Harly

Harly est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Harly

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Bernard Destombes
2020-2026
Code postal 02100
Code commune 02371
Démographie
Gentilé Harlysien(ne)s
Population
municipale
1 590 hab. (2018 )
Densité 423 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 35″ nord, 3° 19′ 19″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 112 m
Superficie 3,76 km2
Unité urbaine Saint-Quentin
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Quentin-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Harly
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Harly
Géolocalisation sur la carte : France
Harly
Géolocalisation sur la carte : France
Harly

    Géographie

    La commune se trouve dans le vallon de l'Homblières, elle est baignée par la Somme et ses marais et le Coulant d'Harly[Quoi ?].

    Urbanisme

    Typologie

    Harly est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Quentin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 63 147 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), zones urbanisées (23,2 %), forêts (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Ancien nom : Harcliacum[réf. nécessaire].

    Dès la fin du Xe siècle, en 943, il est fait mention d'Harly Harli super Somenam fluvium dans la relation des miracles des reliques de saint Quentin[réf. nécessaire].

    Histoire

    Patron de la commune : saint Martin.

    Des silex taillés ont été retrouvés sur le territoire communal.

    Village de l'ancien Vermandois, de l'intendance d'Amiens, des bailliages et élection de Saint-Quentin, diocèse de Noyon.

    Au XVIIe siècle, Harly, possession du chapitre de Saint-Quentin à l'origine, est seigneurie de l'abbaye de Vermand[réf. nécessaire].

    Au , monsieur Devermont Joseph (° vers 1734 - dcd à Harly), curé de la commune, est membre de l'Assemblée départementale, mise en place par Louis XVI en juin de la même année[11].

    La commune possédait un blockhaus ayant appartenu à la ligne Hindenburg (Première Guerre mondiale).

    Politique et administration

    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Simon avant d'être transférée en 1923 dans le canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Sud[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-3.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au District de Saint-Quentin, créé le , rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[13].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [14] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[15]

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[17]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 1983 René Lamy PS  
    mars 1983 mars 2008 René Horb PS  
    mars 2008 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Bernard Destombes DVD Retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[18],[19],[20]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 1 590 habitants[Note 3], en diminution de 5,24 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    109129136142135188220240274
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    271265278294472409468491494
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521509530226436657535588664
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7831 4451 4251 9761 8921 8031 7671 7611 756
    2013 2018 - - - - - - -
    1 6781 590-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin datant du XVIIe siècle, détruite pendant la Première Guerre mondiale, reconstruite vers 1926.
    • Monument aux morts, commémorant les morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
    • Calvaire situé rue Quentin-de-La Tour.
    • Usine Daltroff[24] et logements ouvriers contigus à l'usine, construits en 1875[25].
    • Château d'Harly (importante maison bourgeoise), détruit lors de la Première Guerre mondiale.
    • Présence d'un cimetière mérovingien (environ 700 tombes).

    Personnalités liées à la commune

    • Seigneurs de la commune[26] :
      • 1218 : Adam de Harly ;
      • 1241-1248 : Godard de Harly ;
      • 14?? : Jean de Fosseux ;
      • 14?? : Philippe de Fosseux dit le Borgne.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Quentin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Source : André Vacherand, Société Académique de Saint-Quentin.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, (consulté le ), p. 25.
    14. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    15. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    16. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    17. « Les maires de Harly », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    18. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    19. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    20. « Bernard Destombes sans surprise réélu maire d'Harly, Sylvie Nogret devient première adjointe », sur aisnenouvelle.fr, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Ancienne broderie mécanique Daltroff, usine de la Société Industrielle et Technique pour l'Electricité, Ateliers de Constructions Electriques de Delle, puis de la Sté UNELEC, puis Laboratoire GE-Power Controls et ateliers MECA-ELEC », notice no IA02002910, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Cité ouvrière Daltroff », notice no IA02002911, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Source Généalogie Aisne
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