Meslan

Meslan [melɑ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Vannetais et du Kemenet-Héboé.

Ne doit pas être confondu avec Mesland.

Meslan

L'église Saint-Melaine.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
Maire
Mandat
Sébastien Wacrenier
2020-2026
Code postal 56320
Code commune 56131
Démographie
Gentilé Meslannais, Meslannaises
Population
municipale
1 421 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 42″ nord, 3° 25′ 49″ ouest
Altitude Min. 35 m
Max. 160 m
Superficie 37,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lorient
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Meslan
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Meslan
Géolocalisation sur la carte : France
Meslan
Géolocalisation sur la carte : France
Meslan
Liens
Site web http://www.meslan.fr/

    Toponymie

    Attesté sous les formes Metlan et Mezlan en 1282 [1]

    Le nom de Meslan viendrait de saint Melan ou Melaine évêque de Rennes de 505 à 530[2].

    Melann en breton semble dériver du gaulois Medio, milieu et lano, plaine. Meslan serait donc la « Plaine du milieu »[3].

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Meslan est une commune rurale, bordée à l'ouest par la rivière Ellé. Elle sert de frontière naturelle avec les communes limitrophes de Le Faouët, Lanvénégen et Querrien. Les autres communes limitrophes ont pour nom Guilligomarc'h au sud, Berné à l'est et Priziac au nord. Le bourg communal est excentré à l'est et n'est distant du bourg voisin de Berné que de km. La ville de Quimperlé est situé à 17 km au sud-ouest du bourg, la ville de Lorient à 28 km au sud, la ville de Pontivy à 34 km à l'est et la ville de Vannes à 63 km au sud-est.

    Relief et hydrographie

    La commune est vallonnée et son territoire s'étage entre 35 m (fond de la vallée de l'Ellé à l'extrémité sud de la commune) et 160 m d'altitude (près du village de Restinois à l'extrémité nord de la commune). En plus de l'Ellé qui la borde à l'ouest, la commune est parcourue par de nombreux cours d'eau de taille plus modeste : le ruisseau de la Noguette, long de 6,2 km, qui se jette dans l'Ellé après avoir matérialisé la limite sud de la commune, le Stang Hingant, qui traverse la commune d'est en ouest avant de se jeter dans l'Aër à Pont-Tanguy, le ruisseau de Kerloas, long de 6,7 km, qui se jette dans le Scorff et le ruisseau du Moulin Julien, long de 3,1 km, qui se jette dans l'Ellé au pont de Loge-Coucou. Ces cours d'eau appartiennent tous au bassin de l'Ellé/Laïta à l'exception du ruisseau de Kerloas qui appartient au bassin du Scorff.

    Géologie

    Le sous-sol de Meslan est constitué de granite à cristaux de micas blanc sauf dans le quart nord où il s'agit de micaschiste[4]. Du minerai contenant de l'uranium a été extrait pendant une courte période allant de 1963 à 1977 sur deux sites de la commune : Rosglas et Kervrec'h.

    Paysages

    Le bocage a presque entièrement disparu à la suite du remembrement dans les années 1970. La commune possède par contre de nombreux secteurs boisés, en particulier au sud dans le quartier de Boblaye. La commune possède 679 ha de bois pour une superficie de 3 713 ha soit un taux de boisement de 18,3 % [5].

    Climat

    Voir Climat du Morbihan (niveau départemental) et Climat de Roi Morvan Communauté (niveau local).
    Il n'y pas de station météo manuelle ou automatique de Météo-France sur la commune[6]. Par contre, il existe une station météo privée automatique privée dont les données depuis fin 2012 sont consultables sur Internet[7].
    Pour les années 1971 à 2000, la température annuelle moyenne à Meslan est d'environ 11,4 °C et les précipitations annuelles moyennes de 1 050 à 1 100 mm environ[8].

