Marquette-lez-Lille

Marquette-lez-Lille est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Marquette-lez-Lille

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Dominique Legrand
2020-2026
Code postal 59520
Code commune 59386
Démographie
Gentilé Marquettois
Population
municipale
10 354 hab. (2018 )
Densité 2 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 35″ nord, 3° 04′ 00″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 23 m
Superficie 4,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nord
Marquette-lez-Lille
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Marquette-lez-Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Marquette-lez-Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Marquette-lez-Lille
Liens
Site web http://www.marquettelezlille.fr/

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    La commune est située à quatre kilomètres au nord de Lille, dans la plaine des Flandres françaises, en plein cœur de l'agglomération de Lille-Roubaix-Tourcoing.

    Elle est desservie par le réseau Ilévia avec les lianes (lignes à haut niveau de service) L1 (Wambrechies-Lille-Faches) et L90 (Comines-Lille Europe), ainsi que et les lignes de bus 14 (Marquette-Lille-Wattignies) et 88 (Comines-Lille Flandres). Le quartier Village en Flandres est desservi par la ligne urbaine CO3 (Englos-Villeneuve d'Ascq) et la ligne de bus 50 (Lille Flandres-Saint André).

    Un service TER assuré par autocar dessert la gare de Marquette-lez-Lille. Les autres gares de la ligne sont Wambrechies et Lille Flandres.

    Les routes d'accès principales sont : la rocade nord-ouest D 652 (sortie 10, « Marquette centre »), la RD 617 sur la rive droite, et la RD 949 sur la rive gauche.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Marquette-lez-Lille
    Wambrechies Bondues
    Marcq-en-Barœul
    Saint-André-lez-Lille La Madeleine

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 674 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marquette-lez-Lille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 043 862 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), terres arables (6 %), prairies (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Environnement

    La ville de Marquette-lez-Lille a été en lauréate du prix Chloro’Villes/Environord 2012[24] (dans la catégorie : Préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources naturelles) pour un projet d’écopâturage intitulé « Quand chauves-souris, animaux de la ferme et habitants tissent des liens », visant à réintroduire des animaux en ville pour l'entretien des espaces verts ; Transhumance nocturne urbaine, bat’ night (protection des chauve-souris qui mangent moustiques et chironomes, mini-fermes associées aux crèches).

    Dans cette ancienne ville industrielle, le projet environnemental "Naturellement vôtre" se base principalement sur la biodiversité et le retour des espèces.

    Archéologie

    La situation géographique de Marquette-lez-Lille, située à la confluence de la Deûle et de la Marque, a permis à la ville d'être un véritable témoin historique. Un passé riche qui ressort aujourd'hui lors de campagnes de fouilles archéologiques.

    Dans le quartier de Village-en-Flandres : des fouilles archéologiques menées sur trois hectares (aujourd'hui quartier de la Becquerelle) entre et ont permis de découvrir une voie romaine aménagée depuis plus de 2000 ans, un enclos circulaire culturel de l'âge du bronze, des parcelles et enclos du premier âge du fer et La Tène. Dans un puits, il a été retrouvé en état de parfaite conservation une balance, une semelle cloutée et 79 sesterces en cuivre et laiton représentant Antonin le Pieux, sa fille Antonina et sa femme Lucille[25].

    Dans le quartier de l'Abbaye : sous l'ex-usine chimique Rhône-Poulenc devenue la friche Rhodia, une abbaye cistercienne a été mis au jour. Celle-ci fut créée par la comtesse Jeanne de Flandre qui en fit l'une des plus grandes d'Europe. Les fouilles ont permis de mettre au jour, entre autres, la tombe de Ferrand de Portugal. D'autres recherches viseront à retrouver la sépulture de Jeanne de Flandre.

    Dans le quartier du Haut-Touquet : une nécropole mérovingienne, composée de 130 tombes, a été découverte en 2005-2006 avant la construction d'un nouveau quartier.

    Toponyme

    Noms anciens : Marchete, 1221, cart. de St-Pierre de Lille. Markette, 1225, cart. de Loos.

