Martin Winckler

Martin Winckler, pseudonyme de Marc Zaffran, né le à Alger, est un médecin militant féministe français connu comme romancier et essayiste. Évoquant souvent la situation du système médical français, il est également critique de séries télévisées et traducteur. Il est aujourd'hui citoyen canadien et vit à Montréal (Canada)[1].

Pour les articles homonymes, voir Martin et Winckler.

Martin Winckler
Nom de naissance Marc Zaffran
Naissance
Alger, Algérie
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Biographie

Enfance et jeunesse

Ses parents, mariés en 1952, sont tous deux natifs d'Algérie française et de confession juive. Sa mère, Denise Miguéres, dite Nelly, est mère d'une petite fille nommée Claude, née d'une précédente union, et son père Ange Zaffran[2], surnommé "Zaza"[3], est médecin spécialisé en pneumo-phtisiologie, à Alger. Marc (alias Martin Winckler) y naît en , suivi par son frère, Michel, un an et demi plus tard, en .

Les événements en Algérie durant les derniers temps de la Révolution algérienne contraignent la famille à quitter précipitamment le pays en , car le père, Ange, est menacé de mort par des membres de l'OAS. La famille, adepte du sionisme, se réfugie en Israël, aidée par l'Agence juive, à laquelle Ange appartenait. Cependant, celui-ci n'y trouve pas de poste de médecin, et comprenant peu à peu, dépité, que cette "terre promise" est loin de ses rêves et de ses espérances, après une année sur place, il décide de tenter de s'installer en France, fin 1962. La famille rejoint le frère de la mère, dans le Massif central, et Ange cherche à reprendre un cabinet de médecine, générale cette fois, car il lui est impossible d'en trouver un dans sa spécialité, devenue quelque peu marginale, avec les avancées de la médecine sur la tuberculose.

C'est à Pithiviers, dans le Loiret, qu'il en trouve enfin un, et la famille s'y installe, en 1963. Marc a alors 8 ans, et c'est donc dans cette ville qu'il grandit.

Le jeune garçon a tôt le goût du cinéma et de la lecture : « Le cinéma. La Bibliothèque pour tous. La librairie. Le marchand de journaux. Pendant la plus grande partie de mon enfance finissant, et de mon adolescence, ce sont mes principales destinations quand je sors de chez moi. »[4]. Cela l'inspire pour l'écriture, et il produit énormément, dès sa préadolescence, surtout, selon ses dires, « des histoires courtes »[5], à l'époque.

Son père les fait séjourner, son frère et lui, plusieurs étés en Angleterre pour qu'ils y apprennent la langue : à 16 ans, il la maîtrise déjà plutôt bien, et curieux de la culture américaine, qu'il découvre en partie grâce aux séries télévisées, il décide de partir séjourner aux États-Unis après son baccalauréat, poursuivre ses études durant un an, de 1972 à 1973, logé dans une famille d'accueil à Bloomington, dans le Minnesota. Il profite de ses études à l'étranger pour apprendre la dactylographie, et auprès de ses professeurs américains qui « l’encourageaient à l'expression personnelle et la créativité », il trouve une valorisation de ses inclinations à l'écriture qu'il n'avait pas beaucoup connue en France. Ces encouragements, conjugués à sa maîtrise du clavier, le font écrire plus intensément, et plus rapidement, ce qui transforme son rapport à l'écriture. Pour lui, concernant ce séjour aux États-Unis : « À tous points de vue, cette année a été un moment déterminant de ma vie. »

De retour en France, il échoue la première fois au concours d'entrée de Médecine, et veut alors retourner aux États-Unis, suivre des études de journalisme. Son père, médecin, s'y oppose, il souhaite que son aîné suive la même voie que lui, pensant qu'il est « fait pour soigner et il avait raison », selon le principal intéressé, a posteriori. Les États-Unis continuent de le faire rêver, il s'intéresse de près à sa culture et ses œuvres cinématographiques, et il y séjournera plusieurs fois durant ses études de médecine qu'il suit à Tours, pour y revoir sa famille d'accueil, avec laquelle il conserve des liens jusqu'à ce jour.

