Nantes-en-Ratier

Nantes-en-Ratier[1] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Nantes (homonymie) et Ratier.

Nantes-en-Ratier

Vue de Nantes-en-Ratier
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de la Matheysine
Maire
Mandat
Joël Pontier
2020-2026
Code postal 38350
Code commune 38273
Démographie
Gentilé Nantois
Population
municipale
466 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 10″ nord, 5° 49′ 39″ est
Altitude Min. 587 m
Max. 1 975 m
Superficie 12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Nantes-en-Ratier
Géolocalisation sur la carte : Isère
Nantes-en-Ratier
Géolocalisation sur la carte : France
Nantes-en-Ratier
Géolocalisation sur la carte : France
Nantes-en-Ratier

    Géographie

    Situation et description

    Le Tabor et Nantes-en-Ratier.

    Petit village de montagne proche de la route Napoléon (RN 85), sur le plateau Matheysin, Nantes-en-Rattier fait partie du canton de La Mure et se situe sur la route du col de Malissol.

    Communes limitrophes

    La ville la plus proche est La Mure (5 000 habitants) située à km au sud-ouest, le village fait partie du canton de La Mure.

    Hydrologie

    La commune est longée par la Roizonne, la Bonne et le ruisseau de la Nantette.

    Urbanisme

    Typologie

    Nantes-en-Ratier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), prairies (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones urbanisées (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Lieux-dits et écarts

    • Quelques petits villages tels Roizon-le-Haut ;
    • Le hameau du Creux de Roizon, situé quelques kilomètres au sud et lieu de départ de nombreuses randonnées ;
    • Le Freynet, lieu-dit situé à un ou deux kilomètres au sud.

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Au XVIIIe siècle, la paroisse est répertoriée sous le nom de « Ratiers & Nantes, en Dauphiné, diocèse, parlement, intendance et élection de Grenoble »[9].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mars 2001 En cours Joël Pontier PS Retraité de l'enseignement
    Président de la Communauté de Communes (jusqu'en 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Économie

    Le plus gros employeur de la commune est l'entreprise de charpente Gammariello, qui compte entre six et neuf employés. Cinq autres établissements ont ensuite entre un et deux employés, parmi lesquelles la Brasserie Matheysine et l'Eterlou[10].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 466 habitants[Note 3], en diminution de 1,69 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    564533541559618677699698687
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    623629625620610617585540513
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    502783511466455432391377404
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    400367333333372389453461469
    2013 2018 - - - - - - -
    474466-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Une école primaire est présente dans le bourg avec deux classes ; elle dépend du collège Louis Mauberret à La Mure pour l'enseignement secondaire[15].

    Santé

    • Annexe IME Les 3 saules.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'église catholique : construite en 1853, pour remplacer une chapelle située dans l'ancien cimetière. En 2012, son clocher a été restauré[16]. Elle dépend du relais Tabor de la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard[17].

    Patrimoine civil

    Les deux principaux legs du patrimoine sur la commune sont le viaduc de la Roizonne ainsi que les ruines du château médiéval de Rattier, château fort du XIIe siècle bâti à la place d'une motte castrale du XIe siècle[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Les enfants de Camille et Auguste Perrin : Ferréol Perrin (1840-1895), Paul Perrin (1843-1909) et Valérien Perrin (1851-1935), les créateurs de la société Gant Perrin puis de Valisère.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Ou de manière non-officielle Nantes-en-Rattier.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. En 1726 le Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne, volume 2 de Claude-Marie Saugrain, page 1315, et en 1770 le Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, volume 6, de Jean-Joseph Expilly, page 29
    10. Répertoire des entreprises sur sirene.fr, consulté le 2 octobre 2020
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. École primaire publique Nantes-en-Ratier sur bv.ac-grenoble.fr
    16. Eglise de Nantes-en-Rattier sur geocaching.com
    17. Relais Tabor sur le site de la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard
    18. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 688-689.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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