Nessun dorma

Nessun dorma est un air pour ténor tiré de l'opéra Turandot de Giacomo Puccini[1].

L'air est chanté par le personnage de Calaf au début du troisième acte. Plongé dans la solitude de la nuit pékinoise, le Prince inconnu attend le jour où il pourra finalement conquérir l'amour de Turandot, la princesse de glace.

Texte

Paroles originales (italien) Traduction Texte chanté en français

La folla :
Nessun dorma! Nessun dorma!

Calaf :
Nessun dorma! Nessun dorma!
Tu pure, o Principessa,
nella tua fredda stanza
guardi le stelle
che tremano d'amore e di speranza...
Ma il mio mistero è chiuso in me,
il nome mio nessun saprà!
No, no, sulla tua bocca lo dirò,
quando la luce splenderà!
Ed il mio bacio scioglierà il silenzio
che ti fa mia.

Le donne :
Il nome suo nessun saprà...
E noi dovrem, ahimè, morir, morir!

Calaf :
Dilegua, o notte! Tramontate, stelle!
Tramontate, stelle! All'alba vincerò!
Vincerò! Vincerò!

La foule :
Que personne ne dorme ! Que personne ne dorme !

Calaf :
Que personne ne dorme ! Que personne ne dorme !
Toi aussi, Ô Princesse,
Dans ta froide chambre
Tu regardes les étoiles
Qui tremblent d'amour et d'espérance...
Mais mon mystère est scellé en moi,
Personne ne saura mon nom !
Non, non, sur ta bouche, je le dirai,
quand la lumière resplendira !
Et mon baiser brisera le silence
Qui te fait mienne.

Chœur :
Personne ne saura son nom...
Et nous devrons, hélas, mourir, mourir !

Calaf :
Dissipe-toi, Ô nuit ! Dispersez-vous, étoiles !
Dispersez-vous, étoiles ! À l'aube je vaincrai !
Je vaincrai ! Je vaincrai !

La foule :
Personne ne dort ici ce soir!

Calaf :
Personne ne dort ici ce soir!
Écoutez-vous, princesse?
Dans ta chambre solitaire
Regarde les étoiles
Qui tremblent davantage d'amour lui-même
Mais quelque chose est dans mon cœur
Et je dois garder le secret
Mais non, je dois le dire sur vos lèvres
Avant qu'il ne soit trop tard!
Et je vais embrasser tes lèvres
Pour briser ton silence

Chœur :
Personne ne connaît son secret
Et nous devons nous tuer, devrions-nous, oui?

Calaf :
Le soleil se lève, la lune se couche
Les étoiles semblent s'estomper et c'est l'aube
Gloire à moi! Gloire à moi!

Interprétations

Opéra complet

Autres interprétations

Notes et références

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