Saint-Amand et enfin l'orthographe actuelle Neuville-Saint-Amand sur la Carte de Cassini au milieu du XVIIIè siècle. [10].
    Carte de Cassini
    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIè siècle, Neuville-saint-Amand est une paroisse située loin des chemins empierrés de l'époque.
    Deux calvaires en pierre sont représentés à l'ouest.
    Au sud, La Sablonière est une hameau aujourd'hui disparu qui devait tenir son nom du fait de l'extraction du sable.
    An nord, sont représentées deux fermes dont il ne subsiste aucune trace de nos jours: - St-Ladre qui devait être une maladrerie et Le Chardon Vert qui était une ferme isolée dépendant de Neuville-Saint-Amand en 1872[11].

    Passé ferroviaire du village

    Carte postale de la gare vers 1920.
    Vestiges de la gare en 2019.

    De 1874 à 1966, Neuville-Saint-Amand a été traversé par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise. qui passait au sud-ouest l'ouest du village sous le pont du chemin conduisant à La Rue de La Fère et se dirigeait vers Itancourt.
    Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise (voir les horaires)[12] .
    A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    La gare en bois avant 1914, fut détruite par les Allemands en 1918; elle a été reconstruite dans les années 1920 en brique avec un étage.
    A partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la gare a été fermée en 1966; elle est devenue actuellement une habitation .
    En 2020, la ligne est toujours en service mais elle n'est plus utilisée qu'épisodiquement par le Chemin de fer touristique du Vermandois jusqu'à la gare d'Origny.

    Politique et administration

    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie de 1793 à 1952 du canton de Moÿ-de-l'Aisne. Par décret du , Neuville-Saint-Amand en est détachée pour rejoindre celui de Saint-Quentin. Celui-ci est scindé par décret du et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Sud[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-3.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[14].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[15] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[16].

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 [18] Patrick Merlinat DVD Technicien d'élevage
    Réélu pour le mandat 2014-2020[19],[20]
    mai 2020[21] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Ghislain Henrion    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 844 habitants[Note 3], en diminution de 3,21 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270313309382483495762764739
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8548199111 1471 588355389366355
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    367378363236714770697681820
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    819870725732916908859893850
    2018 - - - - - - - -
    844--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune a constitué un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Mesnil-Saint-Laurent. En 2015, les élèves des deux communes sont scolarisés à Neuville-Saint-Amand de la grande section jusqu’au CE2[25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Amand de Neuville-Saint-Amand.
    • Monument de 1870.
    • Monument aux morts, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
    • Des calvaires.
    • Le château, actuellement un hôtel-restaurant.

    Héraldique

    Blason
    D’azur au buste d’évêque mitré, adextré d’une crosse et senestré d’une croix épiscopale, le tout d’argent[26].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Volailles de la Champagne », AOC et IGP - Produits avec les labels AOC, AOP, IGP, etc, sur http://www.aoc-igp.fr (consulté le ).
    2. « Mairie de Neuville-Saint-Amand, la Commune de Neuville-Saint-Amand et son village (02100) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
    11. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
    12. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ligne_Saint-Quentin-Guise-La_Fert%C3%A9-Chevresis_Horiare_1923_Horaire_1956.jpg
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, (consulté le ), p. 25.
    15. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    16. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    17. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    18. « Mort de Patrick Merlinat, maire de Neuville-Saint-Amand », sur L'Union (consulté le )
    19. « Neuville-Saint-Amand : Patrick Merlinat brigue un quatrième mandat », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    20. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    21. « Gislain Henrion digne successeur de Patrick Merlinat à Neuville-Saint-Amand », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Le premier adjoint de Patrick Merlinat, Gislain Henrion, reprend les rennes et les travaux entamés ».
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Grégory Beuscart, « Saint-Quentinois: les petites communes désabusées par les activités périscolaires », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    26. « 02549 Neuville-Saint-Amand (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Aisne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.