Michel Phélypeaux de La Vrillière

Michel Phélypeaux de la Vrillière était le 60e évêque d'Uzès, de 1674 à 1677, puis archevêque de Bourges de 1677 à 1694.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Phélypeaux.

Michel Ier Phélypeaux de La Vrillière
Biographie
Naissance vers 1642
Paris
Ordination sacerdotale
Décès
Paris
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque d'Uzès
Archevêque de Bourges
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de l'abbaye Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise, de Saint-Lô et de L'Absie

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Famille

Michel Phélypeaux, né à Paris vers 1642, est issu de la famille Phélypeaux, qui a donné au royaume de France, pendant 165 ans consécutifs, des ministres et des secrétaires d'État. Il est le 3e fils de Louis Ier Phélypeaux de La Vrillière et de Marie Particelli (†1670), fille de Michel Particelli d'Émery. Il reçoit très jeune en commende l'abbaye Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise et celles de Saint-Lô et de L'Absie[1]

Carrière épiscopale

Ordonné prêtre le il est désigné dès le , comme évêque d'Uzès. Confirmé le il est consacré à Paris, le , par le cardinal de Bonzi, archevêque de Narbonne, et les évêques de Béziers et de Montauban. Mgr de La Vrillière est ensuite choisi comme archevêque de Bourges le et il résigne son siège d'Uzès l'année suivante. Il est confirmé comme archevêque le . En 1685 lors des Dragonnades, il va s'installer à Sancerre, accompagné de dragons, et « convertit » sous la menace plus de mille protestants. Il meurt à Paris le .

Phélypeaux de la Vrillière portait écartelé au 1 et 4 d'azur semé de roses d'or, au franc-quartier d'hermine ; au 2 et 3 d'argent à trois lézards de sinople posés 2 et 1.

Notes et références

  1. Luc-Normand Tellier, Face Aux Colbert: Les le Tellier, Vauban, Turgot...Et l'Avènement du libéralisme, Presses de l'Université du Québec, 1987, (ISBN 2760504611) p. 760 note n°16.

Source

Notes et références

      Voir aussi

      Bibliographie

      • Guillaume Catel, Mémoires sur l'histoire du Languedoc, Toulouse, .
      • Louis de la Roque, Armorial de la noblesse du Languedoc, Paris, (lire en ligne).
      • Eugène Germer-Durand, Le Prieuré et le Pont Saint-Nicolas de Campagnac, Nîmes, (lire en ligne).
      • Joseph-Hyacinthe Albanès et chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima : Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales, Arles, (lire en ligne).
      • Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, vol. X, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 140, note no 1, principalement d'après Gallia christiana, t. VI, p. 643 ainsi que Le bulletin du Comité historique des monuments écrits de l'histoire de France, Histoire, sciences, lettres, t. III, p. 247, Paris 1852.
      • Claude Devic et Joseph Vaissète, « Note LXI : Église d'Uzès. Évêques d'Uzès », dans Histoire générale de Languedoc, t. IV, Toulouse, Édouard Privat libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 297-304
      • A. Debat, « Trois frères évêques en Rouergue, Pierre d'Aigrefeuille, évêque de Vabres (1347-1349), Raymond d'Aigrefeuille, évêque de Rodez (1349-1361), Faydit d'Aigrefeuille, évêque de Rodez (1361-1371) », La Revue du Rouergue, vol. 19, , p. 375-424 (lire en ligne)
      • Georges Charvet, La première maison d'Uzès, étude historique et généalogique de la première maison d'Uzès suivi du catalogue analytique des évêques d'Uzès, Nîmes, Lacour-Ollé, éditeur, 2002 (réimpression).

      Articles connexes

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