Carrière artistique et professionnelle

Diplômé de la faculté de médecine de Tours en 1982, il s'installe l'année suivante à Joué-l'Abbé dans la Sarthe[6] et exerce dans un cabinet médical de campagne jusqu'en 1993. À partir de 1983, et jusqu'en 1989, il collabore à la revue Prescrire sous son vrai nom.

En 1987, il publie sa première nouvelle dans la revue "Nouvelles Nouvelles", dirigée par Claude Pujade-Renaud et Daniel Zimmermann sous le pseudonyme de Martin Winckler, choisi en hommage à Georges Perec : Gaspard Winckler est un personnage de La Vie mode d'emploi.

Son premier roman La Vacation est publié en 1989 et introduit le personnage du docteur Bruno Sachs, médecin généraliste de campagne qui pratique des avortements lors de vacations hebdomadaires à l'hôpital de la ville imaginaire de Tourmens ; Bruno Sachs devient célèbre[Quoi ?] avec La Maladie de Sachs.

Les Cahiers Marcoeur, le premier roman qu'il ait commencé à écrire dès 1979 (achevé en 1992 après la publication de La Vacation), est refusé par son éditeur P.O.L (resté inédit sous forme de livre, il sera mis en ligne en 2004 par Martin Winckler sur son site internet[pertinence contestée]). Divers thèmes (ou détails) de ses futures œuvres y apparaissent déjà, mêlés à de nombreuses références culturelles (savantes ou populaires) et autobiographiques (comme l'anecdote sur Albert Camus qui, adolescent, jouait au football au poste de gardien de but, racontée par Ange Zaffran, le père de l'auteur[7][source insuffisante]).

En 1993, il quitte son exercice de médecin de campagne, devient traducteur et écrivain à temps plein tout en continuant à exercer la médecine à temps partiel à l'hôpital du Mans dans le service de Planification (IVG, contraception, gynécologie courante). Il y travaille jusqu'en , avant d'émigrer au Canada.

Le refus de P.O.L d'éditer Les Cahiers Marcoeur l'affecte beaucoup, mais il ne se décourage pas[Interprétation personnelle ?] et entreprend bientôt un nouveau roman dont Bruno Sachs est encore le héros. D'abord intitulé Les Relations puis La Relation, c'est sous le titre de La Maladie de Sachs qu'il est publié en 1998. Il obtient la même année le Prix du Livre Inter, et remporte un grand succès auprès du public. Il est porté à l'écran sous ce titre l'année suivante, par Rosalinde et Michel Deville, avec Albert Dupontel dans le rôle de Sachs.

Le succès du roman rend Winckler célèbre[non neutre] et lui ouvre la porte de certains médias (particulièrement la radio France Inter, suite logique à son prix du Livre Inter).

De à , il prépare et lit chaque matin Odyssée, une chronique sur France Inter, où il exprime franchement ses idées sur la médecine en France et la façon dont les séries télévisées sont diffusées par les chaînes françaises. Ses critiques des laboratoires pharmaceutiques lui valent néanmoins la suppression de son passage à l'antenne[8].

Depuis 2004, son site internet publie des articles et contributions sur le soin, la contraception, les séries télévisées. La section « Contraception et Gynécologie » est la plus visitée, certains articles (sur les règles ou la pilule) totalisant plusieurs centaines de milliers de visites [9][source insuffisante].

Fin 2008, il cesse d'exercer la médecine en France (et n'est d'ailleurs plus inscrit à l'Ordre des Médecins depuis le [10][source insuffisante]). En , il part s'installer à Montréal (Québec).

De au printemps 2012, il est chercheur invité au Centre de Recherches en éthique à l'Université de Montréal (CREUM), pour un projet de recherche sur la formation des soignants[réf. souhaitée] ; il utilise le décor du CREUM pour son roman[réf. souhaitée] Les Invisibles, troisième d'une série de romans policiers commencée avec Mort in Vitro et Camisoles.