    Relevé météorologique de Meslan, année 2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −6,1 −2,3 2,6 −0,6 4,8 6,9 8,7 7,5 3,3 1,6 −0,7 −1,2 −6,1
    Température moyenne (°C) 4,6 7,6 10,2 10,8 15 17,7 18,4 17,5 14,2 13,8 8,5 7,5 12,2
    Température maximale moyenne (°C) 12,6 14,7 19,8 24 28,3 33,4 32,5 31,9 21,1 22,6 18,4 13,8 33,4
    Précipitations (mm) 46,6 113,8 72 23,4 84 47,6 50,4 20,4 109 39,2 37,4 175,4 819,2
    Source : Données d'une station météo automatique Davis Instruments sur le territoire de la commune[9].
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    12,6
    −6,1
    46,6
     
     
     
    14,7
    −2,3
    113,8
     
     
     
    19,8
    2,6
    72
     
     
     
    24
    −0,6
    23,4
     
     
     
    28,3
    4,8
    84
     
     
     
    33,4
    6,9
    47,6
     
     
     
    32,5
    8,7
    50,4
     
     
     
    31,9
    7,5
    20,4
     
     
     
    21,1
    3,3
    109
     
     
     
    22,6
    1,6
    39,2
     
     
     
    18,4
    −0,7
    37,4
     
     
     
    13,8
    −1,2
    175,4
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Note : La "Température minimale moyenne" est ici la température minimale relevée pour le mois indiqué de l'année 2017 et la "Température maximale moyenne" est ici la température maximale relevée pour le mois indiqué de l'année 2017.

    Le dernier phénomène El Niño a eu lieu de à mai/. Or on constate dans le tableau ci-dessous une baisse de la pluviométrie sur les hivers 2014-2015 et 2015-2016 par rapport à ceux de 2012/2013 et 2013/2014, mais cela n'explique pas la baisse de la pluviométrie sur l'année 2017.
    Par contre, l'organisme météorologique britannique a indiqué que ces trois dernières années la température globale moyenne était environ 1 °C au-dessus des niveaux préindustriels[10]. Il peut donc y avoir corrélation entre la température globale moyenne plus élevée ces 3 dernières années et la baisse d'un tiers de la pluviométrie sur la commune ces 3 dernières années.
    Pendant le phénomène El Nino de 1997/1998, la pluviométrie annuelle habituelle à Lorient [11] avait été divisé presque par 2 !

    Relevé pluviométrique 2013-2021 de la commune de Meslan
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Relevé pluviométrique en 2012 (mm) 151,4 244,6
    Relevé pluviométrique en 2013 (mm) 130,8 55 96,5 108,1 71 103,7 84,6 19,3 34,3 149,1 124,9 229,6 1 206,9
    Relevé pluviométrique en 2014 (mm) 243,3 270 65,6 66 50,2 24,6 77,8 109,6 7 101,8 127,4 56,6 1 199,9
    Relevé pluviométrique en 2015 (mm) 120,8 73,8 21,6 60 75,4 4,4 63,6 81,2 49,6 72,6 97 103,2 823,2
    Relevé pluviométrique en 2016 (mm) 190,8 118 93,2 33,4 24,6 50 11,4 27,6 39 49,4 109,2 23,6 770,2
    Relevé pluviométrique en 2017 (mm) 46,6 113,8 72 23,4 84 47,6 50,4 20,4 109 39,2 37,4 175,4 819,2
    Relevé pluviométrique en 2018 (mm) 176 61,8 164,2 64,4 42,4 92,8 78 15,6 23,4 66,4 132,2 188,2 1 105,4
    Relevé pluviométrique en 2019 (mm) 65,6 92,4 63 86,4 63,2 55,4 14 65,6 68 230 198 209 1 210,6
    Relevé pluviométrique en 2020 (mm) 148,8 171 81,4 87 59,4 123,4 23,8 74 53,6 187 90,6 245,8 1 345,8
    Relevé pluviométrique en 2021 (mm) 137,6 99,2 32,6
    Source : Données d'une station météo automatique Davis Instruments sur le territoire de la commune [12].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée selon un axe nord-ouest - sud-est par l'axe Lorient-Roscoff (D 769). Le bourg de Meslan est distant par la route de 31,7 km de Lorient, la ville la plus proche.

