Montouliers
Montouliers est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Cet article possède un paronyme, voir Montoulieu.
Montouliers | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault | ||||
Maire Mandat |
Patricia Toulze 2020-2026 |
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Code postal | 34310 | ||||
Code commune | 34170 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montouliérains | ||||
Population municipale |
211 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 20′ 20″ nord, 2° 54′ 25″ est | ||||
Altitude | 160 m Min. 43 m Max. 223 m |
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Superficie | 7,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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L'origine du nom du village serait liée à la présence d'une plantation d'oliviers sur la colline où le village a été construit : Monte Olerio, le « mont des oliviers ».
Géographie
La commune est limitrophe du département de l'Aude.


Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argeliers », sur la commune d'Argeliers, mise en service en 1946[7]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de précipitations de 611,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 47 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « Minervois »[15], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : les « gorges d'Aymes et de la Cesse » (820 ha), couvrant 5 communes dont une dans l'Aude et quatre dans l'Hérault[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[17] :
Urbanisme
Typologie
Montouliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), forêts (7,4 %), zones urbanisées (3,4 %)[26].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : ecclesiam S. Baudelii de Monte-Olerio (940), castrum de Monteolario (vers 1182), Montemolerium (1224), de Monteolerio (1271), Montolliers (1518)...
Mons + ancien occitan olier = potier[27].
Histoire
- Antiquité : Vestiges de traces humaines datant de la période néolithique.
Présence romaine, aménagement de voies romaines (dont l'une passait près de la fontaine romaine située à proximité du village ); les Romains découvrent et mettent en valeur une source située aux abords du village, creusée par les légionnaires romains, appelée "Fontaine Romaine".
- Moyen Âge : Premier village construit sur une colline, avec des rues appelées calades.
Les Wisigoths s'installent sommairement dans les environs du village.
Au VIIIe siècle, la région est envahie par des troupes arabes qui seront chassées par les armées franques. Installation sporadique de Francs venus du nord de la Gaule francique, mais la majeure partie de la population reste attachée à la tradition gallo-romaine.
940 : L'archevêque de Narbonne, monseigneur Aymeri, lègue à l'abbaye de Saint-Pons l'église romane de Saint-Baudile de Monte Olerio, première mention du village dans l'Histoire.
1182 : Le nom du village est mentionné dans une bulle du pape Luce III.
Entre le XIIe siècle et le XVIIIe siècle, le territoire de Montouliers, dépendant du diocèse de Saint-Pons (où se trouvait alors une cathédrale) est administré par la sénéchaussée de Carcassonne puis à partir de 1551 par la sénéchaussée de Béziers.
- Époque moderne : une grande partie des terres de la commune de Montouliers est vendue à l'hospice de Saint-Pons par le seigneur Pierre de Tourbes de Saint-Pons.
1518 : Le village est connu sous le nom de Monteollite.
La commune est rattachée au canton de Cruzy jusqu'en 1802, date à laquelle le canton de Cruzy est supprimé. Montouliers est alors rattachée au canton de Saint-Chinian.
1710-1715 : Épidémie de peste. Le village est durement frappé.
- Époque contemporaine :
XIXe siècle, apparition notable de la viticulture. La vigne devient une importante source de revenus pour les villageois, avec de nombreux métiers liés à la viticulture.
Au tournant du XXe siècle, en 1901, le village comptait 500 habitants.
Au XXe siècle, le village se modernise : l'eau dessert tous les foyers du village en 1907 ; 1923 : arrivée de l'électricité ; 1937 : les vignerons se dotent d'une cave coopérative.
1947 : M. André Fraisse est élu maire du village. Régulièrement réélu, il fut maire du village pendant plus de 50 ans…
Héraldique
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Blason | De gueules à la fasce cordée d'argent, accompagnée de quatre étoiles à huit rais d'or, trois en chef et une en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2018, la commune comptait 211 habitants[Note 7], en diminution de 15,26 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- La Calade.
La Calade est une vieille ruelle du village, très pentue, dont le revêtement est constitué de pierres et de galets.
- La fontaine romaine.
- L'église et ses alentours.
- Le four à chaux.
- Ses magnifiques sentiers pédestres.
- Ses capitelles.
Personnalités liées à la commune
- Michel Cordes, acteur français principalement connu pour ses spectacles de théâtre sur des thèmes de la culture occitane notamment au Festival du Minervois, mais aussi pour son rôle de Roland Marci dans la série télévisée Plus belle la vie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Argeliers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montouliers et Argeliers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Argeliers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montouliers et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montouliers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Montouliers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges d'Aymes et de la Cesse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Haut Minervois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Vignes du Minervois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 247
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Bibliographie
- Lucien Mayet, « Les néolithiques de Montouliers : étude sommaire d'un ossuaire néolithique découvert à Montouliers (Hérault) », L'Anthropologie, t. 23, , p. 53-91
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Montouliers (1665-1914) [0,49 ml]. Cote : 170 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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