Entre 2009 et 2019, il est écrivain en résidence et/ou assure des charges de cours et des enseignements à l'Université de Montréal (Ethique clinique et création littéraire), à l'Université McGill (création littéraire et ateliers d'écriture pour les étudiants en médecine), au département de Littérature française de l'Université d'Ottawa (création littéraire)[réf. souhaitée] ; il participe également au programme Médecine et Humanités à la Faculté de médecine d'Ottawa (Ethique et téléséries, psychologie évolutionniste, médecine darwinienne)[réf. souhaitée]. Il prépare et soutient (en 2015) une Maîtrise dans le cadre des Programmes de bioéthique de l'Université de Montréal[réf. souhaitée]. Le , il devient citoyen canadien.

Son ouvrage de 2016 intitulé Les Brutes en blanc, consacré à la maltraitance médicale[11], a fait l'objet d'un communiqué du Conseil national de l'Ordre des Médecins, qui lui reproche d'avoir pratiqué « la caricature et l'amalgame » et de généraliser à l'ensemble de la profession médicale les dérives de quelques praticiens, dont les pratiques sont condamnées fermement[12]. L'Ordre rappelle par ailleurs que 97 % des patients en France se déclarent satisfaits de leur relation avec leur médecin traitant[13], au contraire des allégations soutenues dans l'ouvrage[12].

Depuis, d'autres ouvrages sont venus confirmer, documents et témoignages à l'appui, les propos de Winckler, en particulier dans le domaine de la formation des soignants - citons[style à revoir] Valérie Auslender - Omerta à l'hôpital, 2017) et Cécile Andrzejewski (Silence sous la blouse, 2019) ; ainsi que dans celui des violences gynécologiques et obstétricales : Mélanie Déchalotte (Le livre noir de la gynécologie, 2017), Marie-Hélène Lahaye (Accouchement, les femmes méritent mieux, 2018). A la sortie de ces ouvrages, l'Ordre des Médecins n'a publié aucun communiqué.

Malgré la levée de bouclier d'une partie de la profession, l'expression "brute en blanc" est (sur les réseaux sociaux français, au moins) passée dans le langage courant[réf. nécessaire].

En , Martin Winckler publie un livre co-écrit avec un confrère généraliste et algologue, le Dr Alain Gahagnon, intitulé Tu comprendras ta douleur ! Pourquoi vous avez mal et que faire pour que ça cesse. Il réalise en cela un vieux projet. Sa préoccupation à l'égard du sous-traitement de la douleur en France était déjà manifeste début , à France Inter lors du journal de la mi-journée pendant lequel était annoncée la remise du Livre Inter à La Maladie de Sachs[Interprétation personnelle ?]. Au milieu des années 1980, Winckler avait co-rédigé, dans la Revue Prescrire, les premiers articles sur le traitement de la douleur par la morphine chez les malades, hommes ou femmes, atteints de cancer[réf. souhaitée].

Prix et distinctions

Œuvre

En revue, sous le nom de Marc Zaffran

Ouvrages de vulgarisation médicale, sous le nom de Marc Zaffran ; il a été également conseiller médical et rédacteur à Que Choisir Santé au milieu des années 1990.

  • Plusieurs ouvrages publiés en 1998 aux éditions du Reader's Digest : L'Alimentation et ses troubles ; Migraine et maux de tête ; Mal de dos et douleurs articulaires ; Le Sommeil ; Le Stress.
  • Liaison fatale : guide 1995 de l'alcool et des médicaments, éd. Giropharm, 1994