    Urbanisme

    Typologie

    Meslan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,8 % 68
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 32,2 % 1245
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 9,2 % 356
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 20,6 % 796
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 7,3 % 282
    Forêts de feuillus 15,8 % 612
    Forêts de conifères 4,8 % 188
    Forêts mélangées 7,9 % 306
    Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 14
    Source : Corine Land Cover[18]

    Morphologie urbaine

    Le Bourg constitue la principale agglomération de la commune. Le reste de la population se disperse dans près de 80 lieux-dits et écarts. Le village de Bonijard constitue la plus importante agglomération après le Bourg.

    Histoire

    Blason des de Stanghingant, seigneurs de Stanghingant et de Restinois.

    Sous l'Ancien Régime, Meslan était le siège d'une vicomté qui fut rattachée à la baronnie du Faouët au XVIIe siècle par les du Fresnay. Les principaux seigneurs de la paroisse étaient les De Stanghingant qui résidaient aux XVe et XVIe siècles dans leur manoir de Restinois. Leurs armes étaient « de gueules au sautoir d'argent ». Au XVIIe siècle, la seigneurie passa par alliance à la famille Jeguic.

    Sur la commune de Meslan, on note la présence d'un village nommé le Clandy qui correspond probablement à l'emplacement d'une ancienne léproserie. Ce toponyme associant les termes « Klan » malade et « Ty » maison servait en effet à désigner au Moyen Âge ce type d'établissement.

    XVIIe siècle

    Pendant la Révolte des Bonnets rouges, Alain Maillard, prêtre de Lanvénégen, appelle les habitants de Meslan et Berné à la sédition, distribuant des papiers et clamant haut et fort qu'il s'agit de la gabelle que l'on veut leur faire payer.

    Révolution française

    La période révolutionnaire voit patriotes et chouans s'affronter dans la région. Les biens des chapelles de Meslan (Saint-Armel, Saint-Georges et Saint-Patern) sont vendus aux enchères le au profit des patriotes qui s'en portent acquéreurs. Les journées du 9 et du sont particulièrement mouvementées à Meslan. Louis Trouboul, officier municipal de la commune, est tué de plusieurs coups de fusil par les chouans, après que ces derniers l'aient contraint à se mettre à genoux et à réciter son Confiteor. Les demeures du citoyen Puissant, recteur constitutionnel de la paroisse et celle d'Étienne Jamet, secrétaire greffier, sont pillées. Leurs occupants s'étaient déjà fort prudemment réfugiés au Faouët. L'arbre de la liberté est arraché. Réfugié au Faouët, Étienne Jamet se retrouvait à Meslan le pour les devoirs de sa charge de greffier. Il s'en revenait le lendemain quand il fut rejoint par des chouans sans doute prévenu de son passage. Son cadavre fut retrouvé au milieu du chemin, près du moulin de l'Etang en Meslan [19]. Jean Salvar, le fils du meunier du moulin de Restinois, était le capitaine des chouans pour le secteur de Meslan.

    Première Guerre mondiale

    Meslan paie un lourd tribut à la guerre 14-18 avec 103 tués selon les chiffres des registres communaux de Meslan et 119 tués selon les chiffres du monument au mort de la commune pour une population de 2 400 habitants.

    Seconde Guerre mondiale

    Les champs de Villéon, zone rectangulaire encadrée de bois, situés dans le sud de la commune dans le quartier de Boblaye, ont servi de lieu de parachutage dans la nuit du à des containers d'armes et à un groupe radio constitué de trois hommes. Cet endroit avait été choisi en raison de son isolement, le quartier de Boblaye, constitué d'une maison de maître et de fermes en dépendant, étant très boisé (600 ha dont 300 ha de bois) et difficile d'accès, les routes étant peu praticables. Les parachutages se déroulèrent bien. En effet les allemands ne découvrirent le lieu des parachutages que quelques jours plus tard. Les maquisards des environs disposèrent de suffisamment de temps pour venir récupérer les armes contenus dans les containers. Cependant, un des hommes du groupe radio, Odgen Smith, resta suspendu à un chêne au bas du champ de Villéon, avant qu'un groupe de fermiers ne l'aperçoive dans la matinée et ne le détache[20].

