Moux-en-Morvan

Moux-en-Morvan ( en bourguignon-morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ne doit pas être confondu avec Moux.

Moux-en-Morvan
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs
Maire
Mandat
Pascal Rateau
2020-2026
Code postal 58230
Code commune 58185
Démographie
Gentilé mouxois
Population
municipale
531 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 10′ 19″ nord, 4° 09′ 14″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 707 m
Superficie 42,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Chinon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Moux-en-Morvan
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Moux-en-Morvan
Géolocalisation sur la carte : France
Moux-en-Morvan
Géolocalisation sur la carte : France
Moux-en-Morvan
Liens
Site web www.mouxenmorvan.fr

    Géographie

    La commune est située au cœur du massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional, à km du lac des Settons, partiellement situé sur le territoire de la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Moux-en-Morvan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), prairies (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), eaux continentales[Note 2] (3,6 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire

    Îlot Cerney (ou Petite île des Settons)
    Mésolithique, Néolithique
    Situé sur le lac des Settons, il était une petite hauteur avant la création du lac. Plusieurs centaines de silex taillés y ont été trouvés, incluant en majorité des « lamelles courtes souvent courbes et torses et des lames et éclats laminaires bruts ou à retouche irrégulière ». Certaines sont datées du Mésolithique et comprennent huit sortes de silex d'origines variées, parfois fort lointaines : silex de Lains (Jura), de Mellecey (Saône-et-Loire), de Chantrezac (Charente), du Roannais (Loire), de l’Yonne et du Bazois[8]. La série mésolithique inclut aussi un microburin[8],[9].
    Parmi les pièces attribuées à la fin du Néolithique se trouvent une armature à pédoncule large[8],[10] et une pointe de flèche en silex originaire de l’Yonne[8].
    Le silex de l’Yonne, de la côte chalonnaise, du Mâconnais et du Roannais forme le reste du corpus lithique, ainsi que du silex plus local de qualité médiocre[8]. Noter que pour la fabrication d'outils lithiques, le socle granitique du Morvan impose nécessairement une importation, soit des matières premières, soit de nucléus, soit d'outils déjà fabriqués. On remarque par ailleurs que les sites d'origine des matières premières peuvent être en périphérie du massif du Morvan mais peuvent aussi bien être fort éloignés[11].
    Les Branlasses
    Une pointe de flèche à pédoncules et ailerons de la fin du Néolithique a été trouvée près du lieu-dit les Branlasses, partagé avec la commune de Montsauche-les-Settons, à environ 600 m au nord de la Petite Île ; cette pointe se trouvait sur le site d'une « structure circulaire bordée aux deux tiers par un mur en pierres sèches et par un fossé dans le tiers restant ». Malheureusement les fouilles ont été trop peu précises pour dater cette structure avec une certitude suffisante[8].

    XXe siècle

    • Le Tacot du Morvan

    Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

    Sa gare était située dans le bourg de Moux. La commune possédait également des arrêts aux hameaux du Cerney, Montsermage et Chassagne.

    Le trafic voyageurs fut stoppé le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1795 1797 Jacques Jean Collenot    
    1860 1870 Charles Monot   Médecin
    ? ? Joseph Pelletier   Mécanicien
    ? 1977 Gerard Râteau   Employé au Sénat
    1977 1995 Jacque Râteau   Boulanger
    1995 2001 Bernard Chaumien   Charpentier-couvreur ; capitaine honoraire pompier
    mars 2001 23 mars 2014 Guy Lanciau   Gendarme
    23 mars 2014 En cours Pascal Rateau    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 531 habitants[Note 3], en diminution de 5,85 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0871 2901 2451 3711 5071 5731 6961 6871 766
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7561 6971 7551 6881 7521 7121 6471 5961 620
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6141 5601 4921 2931 1891 0861 032990851
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    814714703708744675629623616
    2013 2018 - - - - - - -
    564531-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Saligny et al. 2011] Laure Saligny, Rémi Martineau, Jimmy Linton, Jehanne Affolter, Sébastien Francisco et Lyse Basset, « Le Néolithique du Morvan : état des connaissances », Revue archéologique de l'Est, (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 19.
    9. Saligny et al. 2011, croquis de pièces mésolithiques p. 19, fig. 21, no 1-3 et 5.
    10. Saligny et al. 2011, croquis du fragment d’armature bifaciale à pédoncule large du Néolithique final p. 19 , fig. 21, no 4.
    11. Saligny et al. 2011, p. 7, 10.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. État civil en ligne de Moux-en-Morvan, actes de la période 1821-1852, 5Mi12 548, p. 334.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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