Monchel-sur-Canche

Monchel-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Canche.

Monchel-sur-Canche

L'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Bertrand Cléret
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62577
Démographie
Population
municipale
85 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 13″ nord, 2° 12′ 33″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 133 m
Superficie 5,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Monchel-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Monchel-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : France
Monchel-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : France
Monchel-sur-Canche

    Géographie

    Commune située sur le fleuve côtier la Canche.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Monchel-sur-Canche
    Blangerval-Blangermont Flers
    Conchy-sur-Canche
    Boubers-sur-Canche

    Urbanisme

    Typologie

    Monchel-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), prairies (22,1 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (2,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Monchel-sur-Canche dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[9], le préfet du Pas-de-Calais a publié le un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[10].

    À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants

    Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 En cours
    (au 3 février 2015)
    Bertrand Cléret   Agriculteur et éleveur de chevaux de course
    Réélu pour le mandat 2014-2020[16],[17],[18],[19]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2018, la commune comptait 85 habitants[Note 2], en diminution de 8,6 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    100100123137123115141145132
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    140124140142145109117122112
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11110684747182748573
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    746867676671618589
    2018 - - - - - - - -
    85--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,1 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 16,1 %, 45 à 59 ans = 29 %, plus de 60 ans = 22,6 %) ;
    • 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 3,3 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 33,3 %, plus de 60 ans = 23,3 %).
    Pyramide des âges à Monchel-sur-Canche en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    3,3 
    6,5 
    75 à 89 ans
    13,3 
    16,1 
    60 à 74 ans
    6,7 
    29,0 
    45 à 59 ans
    33,3 
    16,1 
    30 à 44 ans
    20,0 
    16,1 
    15 à 29 ans
    3,3 
    16,1 
    0 à 14 ans
    20,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La commune compte environ 30 parcours de pêche[25].

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    d’argent aux deux bandes de gueules, aux trois poignards d’or, la pointe en bas, rangés en fasce brochant sur le tout.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    10. « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. « À Monchel-sur-Canche, la restauration de la chapelle et l’aménagement de la rue de Saint-Pol ont marqué ce mandat : Bertrand Cléret fait partie du conseil municipal depuis 1983. Il a été élu maire en 1995 et sera candidat aux prochaines élections du mois de mars », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Monchel-sur-Canche : Bertrand Cléret réélu pour un quatrième mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    19. « Monchel-sur-Canche : la rénovation complète de la mairie et l’ancienne école sont à l’étude : Aux municipales de mars, le nombre de conseillers est passé à sept. Cinq ont été élus au premier tour et deux au second. Lors de l’élection du maire Bertrand Cléret a été réélu avec six voies et un bulletin blanc. Daniel Nantois est son seul adjoint. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Monchel-sur-Canche en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. Ch. D., « Pêcher en famille ou entr’amis : Avec douze grands étangs à Wail, aux Prés du Valentin et trente parcours à Monchel, ce sont non seulement des familles mais aussi des groupes d’une centaine de personnes qui peuvent être accueillis chaque jour. Même si l’on n’est pas addict de la pêche, l’endroit est parfait pour passer de bons moments en toute convivialité », L'Abeille de la Ternoise, nos 8616-1713, , p. 14.
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