Essais

  • En soignant, en écrivant, 2000, éd. Indigène ; rééd. J'ai lu, 2001 ; recueil d'articles
  • Contraceptions mode d'emploi, 2001 ; 2e éd. revue et augmentée, Au Diable Vauvert, 2003 ; troisième édition, J'ai Lu, 2007
  • C’est grave docteur ? Ce que disent les patients, ce qu'entendent les médecins, La Martinière, 2002
  • Nous sommes tous des patients, entretiens avec Catherine Nabokov, Le Livre de poche, 2005
  • Les Droits du patient, en collaboration avec Salomé Viviana, collection "Soigner", Fleurus 2007
  • Choisir sa contraception, collection "La Santé en questions", Fleurus 2007
  • Tout ce que vous vouliez savoir sur les règles... sans jamais avoir osé le demander, collection "La Santé en questions", Fleurus 2008.
  • Profession médecin de famille, collection "Profession", Presses de l'Université de Montréal, 2012[19].
  • Le Patient et le Médecin, collection "Libre accès", Presses de l'Université de Montréal, 2014[20].
  • Les Brutes en blanc - La maltraitance médicale en France, Flammarion, 2016
  • Tu comprendras ta douleur ! - Pourquoi vous avez mal et que faire pour que ça cesse, en collaboration avec Alain Gahagnon, Fayard, 2019
  • C'est mon corps ! - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la santé des femmes, L'Iconoclaste, 2020

Romans, récits, nouvelles

  • La Vacation, P.O.L., 1989 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 5737, 2014
    Lauréat du Festival du Premier roman de Chambéry, 1990[14],[15]
  • La Maladie de Sachs, P.O.L., 1998 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 4233, 2005
    adapté au cinéma en 1999 sous ce titre par Michel Deville avec Albert Dupontel.
  • Le Mystère Marcoeur, L'Amourier éditions, 2001 ; nouvelle édition 2008.
  • Les Trois Médecins, P.O.L, 2004 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 4438, 2006 ; les années d'université de Bruno Sachs
  • Touche pas à mes deux seins, Baleine, coll. « Le Poulpe » no 221, 2001 ; réédition, Librio no 559, 2002
  • Légendes, P.O.L, 2002 ; réédition Gallimard, coll. « Folio » no 3950, 2003 ; recueil de récits autobiographiques,
  • Plumes d'Ange, P.O.L, 2003 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 4271, 2005 ; récit autobiographique et biographique sur son père, Ange
  • Le mensonge est ici, nouvelle, in anthologie Noirs complots (dir. Pierre Lagrange), publication avril 2003 ; réédition dans le recueil de nouvelles Le mensonge est ici et autres nouvelles, Librio, coll. « Policier » no 770, 2006
  • Mort in vitro, Fleuve noir et Mutualité française, 2003
  • Camisoles, Fleuve Noir, 2006 ; réédition, Pocket, coll. « Presses-pocket » no 12545, 2007
  • Noirs Scalpels (nouvelle « La Dernière Aventure » et direction du recueil), (anthologie collection Néo), Le Cherche midi, 2006.
  • J'ai mal là…, Les Petits Matins, 2006 (réécriture des chroniques enregistrées pour Arte Radio entre et )[21]
  • Le Numéro 7 (roman), Le Cherche Midi, coll. « collection Néo », 2007 ; en relation avec la série Le Prisonnier
  • Histoires en l'air, P.O.L, 2008
  • La Trilogie Twain :
    • Un pour deux (tome 1), Calmann-Lévy, 2008
    • L'Un ou l'Autre (tome 2), Calmann-Lévy, 2009
    • Deux pour tous, (tome 3), Calmann-Lévy, 2009
  • Le Chœur des femmes, P.O.L, 2009 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 5198, 2017
  • Les Invisibles, Fleuve noir, 2011
  • En souvenir d’André, P.O.L, 2012 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 5736, 2014
  • Abraham et fils, P.O.L, 2016 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 6347, 2017
  • Les Histoires de Franz, P.O.L, 2017 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 6647, 2019
  • L'École des soignantes, P.O.L, 2019 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio », 2020
  • Franz en Amérique, P.O.L (à paraître)

Séries télévisées

A participé aux magazines Génération Séries, puis Épisode.