    La commune de Meslan fut le théâtre d'accrochages entre les maquisards et les troupes allemandes au moment où ces derniers, en pleine déroute face à l'avancée des américains dans la péninsule, se repliaient sur la base de Lorient. Un premier accrochage eu lieu dans la nuit du 3 au 4 aout 1944 à Botquédan entre un convoi non motorisé en provenance de Plouray et les maquisards. Le lendemain un accrochage eu lieu au même endroit entre une colonne motorisée constituée d'une quarantaine de véhicules provenant de Carhaix et les maquisards. Les maquisards, soixante à soixante-dix hommes armés de 7 fusils mitrailleurs, de 35 fusils et de mitraillettes arrosèrent copieusement les six premiers véhicules de la colonne, faisant certainement de nombreuses victimes[20].

    Langue

    La langue vernaculaire en usage sur la commune, avant le basculement linguistique survenu au cours du siècle dernier, était le bas vannetais du Pays Pourlet, un sous dialecte du breton vannetais.

    Politique et administration

    La mairie et la poste.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 2020 En cours Sébastien Wacrenier[21]    
    mars 2001 mai 2020 Ange Le Lan    
    1962 1971 Pierre Le Flecher    
    1940 1962 Joseph Le Gallo    
    1904 1940 Mathurin Le Roy    
     ? 1904 Mathurin Picarda    
    1830 1852 Mathurin Lavolé    
     ? 1830 Louis Picarda    
     ? 1794 Louis Trouboul    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    Meslan est la commune du Morbihan qui a enregistré la plus forte baisse de population entre les recensements de 1990 et 1999 : - 17,8 %.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2018, la commune comptait 1 421 habitants[Note 3], en augmentation de 0,78 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6331 6951 6361 7551 6991 8601 6501 8891 876
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8401 8141 9401 8221 8761 9382 0282 0222 168
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2142 3982 4702 5152 5532 5332 3422 2442 044
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8351 6561 6081 6301 4521 1931 2421 3711 426
    2018 - - - - - - - -
    1 421--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges en nombre d'individus à Meslan en 2016 [26].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou plus
    7 
    57 
    75 à 90
    89 
    113 
    60 à 74
    112 
    173 
    45 à 59
    143 
    139 
    30 à 44
    135 
    84 
    15 à 29
    83 
    148 
    0 à 14
    142 

    Économie

    Voir Économie à Roi Morvan Communauté

    Secteur primaire

    Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Meslan, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[27].

    198820002010
    Nombre d’exploitations944933
    Équivalent Unité de travail annuel (UTA)1466150
    Surface agricole utile (SAU) (ha)2 0831 9181 539
    Cheptel (nombre de têtes)6 3794 2043 806
    Superficie en terres labourables (ha)1 6501 3761 313
    Superficie en cultures permanentes (ha)220
    Superficie toujours en herbe (ha)426540226
    Évolution du cheptel à Meslan
    entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations agricoles en Vaches laitières 59 18 12
    Nombre de têtes en Vaches laitières 1278 749 613
    Nombre d’exploitations agricoles en Vaches nourrices (allaitantes) 15 12 10
    Nombre de têtes en Vaches nourrices (allaitantes) 305 399 205
    Nombre d’exploitations agricoles en Poulets de chair et coqs 45 9 3
    Nombre de têtes en Poulets de chair et coqs 176 473 99 000 95 150
    Évolution des cultures à Meslan
    entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations agricoles ayant des Cultures de céréales (blé tendre, Maïs-grain et maïs-semence) 70 27 16
    Superficie des Cultures de céréales (blé tendre, Maïs-grain et maïs-semence) (ha) 371 433 312
    Nombre d’exploitations agricoles ayant des Cultures en blé tendre 53 16 9
    Superficie des Cultures en blé tendre (ha) 181 149 126
    Nombre d’exploitations agricoles ayant des Cultures en maïs-grain et maïs-semence 5 10 4
    Superficie des Cultures en maïs-grain et maïs-semence (ha) 50 87 63

