Mortzwiller

Mortzwiller est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.

Mortzwiller

La mairie-école.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité C.C. de la Vallée de la Doller et du Soultzbach
Code postal 68780
Code commune 68219
Démographie
Gentilé Mortzwillerois
Population 336 hab. (2013)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 29″ nord, 7° 02′ 19″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 421 m
Superficie 4,23 km2
Élections
Départementales Masevaux
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Le Haut-Soultzbach
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Mortzwiller
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Mortzwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Mortzwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Mortzwiller

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Haut-Soultzbach.

    Elle se trouve près de la voie rapide A36 et elle est limitrophe du Territoire de Belfort.

    Géographie

    Mortzwiller fait partie de l'arrondissement de Thann et du canton de Masevaux. Il a une superficie de 423 ha dont 189 de bois. Les villages les plus proches sont Lauw (3 km) Masevaux (6 km), Soppe-le-Haut (2 km) et Sentheim (3 km). La ville la plus importante située à proximité est Belfort qui se trouve à 21 km au sud-ouest. Située à 372 mètres d'altitude, la commune est proche du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    Cours d'eau

    • Le Soultzbach.

    Géologie

    Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[1].

    Toponymie

    • Sope autrement Mormaingny (1453), Moritz (1455), Moritzweiler (1568), Marswil (1576), Mortzveiler (1579).

    Histoire

    Origine du nom

    Du patronyme germanique Moritz et du latin villare, ferme.

    Appelé d'abord Mormaigny, qui formait avec Soppe-le-Haut en englobant également le bourg disparu de Eichen et le village de Dieffmatten, un seul et même village dont le nom est cité en 1455 lors d'une sentence d'un chevalier. L'histoire se confond aussi avec celle du vallon de Soultzbach qui a été dévasté par la peste en 1234, puis par les compagnies anglaises qui dévastent le village en 1376, puis par les Armagnacs en 1444.

    Il existait autrefois à Mortzwiller un château de plaisance avec parc, jardin anglais et un labyrinthe remarquable, appartenant à l'évêque constitutionnel Jean-Baptiste Gobel né en 1727 à Thann, nommé en 1771[2],. On n'en voit plus aucune trace à ce jour: les matériaux ont d'abord servi à l'agrandissement du moulin du village qui faisait partie des biens de la propriété. Ce moulin a ensuite été converti en tissage. Le souvenir de ce moulin en est aujourd'hui conservé par la rue du Moulin dans le prolongement de laquelle subsistent les étangs qui servaient à réguler l'eau du canal d'alimentation de la roue à aube.

    Héraldique

    Les armes de Mortzwiller se blasonnent ainsi :
    « D'or à la terrasse d'azur, une roue de moulin de gueules soutenant une navette de tisserand de même posée en fasce. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Christophe Beltzung   Président de la Communauté de communes de la Vallée de la Doller et du Soultzbach
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 336 habitants, en augmentation de 5,99 % par rapport à 2008 (Haut-Rhin : 1,52 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    226212243254288260278322292
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    273278274265238230232217184
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    158186207186179159153155152
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
    160126134170194252317336-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église

    Il n'existe pas d'église dans le village ni de cimetière.

    Personnalités liées à la commune

    Jean-Baptiste-Joseph Gobel.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
    2. Il est élu député de Belfort en 1789. En juin 1790 il signe la constitution civile du clergé et le 13 mats 1791 il obtient le siège d'évêque constitutionnel de Paris. Il mourra à l'échafaud le 13 avril 1794
    3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
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