  • 1993 : Mission impossible, 20 ans après avec Alain Carrazé (Néo - Huitième art)
  • 1994 : Collectif :
    • Les Grandes Séries américaines, Huitième Art
    • Les Grandes Séries britanniques, id.
  • 1997 : Les Nouvelles Séries américaines et britanniques 1996-1997 (coll. codirigé avec Alain Carrazé), Belles Lettres
  • 1999 : Les Séries télé (coll. avec Christophe Petit et Jean-Jacques Schleret), Larousse, collection « Guide Totem » ; dictionnaires de séries.
  • 2003-2005 : Histoire des séries américaines :
    • tome 1, Les Miroirs de la vie, Le Passage
    • tome 2 (collectif), Les Miroirs obscurs, Le Diable Vauvert
  • 2004 : Les Séries TV et le soap opera, conférence à l'université de tous les savoirs[22]
  • 2005 : Séries télé : De Zorro à Friends, 60 ans de téléfictions américaines, Éditions J'ai Lu, collection Librio Repères
  • 2007 : Le Meilleur des séries, collectif dirigé par MW, Éditions Hors Collection
  • 2007 : Le Numéro 7 roman dans la collection Néo au Cherche Midi ; en relation avec la série Le Prisonnier
  • 2008 : L'Année des séries 2008, ouvrage collectif, codirigé par MW et Marjolaine Boutet, Éditions Hors Collection
  • 2012 : Petit éloge des séries télé, Gallimard, coll. « Folio 2euros » no 5471, 2012
  • 2013 : Dr House, l'esprit du Shaman, Éditions Boréal

Autres

  • Collectif, L'Affaire Grimaudi, en collaboration avec Claude Pujade-Renaud, Dominique Noguez et autres, éd. du Rocher, 1995
  • Les Cahiers Marcœur, 1991 ; inédit à l'édition, disponible sur le site internet de l'auteur. Des extraits en ont été publiés sous le titre Le Mystère Marcœur, L’amourier, 2001, nouvelle édition 2008.
  • Neuf contes pour nos enfants, CD sonore, De Vive Voix, 2002
  • Le Corps en suspens, textes de Martin Winckler, photos de Henri Zerdoun, 50 photographies en hôpital, chez des médecins à la campagne ou en ville, Zulma, 2002
  • Super Héros, EPA, 2003 ; sur les personnages de comics.
  • Odyssée. Une aventure radiophonique, Le Cherche-Midi, 2003 ; anthologie des chroniques de Martin Winckler sur la chaîne de radio France Inter.
  • Docteur Je sais tout, chronique dans Spirou HeBDo (le titre immodeste a été choisi par la rédaction) où les lecteurs posent des questions auxquelles il répond sur un ton résolument ironique. Les textes de Martin Winckler sont illustrés par Johan De Moor.
  • Le Rire de Zorro, Bayard, 2005
  • Histoires en l’air, P.O.L, 2008 (réécriture des chroniques enregistrées pour arteradio.com entre et )
  • L'Enfant qui n'aimait pas les livres, illustré par Stéphane Sénégas, éd. Danger Public, 2008 ; album jeunesse
  • Le Cahier de transmissions, Publie.net, 2012 (eBook) (ISBN 9782814506688)

Préfaces

  • Changer de sexe. Identités transsexuelles, par Stéphanie Nicot et Alexandra Augst-Merelle, éditions Le Cavalier Bleu, 2006
  • Juste après dresseuse d'ours, par Jaddo, éditions Fleuve noir, 2011
  • Loin des villes, proche des gens, par Dr Borée, éditions City Éditions, 2012
  • Batman anthologie. 01 : 1967-1969, par Neal Adams, éditions Semic, 2005 (OCLC 419655052)
  • La Société des super-héros : économie, sociologie, politique, par Jean-Philippe Zanco, Paris, éditions Ellipses, 2012, 204 p. (OCLC 826850228).
  • Le Langage de la Nuit - Essais sur la science-fiction et la fantasy, par Ursula K. Le Guin (traduction française), éditions Aux Forges de Vulcain, 2016

Traductions

De l'anglais au français.