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Sainte-Catherine et fontaine

    La chapelle Sainte-Catherine.
    Statue de la fontaine représentant saint Yben.

    La chapelle, située dans le village de Bonigeard, date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Autrefois sur le lambris de la nef figurait cette inscription : FAIT PAR MOI IAN SCORDIA/ANTOUEN GARIN FABRIC/SAINQUIEM JUILLET L'AN 1698.

    L'édifice est en forme de croix latine. La charpente ressemble à une coque de bateau renversée et semble avoir été construite selon les règles de la construction navale de l'époque. Les murs, autrefois couverts d'un crépi et blanchi à la chaux, ont été mis à nu lors des travaux de restauration des années 1971-1974. La statuaire se compose de quatre statues en bois polychrome du XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Sainte Catherine, la patronne des lieux, y est représentée coiffée d'une couronne, habillée avec recherche selon la mode du XVIe siècle. Elle y côtoie saint Cornély, coiffé d'une tiare et tenant une croix papale, Sainte Hélène, coiffée d'une couronne et tenant un livre dans la main gauche et saint Yben, en position d'orant : les deux mains levées pour la prière. Saint Cornély fait partie des saints guérisseurs et protecteur du bétail, en particulier des bêtes à corne. Plus populaire que sainte Catherine, il a fini par la détrôner et lors de son pardon, le 3e dimanche de septembre, il recevait de nombreuses offrandes, notamment de crins coupés à l'extrémité de queue des bovins.

    À proximité de la chapelle se trouve une fontaine de dévotion. Celle-ci a été restaurée en 1983. Elle se compose d'un bassin de forme rectangulaire et d'une niche concave à coquille abritant une statue en granite de saint Yben datant du XVIe siècle. Le saint y figure tête nue, vêtu d'une robe, portant une aumônière à la ceinture. La main droite est tendue à l'avant, paume ouverte vers l'eau, tandis que la main gauche est collée à son oreille. Il était en effet invoqué pour les maux d'oreilles et la surdité.

    Calvaire de Bonigeard

    Le calvaire,  Inscrit MH (1933), granite, XVIe siècle : fragments provenant de l'ancien calvaire de Bonigeard remontés à une époque récente sur un socle situé au carrefour du village, dans le voisinage immédiat de la chapelle Sainte-Catherine.

    Chapelle Saint-Paterne

    La chapelle Saint-Paterne.

    La chapelle, située dans le hameau de Ouennec, est une fondation de René du Fresnay, chevalier de l'ordre du Roy, vicomte de Meslan, baron du Faouët et de Barrégan. La construction porte les dates 1641 et 1642 mais a subi des remaniements en 1754 et 1919. Construite au milieu du XVIIe siècle, le poids de la tradition et les hésitations des constructeurs face à un art nouveau y sont manifestes, notamment dans la forme des ouvertures et leur répartition. La forme évolue d'est en ouest. Les arcs sont fortement brisés dans le chœur et faiblement brisés dans la nef. Les fenêtres des pans diagonaux du transept ainsi que la porte dans le bras nord sont murés.