    Issu du germanique marko, « marécage ».

    Markete en flamand[26].

    Histoire

    L'église Notre-Dame-de-Lourdes

    Plusieurs campagnes de fouille menées à Marquette ont montré l'ancienneté de la présence humaine : voir ci-dessus section Archéologie.

    Le nom de Marckete apparaît pour la première fois en 1143 dans une bulle du pape Célestin II qui attribue les revenus de l'autel à l'abbatiale Saint-Pierre de Lille.

    Sur le territoire de cette commune, les habitants de Lille, conduits par le marquis de Roubaix, remportèrent une victoire signalée, en 1340, contre les Anglais et les Flamands.

    Le village qui s'était d'abord développé sur la rive droite de la Deûle avec l'installation d'unités industrielles (amidonnerie, industrie chimique), s'étend sur l'autre rive à partir du milieu du XIXe siècle par la création d'un hôpital dédié à Saint-Jean-de-Dieu dans le quartier de Lommelet.

    Le début du XXe siècle voit l'implantation de deux importantes minoteries mais c'est dans les années 1920 que la commune s’industrialise fortement et compte nombre d’entreprises qui emploient la main-d'œuvre locale : Kuhlmann, Decauville, Les Grandes Malteries modernes, Massey-Harris ou encore Les Grands Moulins de Paris.

    Appel au calme après l'attentat

    Pendant la seconde guerre mondiale, sous l'occupation allemande, en 1941, alors que les premiers mouvements de résistance de mettent en place, (filières d'évasion, publication de journaux, gestes de résistance divers,..), deux soldats allemands sont abattus dans la nuit du 24 au 25 Août par Henri Peters dans la rue Saint Roch. Condamné à mort puis fusillé le 13 février 1942, la ville renommera par la suite la rue de l'épinette en rue Henri Peters en son hommage. Il fut le seul citoyen marquettois exécuté pendant la guerre.

    La fermeture de ces entreprises dans les années 1970, laisse de nombreux sites et bâtiments à l'abandon. Depuis, la commune a entrepris sa reconversion, laissant la place aux activités davantage tertiaires. Les aménagements urbains permettent aujourd’hui à la commune de se prévaloir d’un cadre de vie en constante amélioration tout en développant de nombreuses infrastructures modernes.

    Héraldique

    Les armes de Marquette-lez-Lille se blasonnent ainsi :"D'azur au nom de Marquette d'argent mis en bande entre deux cotices du même."

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1800 Joseph Bonverne    
    1800 1815 Louis Desbonnet    
    1815 1822 Antoine Marchand    
    1822 1826 Augustin Desfontaine    
    1826 1830 Alexandre Leroy    
    1830 1835 Antoine Marchand    
    1835 1848 Jean-Baptiste Lesaffre    
    1848 1850 Jacques-Hyacinthe Denis du Péage    
    1850 1865 Louis Salembier    
    1865 1867 Florimond Hannard    
    1867 1870 Louis Despretz    
    1870 1871 François Delgutte    
    1871 1884 Louis Despretz    
    1884 1892 Charles Goeman    
    1892 1908 Michel Dillies    
    1908 1919 Edmond Verley    
    1919 1935 Joseph Clabaut    
    1935 1938 Edouard Haverland    
    1938 1945 Léon Dillies    
    1945 1947 Henri Vertriest    
    1947 1962 Henri Delmotte    
    1962 1980 Michel Delebarre SE  
    1980 1994
    (décès)
    André Marescaux SE  
    1994 2020 Jean Delebarre DVD Retraité
    2020 En cours Dominique Legrand    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Jumelages