  • La Maîtresse de Wittgenstein, de David Markson, P.O.L, 1990
  • Cuisine de pays, de Harry Mathews, P.O.L, 1991 ; recueil de nouvelles co-traduites avec Marie Chaix et Jean-Noël Vuarnet
  • Giandomenico Tiepolo, de Harry Mathews, Flohic, 1993 ; essai sur le peintre et graveur italien Giandomenico Tiepolo
  • Chapeau melon et Bottes de cuir, de Patrick Macnee et Peter Leslie
    • tome 1 : L'Article de la mort, Huitième Art, 1995 ((en) Deadline, 1965)
    • tome 2 : Canards mortels, Huitième Art, 1996 ((en) Dead Duck, 1966)
  • Le Journaliste, de Harry Mathews, P.O.L, 1997 ((en) The Journalist, 1994)
  • Chronique du jazz, de Melvin Cooke, Abbeville, 1998
  • Batman anthologie. 01 : 1967-1969, par Neal Adams, éditions Semic, 2005. (OCLC 419655052)
  • Updike & moi de Nicholson Baker, Julliard, 2009 ((en) U and I: A True Story, 1991)

Adaptation cinématographique

Bibliographie sur l'auteur

  • Marc Lapprand, Trois pour un : Une lecture évolutionniste de l’œuvre de Martin Winckler[23], Presses de l'Université du Québec, 2011, 192 pages (ISBN 978-2-7605-3299-1) ; essai

Articles connexes

Notes et références

  1. Winckler's webzine, site officiel de Martin Winckler.
  2. D'où le titre de son ouvrage autobiographique et biographique sur son père : Plumes d'Ange (2003)
  3. « Mon père se prénommait Ange, mais j'ai toujours entendu tout le monde l'appeler Zaza. », in Légendes, réédition Folio, 2003, op. cit., p. 95
  4. in Légendes, op. cit., p. 106
  5. Source des données de sa jeunesse, et citations tirées de : « "Chevaliers des touches": Le métier d'écrivant, un feuilleton inédit (3) : La seconde langue/Au commencement de l'écriture, 1 », sur wincklersblog.blogspot.fr, (consulté le )
  6. Sébastien Lapaque, « Journal d'un médecin de campagne », Le Figaro, 10 avril 2020, p. 30.
  7. Martin Winckler, Plumes d'Ange, Paris, P.O.L, (lire en ligne).
  8. « Stéphane Paoli, co-propriétaire de France Inter », www.acrimed.org, 20 septembre 2003.
  9. Vincent Berville, La naissance du Winckler's Webzine, septembre 2011 (lire en ligne).
  10. Information communiquée par le Conseil national de l'Ordre des médecins.
  11. « Martin Winckler : «Le refus des rapports de force n’empêchera nullement le désir de s’exprimer» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  12. « Prise de position de l'Ordre des médecins sur le livre de M. Winckler », sur Conseil National de l'Ordre des Médecins, (consulté le ).
  13. « Résultats de la grande consultation », sur Conseil National de l'Ordre des Médecins, (consulté le ).
  14. Biographie, sur le site d'un de ses éditeurs La passe du vent.
  15. Biographie, sur le site de l'Université d'Ottawa, où il était accueilli "écrivain en résidence".
  16. Festival du premier roman 2000, site officiel.
  17. Quelques lauréats du Prix, sur le site de la bibliothèque de l'Académie Nationale de Médecine.
  18. Le livre et son prix, sur le site Prix littéraires.
  19. « Profession médecin de famille », sur Presses de l'Université de Montréal, (consulté le )
  20. « Le patient et le médecin », sur Presses de l'Université de Montréal, (consulté le )
  21. « J'ai mal là : la chronique de Martin Winckler », sur www.arteradio.com (consulté le )
  22. « Les séries TV et le soap opera », sur www.canal-u.tv (consulté le )
  23. L'ouvrage, sur le site de l'Université du Québec.

Liens externes

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