    Autres monuments

    • église Saint-Melaine, XVIIe siècle
    • chapelle Saint-Armel, XVIIIe siècle et fontaine
    • chapelle Saint-Georges et fontaine
    • manoir de Stanghingant, porte la date 1738
    • manoir de Kerroualch
    • manoir de Restinois
    • fontaine Saint Louis

    Liste des lieux-dits

    • Bihilic
    • Bodaval
    • Bonijard
    • Botquédan
    • Bourriec
    • Bugnes, les
    • Château de Boblaye
    • Clandy, le
    • Cosquer, le
    • Drennec, le
    • Gare, la
    • Garvic, le
    • Guellec, le
    • Guernebrest
    • Guernehors
    • Guernévé
    • Harlenton, le
    • Keranna
    • Kerandouarn
    • Kerantoc
    • Kerbourriec
    • Kerbreton
    • Kerdaniel
    • Kerflémic
    • Kerforner
    • Kerguerizen
    • Kerguilloux
    • Kerguisquet
    • Kerhoat
    • Keriquel
    • Kermabon
    • Keroualc'h
    • Kerozen
    • Kervélégan
    • Kervelen
    • Kervran
    • Kervrec'h Coz
    • Kervrec'h Nevez
    • Keryouac'h
    • Leslehé
    • Méléné
    • Melmélégan
    • Méné Morgant
    • Mézomeur
    • Moulin Bégasse
    • Moulin de Boblaye
    • Moulin Julien
    • Moustoir, le
    • Nénevé Bihan
    • Nénevé Braz
    • Ouennec, le
    • Pencleu
    • Penquelen
    • Penvern
    • Petit Boblaye
    • Pistiagon
    • Pont Foriec
    • Pont Tanguy
    • Prat Guen
    • Prat Méno
    • Quesquédan
    • Restédou
    • Restemboblaye
    • Resclen
    • Restern
    • Restinois
    • Roscalet
    • Rosglas
    • Rozanpouillot
    • Roz Guilloux
    • Runo, le
    • Saint Georges
    • Saint Patern
    • Saint Tréhien
    • Saint Yzaouen
    • Salles de Boblaye, les
    • Stang Groez
    • Stang Hingant
    • Toulhoat
    • Tulin
    • Villegoadec
    • Villebriant
    • Villéon

    Héraldique

    Les armes de la commune de Meslan se blasonnent ainsi :

    De gueules au sautoir d'argent; au chef d'hermine.

    Création J-Cl. Renaud. Armes de la famille de Stanghingant (1426) sommées d'un chef de Bretagne.

    Personnalités liées à la commune

    Transports

    Voir Transports à Roi Morvan Communauté

    Télécommunications

    Voir Télécommunications à Roi Morvan Communauté

    Santé

    Voir Santé à Roi Morvan Communauté

    Enseignement

    Voir Enseignement à Roi Morvan Communauté pour les collèges et lycées.

    Culture et loisirs

    Voir Culture et loisirs à Roi Morvan Communauté

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, page 189.[réf. incomplète].
    2. Daniel Delattre, 2004, "Autrefois Mezlan au XVe siécle. Tire son nom de Saint-Melan ou Melaine, évêque de Rennes de 505 à 530".
    3. Hervé Abalain - 2000 - Noms de lieux bretons - Page 84.
    4. « carte géologique du socle département du Morbihan » (consulté le ).
    5. Meslan sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
    6. Informations sur les stations (métadonnées)
    7. Station météo privée à Meslan
    8. Atlas de l'environnement du Morbihan - Le climat (carte des moyennes 1971-2000)
    9. Statistiques de la station météo privée à Meslan
    10. Climat : la hausse de la température moyenne de la Terre pourrait flirter avec 1,5 °C d'ici à 2022 (01/02/2018)
    11. Climatologie globale à Lorient-Lann Bihoué (Pluviométrie de 1991 à 2017)
    12. Statistiques
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    19. Laurent Léna, Le Faouët sous la Révolution et l'empire, Priziac, .
    20. René Le Guenic, les maquisards chez nous en 1944, imprimerie Basse Bretagne, 2013
    21. « Municipales à Meslan. Le maire Sébastien Wacrenier, épaulé par trois adjoints », sur Ouest-France, (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Population par sexe et âge à Meslan en 2016 » (consulté le ).
    27. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (consulté le ).

    Liens externes

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