    Économie

    Marquette-lez-Lille fut le siège de nombreuses industries :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 10 354 habitants[Note 7], en augmentation de 1,55 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2218728751 0241 3161 3661 4611 7461 887
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2442 4892 8673 0693 2503 7704 3074 7224 930
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 0055 4775 6105 1516 0066 3306 5486 0676 741
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8 0509 0078 2447 88011 01310 8229 9339 79710 420
    2018 - - - - - - - -
    10 354--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Marquette-lez-Lille en 2007 en pourcentage[31].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    1,0 
    3,8 
    75 à 89 ans
    7,6 
    7,1 
    60 à 74 ans
    9,0 
    24,5 
    45 à 59 ans
    22,1 
    20,4 
    30 à 44 ans
    22,1 
    22,5 
    15 à 29 ans
    19,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,2 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[32].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 
    École maternelle
    • École maternelle publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
    • École maternelle publique Les Alouettes
    • École maternelle publique Van Hecke - Groupe scolaire de l'Abbaye
    • Ecole maternelle privée Saint-Joseph
    École primaire
    • École primaire privée Saint-Joseph
    • École primaire publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
    • École primaire publique Jacques-Yves Cousteau - Groupe scolaire de l'Abbaye
    • École primaire publique Paul Bert
    Collège
    • Collège Albert Debeyre
    Lycée

    Il n'y a pas de lycées sur la commune, les lycées les plus proches sont situés à Marcq-en-Barœul, La Madeleine et Lille.

    Lieux et monuments

    ex-Grands Moulins de Paris
    • Les vestiges de l'Abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette créée en 1228 où se trouve le tombeau de la Comtesse Jeanne de Flandre et de Constantinople. Inscrit à l'inventaire des monuments historique le [33].
    • Le site du Lommelet (1825), premier hôpital psychiatrique de la région qui comprend une chapelle, des bâtiments de soins, des ateliers et une ferme.
    • L'école de musique (ancienne mairie)(1848).
    • L'hôtel de ville (1874 - château Despretz où la mairie s'est installée en 1930).
    • L'école Jules Ferry (1872 - à présent rénovée en annexe de l'Hôtel de Ville).
    • L'église Saint-Amand (1874).
    • L'église Notre Dame de Lourdes (1932).
    • Les ex-Grands Moulins de Paris (1921), de style néo-flamand, inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2001[34]. Ils ne fonctionnent plus depuis 1986[35].
    • La chapelle Saint-Roch (rue Lalau).
    • Les pavillons de l'Épinette (1923), cité ouvrière située au bord de la Marque.
    • Le Domaine du Vert Bois, parc de 4,5 hectares qui compte 660 espèces d'arbres.
    • Le patrimoine ferroviaire du dépôt de tramway de l'AMITRAM, dont plusieurs machines sont classées monument historique.

    Personnalités liées à la commune

    Folklore et tradition

    Le tram Wambrechies - Marquette.
    • L'hôpital pour les pauvres, fondé par Jeanne de Constantinople, fonctionnait au sein de l'abbaye de Marquette grâce à des dons sous forme d'argent ou d'aliments, principalement de volailles, qui après avoir été engraissées, prenaient le nom de chapons et étaient distribuées aux pauvres. En 1968, la municipalité de Marquette décide de ressusciter cette coutume : des chapons, petits biscuits à l'effigie du volatile, sont jetés à l'occasion de la Fête des Chapons, le premier week-end de juin.
    • À la belle saison, chaque dimanche et jour férié, l'Amitram (Association du Musée International des Transports Métropolitains) propose un circuit d'environ km le long de la Deûle, à bord de tramways anciens, du pont Mabile à Marquette à la ferme Saint-Chrysole à Wambrechies[36].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Jean-Jacques Lecourt, Mémoire en Images - Marquette-lez-Lille, Éditions Sutton, 2003 (ISBN 2-84910-022-6)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Roubaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marquette-lez-Lille et Roubaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Roubaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marquette-lez-Lille et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. C5 inq collectivités du Nord-Pas-de-Calais lauréates du prix Chloro’Villes 2012, L'Eco du nord, Energies, Developpement Durable... Mardi, 12 juin 2012
    25. Voix du Nord du 13 mars 2009
    26. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    35. Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, p. 44-53, Éditions Scala, Paris, 2007 (ISBN 978-2-86656-406-3).
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