Michel-Jacques-François Achard
Le baron Michel-Jacques-François Achard, né à Castries, anciennement Carénage (île Sainte-Lucie), le , mort à Paris le , est un général de brigade français du Premier Empire.
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Michel-Jacques-François Achard | ||
Naissance | Castries (Sainte-Lucie) |
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Décès | Paris (Empire français) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant général | |
Années de service | 1793 | |
Conflits | Campagne d’Italie Campagne de Russie |
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Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis Chevalier de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne |
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Autres fonctions | Député de la Moselle à l’Assemblée législative Sénateur du Second Empire |
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Michel-Jacques-François Achard | |
Fonctions | |
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Député | |
– (2 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Deuxième République |
Groupe politique | Bonapartiste |
Biographie | |
Résidence | Moselle |
Biographie
Le , Achard a à peine quinze ans qu'il commence déjà sa belle carrière militaire et entre comme soldat dans le 1er bataillon de Sainte-Lucie ; deux mois après il était caporal, et sergent le . Il passe ensuite au 2e bataillon de Sainte-Lucie et est nommé lieutenant le . Le , il est fait prisonnier de guerre par les Anglais et rendu le .
Le il est blessé au Port-de-Paix (île de Saint-Domingue) d'un coup de feu au bras ; et le , il est capitaine adjudant-major à la 19e demi-brigade légère de deuxième formation. Le , il est blessé de nouveau au genou ; le suivant il reçut un coup de sabre sur la tête et dix coups de sabre sur le corps dans la Plaine du Cul-de-Sac (île de Saint-Domingue) ; fait prisonnier de nouveau du au , il passe à cette époque au 5e Léger.
Achard obtient les épaulettes de chef de bataillon au 26e Léger, le . Cette année, il eut deux chevaux tués sous lui, l'un à la bataille d'Ebersberg, l'autre à la bataille de Wagram. Le , il était nommé colonel du régiment de l'Île-de-France, et du 108e de Ligne le suivant.
Le , dans les premières semaines de la campagne de Russie, Achard se couvre de gloire au combat de Moghilev et reçoit une nouvelle blessure au bras droit en s'opposant, à la tête de son régiment, au passage du prince Bagration. Le , à la bataille de la Moskowa ; un boulet lui fait deux plaies larges et profondes, l'une au bras droit, l'autre au dos. Il venait d'exécuter une charge brillante à la baïonnette à la tête du 108e contre les cuirassiers russes et leur avait repris quinze pièces d'artillerie. Dans la campagne d'Allemagne, il se distingue particulièrement à la tête du même régiment pendant le blocus de Hambourg, et notamment aux attaques du , 9 et .
Le colonel Achard ayant accepté de Napoléon, pendant les Cent-Jours, le grade de général de brigade et le commandement des troupes envoyées en Vendée pour combattre l'insurrection, Louis XVIII, à sa seconde rentrée, le tient quelque temps en non-activité et en disgrâce. Il ne reçoit une nouvelle nomination que le , et il ne reprit son grade, avec le titre de maréchal de camp qu'en 1824, après avoir fait la campagne d'Espagne. Le , il est nommé lieutenant-général.
Le général Achard a fait les campagnes de 1793, ans II, II, IV, à Sainte-Lucie, de l'an VII, à l'armée de l'Ouest, des ans VIII et IX, à l'armée d'Italie, des ans X, XI, et XII, à Saint-Domingue ; de 1807, 1808, 1809 à la Grande Armée, de 1812 en Russie, de 1813 et 1814 en Allemagne, de 1823 et 1824 en Espagne, de 1830 et 1831 en Afrique, de 1832 et partie de 1833 à l'armée du Nord.
Créé chevalier de la Légion d'honneur le , il est nommé officier le , commandeur le , grand officier le et grand-croix le . Il est aussi chevalier de l'ordre de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne.
Il est membre de la Chambre des pairs sous la Monarchie de Juillet, député sous la deuxième République, et devient sénateur du Second Empire le jusqu'à sa mort le .
Il est inhumé à Saint-Lô.
Sources
- « Michel-Jacques-François Achard », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Michel-Jacques-François Achard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
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